Yves-François Blanchet, chef du parti, a salué la décision des membres et il a déclaré : «Simon Marcil a porté d’importants dossiers pour le Bloc Québécois, notamment la défense de nos producteurs sous gestion de l’offre et nos travailleurs de l’aéronautique. Il lutte aussi pour faire passer l’assurance-emploi au 21e siècle en l’adaptant à la réalité des mères de jeunes familles et pour défendre le droit de travailler en français au Québec. La résistance qu’il a rencontrée en portant ces consensus québécois témoigne de la nécessité d’écarter Ottawa des décisions qui nous touchent. En attendant, Simon Marcil est la personne idéale pour continuer de défendre nos valeurs, comme la laïcité de l’État au Québec, et les familles de la classe moyenne, comme il l’a fait tout au long de son mandat.»
Simon Marcil a été élu député de Mirabel en 2015. Il est whip du Bloc québécois en plus d’être porte-parole en matière d’agriculture et de travail. Il a notamment défendu les agriculteurs dans la foulée des trois récents accords majeurs de libre-échange. Il est intervenu en faveur des ex-travailleurs d’AVEOS, contre qui Ottawa a entamé un recours injuste après avoir légiféré pour que leurs emplois soient exportés à l’étranger en toute quiétude.
M. Marcil a tenté de rendre l’assurance-emploi accessible aux nouvelles mères qui perdent leur emploi au retour de leur congé parental. Il a également déposé le projet de loi C-420 pour que les travailleurs sous juridiction fédérale puissent travailler en français, pour interdire les briseurs de grève et pour que les femmes enceintes puissent se prévaloir du retrait préventif sans pénalité. Comme résident de Mirabel, il s’est fait une fierté de défendre les expropriés de l’aéroport et leurs familles et a demandé des excuses officielles au Canada.
«Ottawa est complètement déconnecté de la réalité des familles et des travailleurs. Un gouvernement qui coupe dans les transferts en santé, ce n’est pas un gouvernement de la classe moyenne. C’est aberrant qu’encore aujourd’hui, on doive se battre pour que l’assurance-emploi corresponde aux besoins du monde du travail ou pour que toute la population puisse travailler en français. Et non, nous ne laisserons pas ni les libéraux ni les conservateurs passer le pipeline Énergie Est à travers nos terres. Je demande donc aux gens de Mirabel de me faire confiance pour qu’on reste debout devant Ottawa», a conclu Simon Marcil.
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