La députée des Plaines, Lucie Lecours, était très heureuse d’annoncer la nouvelle sur les réseaux sociaux : « L’église anneplainoise est un joyau d’architecture qu’il nous faut protéger. Je suis fière que notre gouvernement accorde une grande importance à la préservation du patrimoine religieux au Québec. »
Cette somme versée pour la restauration de l’édifice, situé au 120 du boulevard Sainte-Anne, s’ajoute au montant de 80 500 $ octroyé précédemment pour la conservation du toit fait en tôle et de la tourelle latérale construite en pierre.
Un bâtiment vieux de 121 ans
Érigé entre 1899 et 1902, ce lieu de culte présentant un plan en croix latine est considéré comme un trésor architectural de l’Église catholique du Québec. Son clocher et ses tours couronnées de clochetons témoignent de l’architecture éclectique, très populaire au tournant du XXe siècle. Ce style d’architecture mélange différents styles, provenant de diverses époques et cultures. Il fait contresens avec le style néoclassique s’inspirant de manière quasi exclusive des constructions de la Grèce et de la Rome antique. En effet, le clocher de l’église anneplainoise n’est pas sans rappeler le style architectural de l’est de l’Europe.
L’église de Sainte-Anne-des-Plaines a été conçue par l’architecte montréalais Joseph Venne (1858-1925), qui a réalisé, entre autres, le Monument National, l’édifice de la Banque du Peuple situé à Montréal ainsi que plusieurs autres lieux de culte.
À l’aube du XXe siècle, la paroisse de Sainte-Anne-des-Plaines a connu un développement significatif grâce à l’arrivée du chemin de fer en 1877, stimulant ainsi l’économie locale et attirant les populations sur son territoire. Bien que la paroisse ait envisagé la construction d’une église beaucoup plus spacieuse pour devenir un lieu de pèlerinage hautement signifiant, à l’image de la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré, ce projet ambitieux n’a jamais abouti.
Simon Martel
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