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Recherche d’un nouveau traitement potentiel de la sclérose en plaques

Crédit photo: https://popcouncil.org/

« Éric Gervais, président, DPG, James Sailer, directeur général, Centre de recherche biomédicale, Population Council, et l’équipe de recherche (Groupe CNW/Médunik Canada) »

Recherche d’un nouveau traitement potentiel de la sclérose en plaques

Publié le 10/09/2024

Médunik Canada, société pharmaceutique spécialisée dans les maladies rares et membre du Groupe pharmaceutique Duchesnay (GPD), ainsi que le Population Council, organisme de recherche axé sur l’amélioration de la santé et du bien-être, annoncent un partenariat pour explorer un nouveau traitement potentiel contre la sclérose en plaques (SP).

Ce projet, partiellement soutenu par le programme Fast Forward de la National Multiple Sclerosis Society, se concentre sur l’acétate de ségestérone, un progestatif qui a montré des résultats prometteurs en remyélinisation dans des modèles animaux. Cette collaboration débutera par des recherches précliniques visant à évaluer la sécurité et l’efficacité de cette molécule.

À propos de la sclérose en plaques

La sclérose en plaques (SP) est une maladie inflammatoire chronique qui affecte le système nerveux central, perturbant la transmission des signaux entre le cerveau et le reste du corps. Cette maladie imprévisible entraîne une détérioration progressive de la myéline, une gaine protectrice entourant les fibres nerveuses, ce qui peut provoquer divers symptômes tels que la fatigue, des troubles moteurs, des problèmes de vision, ainsi que des altérations cognitives.

Le Canada compte parmi les pays ayant les taux de sclérose en plaques les plus élevés au monde, avec environ 90 000 personnes touchées, dont une majorité de femmes. La SP survient généralement entre 20 et 49 ans, compromettant la qualité de vie des personnes tout au long de leur existence. Bien qu’il n’existe actuellement aucun remède, des traitements permettent de ralentir la progression de la maladie et de réduire la fréquence des poussées. L’un des défis majeurs reste la remyélinisation, c’est-à-dire la régénération de la myéline endommagée, un processus que les recherches actuelles, comme celles menées par Médunik Canada et le Population Council, cherchent à améliorer.

Rafik Marouf, directeur des affaires médicales de Médunik Canada, souligne que ce programme représente une première en termes de recherche et développement original pour l’entreprise. La Dre Regine Sitruk-Ware, scientifique émérite aux Population Council, se montre également optimiste quant au potentiel de cette approche pour régénérer les neurones et réduire l’inflammation.

Les premiers résultats des recherches précliniques sont attendus pour la fin de l’année 2025. Si les données sont positives, des essais cliniques seront lancés pour confirmer l’innocuité et l’efficacité de l’acétate de ségestérone chez l’humain.