Hadj Brahim Deramchi, de Montréal, a comparu le 23 septembre au palais de justice de Joliette sous plusieurs chefs d’accusation soit, agression sexuelle, incitation à des contacts sexuels, contacts sexuels, leurre, possession, distribution ainsi que pour avoir accédé à du matériel de pornographie juvénile.
L’enquête démontre qu’il entrait en contact avec ses victimes, âgées entre 12 ans et 14 ans, au moyen de réseaux sociaux, notamment Facebook. L’homme aurait commis ces actes criminels dans le secteur de Joliette et Montréal.
La Gestion des enquêtes de crimes en série au Québec a pour fondement l’établissement d’un système précis de communication, une planification rigoureuse et la définition des rôles et des responsabilités de chaque intervenant. Il s’agit d’une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Ainsi, la mise en commun des ressources policières vise à mieux protéger les victimes potentielles.
Toute personne détenant de l’information sur cet homme et sur ses agissements est invitée à communiquer, confidentiellement, avec la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec, au 1 800 659-4264.

Série de crimes à caractère sexuel: Arrestation de Hadj Brahim Deramchi

« D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours souffert du manque d’estime. Et ce manque, je l’ai compensé par le travail », souligne-t-elle.
Souffrance
Cette souffrance, qu’elle qualifie d’inexplicable, l’a suit depuis suffisamment longtemps pour qu’elle entame un long travail sur soi.
« J’ai entrepris plusieurs thérapies, et rien n’a été identifié au niveau chimique chez moi. Par contre, j’ai appris plusieurs choses, dont le respect de soi. »
Même si elle est mère célibataire, Marie-Ève quitte son travail. C’est une question de survie.
« En décembre 2013, je suis tombée malade pendant deux mois. Plus rien ne fonctionnait. C’est alors que j’ai accepté de prendre du temps pour moi, et cela a duré plusieurs mois. »  
De cette période où elle tente de refaire le plein d’énergie, elle créée l’échelle Lamontagne, dont les sept marches (reliées par une couleur) représentent les aspects de la vie où le déséquilibre peut se faire ressentir.
« Il est important d’amener l’équilibre dans notre vie, d’être engagé pour soi-même, et de trouver ce que l’on veut pour que cela devienne non négociable », soutient la jeune femme de 38 ans.
Ainsi, le bleu représente la vie familiale, le jaune, l’argent et les bien matériels, l’orange, la vie professionnelle, le rose, la beauté physique, le rouge, la vie amoureuse, le vert, la santé du corps et de l’esprit, et le violet, la vie sociale.
Livre et conférences
Ce vécu, Marie-Ève a décidé de le transposer dans un livre à paraitre en janvier 2017 et lors des conférences qu’elle livre un peu partout. Dans cet acte où elle tient à défaire la réalité, elle pointe aussi les réseaux sociaux, les fameux beaux cas de photoshop, voire la quête de l’image parfaite tant recherchée par les jeunes (et moins jeunes).  
« Il faut accepter la vulnérabilité, arrêter de vouloir être parfait. Dans quel monde évolue nos jeunes? Nous avons un travail à faire dans le monde de l’éducation. », affirme la jeune femme.
Si aujourd’hui Marie-Ève Lamontagne a trouvé un équilibre à sa vie, elle n’hésite plus à s’arrêter lorsque le besoin se fait sentir. Une expérience de vie qu’elle met désormais au profit des autres.   
Pour en connaitre un peu plus : marieevelamontagne.ca/

Expérience personnelle: Marie-Ève Lamontagne se porte à la défense de l’estime de soi

Vers de 10 h, le suspect se serait livré à des voies de fait, dans le stationnement de la clinique médicale située sur la rue Des Châteaux, à Blainville. Il avait en sa possession une arme blanche. La victime, un homme de 46 ans, a subi des blessures qui ne mettraient pas sa vie en danger.
Toute information pouvant permettre d’identifier l’homme sur la photo peut être communiquée, de façon confidentielle, à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

Agression à Blainville: suspect recherché 