En saison estivale, où la consommation d’eau augmente drastiquement, il est primordial de l’utiliser de manière durable et responsable. La Ville de Sainte-Thérèse lance un appel à la solidarité et invite les Thérésiennes et les Thérésiens à revoir leur façon de consommer l&#8217;eau potable. Ce faisant, la Ville emboîte le pas au ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) dans le cadre de la Stratégie québécoise d’économie d’eau potable 2019-2025. 



&nbsp;« Il est important de préserver l’eau potable car les coûts de traitement sont très élevés, ce qui se répercute inévitablement sur le compte de taxes. Votre pelouse survivra même si vous ne l’arrosez pas. Et si vous entendez votre toilette qui fuit, réparez-la rapidement car une toilette qui fuit consomme l’équivalent d’une piscine en eau par année », souligne le maire de Sainte-Thérèse, Christian Charron.&nbsp;



&nbsp;La Ville rappelle quelques conseils d’économie d’eau en période estivale :&nbsp; respecter l’horaire d’arrosage des pelouses et de remplissage des piscines ;&nbsp;utiliser l&#8217;eau de pluie récupérée pour l&#8217;arrosage ;&nbsp;se servir d&#8217;une brosse et d&#8217;un balai plutôt que d&#8217;un boyau d&#8217;arrosage pour le nettoyage extérieur de votre maison ;&nbsp;couvrir la piscine lorsqu&#8217;elle n&#8217;est pas utilisée afin d&#8217;éviter l&#8217;évaporation ;&nbsp;ne pas remplir la piscine à plus de 15 centimètres du bord afin de diminuer les pertes d&#8217;eau causées par les éclaboussures.



De plus, quelques gestes peuvent être posés durant toute l’année afin d’éviter le gaspillage d’eau potable, tels que de fermer le robinet en se brossant les dents, privilégier la prise de douches plutôt que celle de bains et tenter de limiter la douche à cinq minutes.



&nbsp;Rappelons qu’en 2020, la Ville de Sainte-Thérèse avait modifié l’horaire d’arrosage afin de mieux répartir la consommation d’eau potable nécessaire à l’arrosage des pelouses. Puis en 2022, des modifications ont été apportées à la réglementation municipale concernant l’utilisation de l’eau potable, plus précisément l’horaire de remplissage des piscines, le délai de réparation des tuyaux défectueux ainsi que l’interdiction des systèmes de climatisation sans boucle de recirculation et des urinoirs à réservoir de chasse automatique.&nbsp;



Pour plus d’informations et de conseils concernant l’économie d’eau potable, visitez le site Web du <a href="http://www.mamh.gouv.qc.ca" target="_blank" rel="noreferrer noopener">MAMH&nbsp;</a>.

Depuis plus de quinze ans, les Blainvillois sont aux prises avec une problématique particulière au niveau du réseau électrique. Un volume anormal de pannes de courant coute environ 150&nbsp;000$ par année à la Ville de Blainville, en plus d’entrainer des inconvénients comme la perte d’aliments et de placer des personnes à la santé vulnérable en situation précaire.



« Il y a plus de pannes à Blainville, et chacune des pannes est souvent plus longue à rétablir », affirme la mairesse, Liza Poulin.



Cette dernière explique qu’un manque d’élagage de la végétation ainsi que de maintenance de l’équipement seraient à l’origine, selon Hydro-Québec, de la majeure partie du problème.



« Parfois, dans mon secteur, je manque d’électricité trois fois par semaine », témoigne une résidente du secteur du Plan Bouchard.



Un autre citoyen situé près de Fontainebleau dit avoir enregistré jusqu’à 101 heures de coupure en 2019. Des documents fournis par Hydro-Québec confirment que, depuis plus d’une décennie, des dizaines de pannes annuelles surviennent et que celles-ci s’étendent de quelques secondes à plus de 20 heures, touchant jusqu’à 11 000 Blainvillois à la fois.



« C’est cyclique. L’ensemble des quartiers peuvent être affectés à un moment ou à un autre », ajoute Liza Poulin.



