«Nous sommes très heureux de cette collaboration avec la Ville de Saint-Eustache. Nous croyons à l’efficacité de ce genre de regroupement municipal et à l’optimalisation du partage des ressources humaines et matérielles», souligne la mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato.
Pour sa part, le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, ajoute: «La conclusion de cette entente constitue un exemple probant de partage de l’expertise et de l’équipement spécialisé entre nos municipalités, le tout au bénéfice de nos populations respectives. Plusieurs ententes fructueuses nous lient déjà avec la Ville de Boisbriand, et celle-ci, en complémentant l’offre de services de notre Service de sécurité incendie, permettra des interventions rapides et efficientes en situation de sauvetage technique. Nous nous en réjouissons, car le sentiment de sécurité des Eustachois s’en trouve ainsi accru.» 
L’entente conclue entre Boisbriand et Saint-Eustache est rétroactive au 1er novembre 2018. Elle inclut l’intervention en effondrement de structure et de tranchée du 30 novembre dernier. L’équipe spécialisée du SSI de la Ville de Boisbriand avait alors été dépêchée à Saint-Eustache pour une intervention d’urgence, dans un bâtiment de deux étages, sur le boulevard Arthur-Sauvé, qui présentait des risques importants d’effondrement.
Sauvetages techniques
Le SSI de Boisbriand offre huit types de sauvetage technique: sauvetage vertical et en hauteur avec cordage; sauvetage en espace clos; sauvetage nautique; sauvetage sur glace; sauvetage lors d’effondrement de structure; sauvetage lors d’effondrement de tranchée; sauvetage lourd et désincarcération en industrie ou lors d’accident impliquant des véhicules (train, autobus, camion semi-remorque, aéronef, automobile, etc.); sauvetage hors route.

Les candidats recherchés doivent être Rosemèrois et posséder une expertise significative en matière d’environnement et de développement durable. Le principal mandat de ce nouveau comité sera de veiller à la valorisation et à la promotion de la vision verte de notre ville.
Le comité sera amené à fournir des recommandations au conseil municipal sur des activités, des projets ou des orientations à adopter en tenant compte des trois volets du développement durable; soit le volet environnemental (l’air, l’eau et le sol), le volet social et le volet économique.
«La mise sur pied de ce comité prouve à quel point l’environnement est une priorité pour la Ville de Rosemère. La combinaison de notre expertise et celle des citoyens sélectionnés permettra non seulement de mieux orienter nos actions environnementales, mais surtout d’accroître nos connaissances et notre savoir-faire afin que notre ville soit toujours de plus en plus verte», a souligné le maire de Rosemère, Eric Westram.
Les personnes qui souhaitent faire partie de ce nouveau comité sont invitées à poser leur candidature d’ici le 1er mars prochain. Pour plus d’information, rendez-vous sur le site Web de la Ville.

Création d’un Comité citoyen en environnement à Rosemère

Ces deux mots (vivre et ensemble), mis bout à bout, peuvent signifier tellement de choses, mais dans la bouche de Dan Bigras, ils font référence aux laissés-pour-compte, à ceux qu’on met volontairement de côté. Les jeunes de la rue, bien entendu, à qui il réserve toute la part de son engagement social depuis des lustres.
<h3>Des gens inspirants</h3>
«Je me raconte, mais dans mon histoire, l’affaire la moins intéressante, c’est moi» , exprime le conférencier qui tourne alors les réflecteurs sur les rencontres marquantes de sa vie. «Un paquet de monde qui ont été mis de côté, qui sont considérés comme des marginaux, qui ont des opinions dont on tient moins compte, mais qui se sont avérés, pour moi, les gens les plus inspirants» , décrit-il.
Comme ce garçon de 11 ans, qu’on avait guidé vers le dojo où Dan Bigras donnait des cours de boxe, pendant un certain moment, à des enfants issus de la clinique du Docteur Julien. «On appelait ça des cours de boxe, mais en réalité, c’était des cours de rage» , nuance le chanteur, expliquant que les jeunes qui ont été abandonnés, agressés, «maganés» de toutes les façons qu’on peut imaginer ont pour réflexe de fermer tous leurs canaux de communication. «Dès qu’ils en ouvrent un, il y a toujours un adulte qui en profite pour abuser, dit-il. Notre job, c’était de rouvrir ces canaux-là, mais à leurs conditions. Alors, on mettait les gants. Je peux dire qu’un p’tit gars de 11 ans en sacrament, ça fesse d’aplomb! Je me suis retrouvé dans les câbles assez souvent. Il a sûrement mis ça dans son CV: “J’ai sluggé Dan Bigras!”» 
Rétablir le contact, rouvrir les canaux, demeure un exercice délicat qui demande beaucoup de tact et qui nécessite l’usage de différents langages. Celui du regard, celui de la parole, par exemple. «Ce sont des types de langages très puissants, qui peuvent véhiculer les plus belles choses comme les plus grandes perversions. Pour moi, soumet Dan Bigras, la perversion a un sens plus large que celui qu’on lui donne: ça signifie prendre quelque chose sans te soucier des dégâts que tu fais.» 
<h3>D’abord, les écouter</h3>
Conséquemment, dira-t-il, la très grande majorité des jeunes de la rue se pose la même question: pourquoi est-ce que personne ne m’aime? Et la réponse qui vient est toujours la même: parce que je ne mérite pas d’être aimé. Les écouter, c’est déjà leur redonner une certaine dignité. «C’est primordial pour avoir la sensation qu’on vaut quelque chose» , lance Dan Bigras.
Comme beaucoup de ceux qui ont fréquenté le dojo, le garçon dont on vous parle plus haut a fini par s’ouvrir, à se livrer avec confiance. Son message était à ce point chargé de résilience que Dan Bigras l’a reçu comme un coup de massue. «C’était une leçon, pour l’adulte que j’étais, donnée par un enfant de 11 ans» , révèle le conférencier qui dit transporter avec lui une multitude d’exemples de ce genre qu’il veut tout bonnement partager avec vous, dans une conférence qui tournera à coup sûr à l’échange, un exercice auquel il se prête depuis une vingtaine d’années, en fait, alors qu’on lui demandait parfois de venir parler de son film Le ring intérieur.
Et l’artiste n’est jamais bien loin du conférencier, en ce sens que la conférence de Dan Bigras, sans être un spectacle, est construite de manière à garder son public captif et actif. «Échanger avec le public, je ne peux pas faire ça en spectacle. Je chante, on m’applaudit et ça s’arrête là. Là, on se parle, je vous montre quelque chose et j’attends vos réactions. Venez voir tous ces gens que j’ai dans la tête» , invite le conférencier qui sera donc au Centre d’art La petite église, à Saint-Eustache, le jeudi 28 février à 20 h. Les billets, au coût de 40 $, sont en vente via le site [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://maisonsercan.ca" target="_blank" rel="noopener">http://maisonsercan.ca</a>].

Sauvetage d’urgence: L’expertise de Boisbriand au service de Saint-Eustache