Loin d’afficher un air déconfit, le propriétaire, Pierre Verville, mise d’ailleurs le tout pour le tout en maintenant la pleine rémunération à tous ses employés (150 personnes) durant la durée des travaux et en bonifiant la nouvelle construction grâce à un investissement supplémentaire de 2,5 millions de dollars. «D&#8217;abord, on ajoute un étage supplémentaire complet à la nouvelle bâtisse. On deviendra aussi le premier spa au Canada à offrir un bain russe. Au total, on offrira cinq sortes de bains qui s’ajoutent aux cinq déjà existants», a‑t‑il détaillé. Pour le reste, il faudra attendre, M. Verville préférant dévoiler les nouveautés à petite dose. «Il sera aussi plus facile de nous suivre sur les médias sociaux pour en savoir plus», a‑t‑il tout de même précisé.
Hôtel Le Finlandais
Situé en face du spa, se trouve l’hôtel Le Finlandais, appartenant aussi à M. Verville, et dont le bâtiment se trouvait déjà en rénovation au moment de l’incendie. «Depuis l’incendie, l’hôtel a subi une baisse de clientèle. Nous avons aussi interrompu les travaux de rénovation afin de nous concentrer sur la reconstruction du spa», a fait savoir M. Verville. Ces travaux, dont le coût est estimé à deux millions de dollars, visent essentiellement à réaménager l’espace, lequel comprend 60 chambres, tout en donnant au bâtiment un look davantage urbain. «Nous reprendrons les travaux dès l’automne, une fois le spa réouvert», a cependant fait savoir M. Verville.
Du côté du spa, on nous informe que le lien avec la clientèle est maintenu, malgré la fermeture du centre. «On continue d’offrir des forfaits chez les restaurateurs voisins, comme le Là et Mojo», pointe à son tour Carole Verville, directrice générale de l’endroit. Quant à la clientèle utilisatrice du spa, elle est tout simplement invitée à découvrir d’autres sites en attendant la réouverture du Spa Le Finlandais. «Nous avons dressé une liste des 10 meilleurs spas au Québec et nous invitons nos clients à y aller», a indiqué M. Verville. 
Rappelons que le bâtiment principal du Spa Le Finlandais a été complètement ravagé par un incendie, le 2 avril dernier. Bien que la thèse de l’incendie criminel soit d’ores et déjà écartée, la cause du brasier demeure inconnue.

Spa Le Finlandais: réouverture à l’automne

«Nous sommes vigilants, mais confiants», déclarait le maire de Bois-des-Filion et préfet de la MRC de Thérèse-De Blainville, Paul Larocque, qui pilotait aussi la coalition régionale pour cette construction qui avait nécessité l’expropriation d’une partie du centre-ville filionois, sans toutefois jamais connaître sa finalité.
 
«Le dépôt d’étude d’impact sur l’environnement témoigne de l’importance qu’accorde le gouvernement au projet de parachèvement», d’alléguer le ministre des Transports et des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire. «Cette étape incontournable s’inscrit dans un processus d’analyse rigoureux et transparent», terminait Sylvain Gaudreault.
 
En termes clairs, cela veut dire que le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs procédera maintenant à l’analyse et aux consultations avec d’autres ministères, avant d’émettre un avis lorsque l’étude sera jugée recevable.
 
Les travaux pourraient débuter en 2016 et il s’agit d’un projet bonifié avec une autoroute à quatre voies, deux dans chaque direction, avec une voie pour le transport collectif également dans chaque direction, plutôt qu’une simple voie réservée sur accotement.
 
L’ensemble des travaux se chiffre autour de 350 M$ à 400 M$ et il appert que cette fois la somme est bel et bien inscrite au Programme québécois des infrastructures, ce qui n’était pas le cas lors de la dernière annonce de l’administration Charest.
 
Il faudra donc pourvoir à la construction d’un nouveau pont à l’est d’Athanase-David, également des bretelles d’accès exclusives aux autobus sur Adolphe-Chapleau ainsi que sur le boulevard St‑Martin Est, de même qu’un accès au stationnement incitatif de 690 places à l’angle de l’autoroute 640 et un autre stationnement de 280 places dans le secteur de Côte-Terrebonne.
 