<h2>Des changements à l’horizon?</h2>



seulement en 2016 qu’elle a senti une « ouverture » de sa part, indique la mairesse.



« Ils nous ont présenté un plan triennal de maitrise de la végétation sur huit lignes qui étaient problématiques à travers Blainville », relate-t-elle.



Déployés sur trois ans, les travaux qui s’en sont ensuivis ont pu améliorer la situation. Le 27 avril dernier, une «&nbsp;journée portes ouvertes » sous forme de kiosques a été organisée par la société d’état, à la demande de la Ville. Les 350 Blainvillois présents ont eu la chance de poser leurs questions aux dirigeants, mais une certaine amertume est demeurée à l’issue de l’événement.



« Ça a permis à Hydro-Québec de comprendre l’insatisfaction généralisée qu’il y a sur notre territoire », croit Liza Poulin.



Blainville demande ainsi, tel qu’indiqué dans une résolution adoptée en séance du conseil municipal, de connaitre les mesures nécessaires de la part d’Hydro-Québec et de se faire présenter des échéances ainsi qu’un suivi régulier. Une rencontre à ce sujet était prévue entre la société d’état et la Ville le 29 juin dernier. Blainville ne compte pas cesser de travailler pour faire avancer les choses.



« On souhaite continuer à bien représenter notre population », conclut Liza Poulin.

Manques d’électricité à Blainville : Hydro-Québec est sollicité

L’année a bien commencé avec l’annonce par Anciens Combattants Canada (ACC) d’un investissement de quatre millions de dollars dans le Centre Juno Beach et la signature d’un bail de 99 ans pour mettre ce dernier à l’abri du développement immobilier le menaçant depuis trois ans. Le Centre Juno Beach commémore la participation québécoise et canadienne au Débarquement de Normandie du 6 juin 1944.



« Ce dénouement positif est directement attribuable aux pressions du Bloc et à la forte mobilisation des Québécois pour la protection de leurs lieux de mémoire. On ne pouvait pas accepter que des condos soient construits là où 900 Canadiens-Français ont combattu et où bon nombre d’entre eux sont tombés pour la paix et la liberté », déclare M. Desilets.



Le député bloquiste est également fier d’avoir mis en oeuvre, au Comité permanent des anciens combattants, une vaste étude sur l’expérience vécue par les vétéranes. Toutes les facettes de l’expérience vécue par ces dernières seront examinées durant cette étude pionnière impliquant cinq mois de consultation.



« On tente de cerner les maux spécifiques auxquels sont confrontées les vétéranes après le service et d’identifier leurs causes et leurs solutions afin qu’ACC et les Forces armées canadiennes prennent davantage soin des femmes portant ou ayant porté l’uniforme », affirme le porte-parole en matière d’Anciens combattants.



C’est d’ailleurs dans le cadre de cette étude historique qu’ACC a finalement accepté d’adopter le terme « vétérane ».



« Ce changement de terminologie signifie beaucoup pour les vétéranes québécoises qui avaient en horreur de se faire désigner comme “femmes vétérans” par ACC. Désormais, je m’attends à ce que tous les ministères fédéraux adoptent le terme “vétérane”, pas seulement ACC. C’est une question de cohérence et surtout de respect », insiste le député du Bloc Québécois.



Sans contredit, le plus important gain de l’année est la réduction drastique des délais de traitement des demandes de prestations d’invalidité pour les vétérans francophones, dont les délais moyens sont passés de 57 semaines en 2021, à 29 semaines en 2023.



« Cette progression qui résulte d’années d’efforts et de pressions de ma part est encourageante, mais toujours insatisfaisante. Nous sommes loin de la norme de service de 16 semaines, déjà amplement longue, que le ministère s’est lui-même fixée. Les vétérans du Québec ont servi leur pays, souvent au péril de leur vie. Le gouvernement leur doit des services de qualité fournis dans des délais opportuns et équitables. C’est aussi simple que cela », souligne Luc Desilets.

Sainte-Thérèse rappelle l’importance d’économiser l’eau potable en période estivale