Les résidents qui viennent d’y installer leurs pénates trouveront certainement plaisir à redécouvrir le village d’antan en effectuant le circuit touristique. Pour les autres, c’est une belle invitation à rouvrir la malle à souvenirs.
En tout, 12 bâtiments figurent sur la liste des endroits incontournables de Sainte-Thérèse dont, évidemment, ceux ayant servis aux membres de la communauté religieuse qui y a laissé sa marque, à l’instar de bien d’autres municipalités du Québec.
Peut-être ignorez-vous que l’Hôtel de ville abritait autrefois le couvent des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame. Bâti en 1847, ce premier couvent servira de pensionnat aux jeunes filles, qui étudiaient jusqu’alors dans une école où elles étaient séparées des garçons comme partout ailleurs.
Après sa démolition, un nouveau couvent a été construit en 1917, où des jeunes filles y ont été accueillies comme pensionnaires jusqu’en 1966. L’hôtel de ville s’y est installé en 1982.
Les garçons, quant à eux, fréquentaient le Séminaire de Sainte-Thérèse, un bâtiment construit en 1881 entre les rues Duquet et Saint-Louis.
Lors de la création des cégeps, en 1967, l’établissement a changé de nom pour prendre celui de Collège Lionel-Groulx, où les garçons et les filles ont intégré depuis les salles de cours sur un mode mixte. Autres temps, autre mœurs.
Le Centre d’hébergement Drapeau-Deschambault qui se trouve tout près, rue Chanoine-Groulx, abritait autrefois l’hospice Drapeau, où l’on secourait alors les plus démunis, qualifiés à l’époque de «désoeuvrés».
De culture et d’architecture
Le Centre des arts visuels J.Olindo-Gratton ayant pignon sur rue Blainville a longtemps abrité le service de police et d’incendie en plus d’avoir servi d’hôtel de ville. En lui conférant une vocation culturelle, la Ville a souhaité rendre hommage au sculpteur ayant réalisé plusieurs œuvres destinées à orner des églises.
Quant au Musée régional Joseph-Filion, il tire son nom du célèbre forgeron Joseph-Filion, qui a habité l’endroit dans la deuxième moitié du 19e siècle.
Tout comme dans le reste de la région, la ville de Sainte-Thérèse détient un certain nombre de bâtiments à caractère patrimonial, soit en raison de l’année de construction, du style architectural ou des deux à la fois. En tout, 290 «biens» d’intérêt ont été inventoriés par la Ville.
Parmi les vieilles maisons, l’une d’elle se démarque : celle du Dr Avila Larose qui porte aussi le nom Villa William-Brennan. Situé au 10, rue Saint-Charles, ses boiseries jaunes bordant la galerie avant et le balconnet du premier étage prédominent la brique rouge de la maison. Les descendants du Dr Larose, dont ceux qui l’habitent encore, l’ont particulièrement bien entretenu.
MOTS-CLÉS
Sainte-Thérèse
175 ans de Sainte-Thérèse