On prévoit quelque 2 200 utilisateurs des transports en commun en heure de pointe, au détour de 2030, avec un départ toutes les trois minutes, dont la moitié seront des automobilistes qui opteront pour ce service bonifié.
 
Une fois cette étude d’impact environnemental conclue, elle sera publiée et s’ensuivra la consultation publique du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement. Si toutefois une personne ou un organisme invoquait des motifs raisonnables, alors un mandat d’enquête et d’audience publique pourrait imposer un délai maximal de quatre mois.
 
«C’est avec satisfaction que nous accueillons cette annonce», concluait Paul Larocque, visiblement confiant malgré les multiples annonces gouvernementales sans lendemain.
 
Souvenons‑nous, à cet égard, que le projet avait été initié en 1973, puis ramené à l’ordre du jour en 1980, 1986 et 1989. L’autoroute 19 était encore remise à l’agenda politique en 1994 et Jean Charest en faisait la sixième annonce officielle en 2010.
 
C’est en fait l’inscription au Plan québécois d’infrastructures qui s’avère la condition sine qua non de réalisation des travaux, mais il reste toutefois un BAPE à traverser et donc une possibilité d’audiences publiques à tenir.

L’autoroute 19 en étude d’impact environnemental

Ce dernier succédera ainsi, espère‑t‑on, au conseiller municipal en poste dans le quartier des Hirondelles depuis huit ans, Louis Lamarre. «Je suis très heureux de la réponse positive qu’a faite M. DuBois à mon invitation. Devant cet homme habitant Blainville depuis 2003 et engagé dans son milieu, je suis convaincu que la population du quartier des Hirondelles n’y perdra pas au change, bien au contraire», a lancé le chef du parti et candidat à la mairie, Florent Gravel.
Psychologue industriel et conférencier, Pierre‑Alain DuBois en sera à sa première tentative en politique municipale, un rêve qui l’habite toutefois depuis longtemps, dit‑il. «Enfant, je regardais les débats de l’Assemblée nationale à la télévision. J’étais inspiré par les longues envolées oratoires des politiciens et leur sens de la répartie», mentionne‑t‑il. Or, si M. DuBois admet ne jamais avoir assisté aux séances du conseil municipal de Blainville, il a tout de même manifesté son intention de corriger le tir. «Je vais m’y mettre, soyez-en assurés», a‑t‑il déclaré.
Déterminé à privilégier l’engagement, plutôt que la simple implication, M. DuBois croit que c’est ainsi qu’on peut distinguer les vrais politiciens des opportunistes. «L’engagement, c’est plus fort que l’implication. C’est penser aux autres avant de penser à soi, c’est donner plus que recevoir», nuance‑t‑il.
Présent au moment de la présentation de M. DuBois, le conseiller Louis Lamarre, qui a récemment annoncé son retrait de la vie politique au terme de son mandat, en novembre prochain, dit appuyer inconditionnellement la candidature de M. DuBois, convaincu qu’il représentera «une voix forte au conseil, comme les autres candidats».
Prochaines annonces
À l’heure actuelle et à cinq mois du scrutin, le parti Mouvement Blainville peut compter, outre son chef, Florent Gravel, et son candidat dans le quartier des Hirondelles, Pierre‑Alain DuBois, sur les candidatures d’Isabelle Marquis (Côte-Saint‑Louis), Francine Sénéchal (de la Renaissance), Louise Duquette (Fontainebleau), Mario Giroux (Blainvillier), Sylvie Robberts (d’Alençon) et Sylvain Pothier (Notre‑Dame-de-l’Assomption). Trois autres candidatures, présentement en recrutement, demeurent à être officialisées pour compléter l’équipe. «Il y a moins de 2 % des gens qui font la parade… on sera de ceux‑là», a lancé M. Gravel en guise de conclusion.

Blainville: Pierre-Alain DuBois se greffe à l’équipe de Florent Gravel