D’autres précipitations étant attendues, la Ville de Sainte-Thérèse pourrait décréter une situation critique présentant des risques d’inondation dans les prochaines heures.



La Ville assure surveiller étroitement l’évolution de la situation et déployer toutes les ressources nécessaires pour protéger la sécurité des citoyennes et des citoyens.



Des sacs de sable seront mis à la disposition des résidents dont la propriété se trouve dans la zone à risque d’inondation.



Pour plus d’information : <a href="https://citoyen.sainte-therese.ca/avis" target="_blank" rel="noreferrer noopener">citoyen.sainte-therese.ca/avis</a>.

Dès le 24 novembre, ce sera Guillaume Richard, qui en prendra les rênes à titre de directeur général.



M.&nbsp;Richard est bien connu dans le milieu culturel et philanthropique, lui qui occupait jusqu’à tout récemment le poste de directeur du développement des affaires pour les partenariats privés et philanthropiques au Théâtre Gilles Vigneault.



Annie Blanchard, la présidente du conseil d’administration de Moisson Laurentides, était fière d’annoncer sa nomination au Nord Info, mercredi dernier.



Son expérience humanitaire et philanthropique a beaucoup joué en sa faveur, dit-elle. Dans son long parcours qui compte quelque 25&nbsp;années au service de la philanthropie, M.&nbsp;Richard s’était notamment impliqué au sein de la fondation L’Arche qui a des antennes dans plusieurs régions et offre un cadre de vie chaleureux et inclusif aux personnes vivant avec une déficience intellectuelle.



Joint par téléphone, celui-ci s’est dit fort heureux de prendre la direction de l’équipe de Moisson Laurentides. « Je suis extrêmement motivé et touché de rejoindre Moisson Laurentides. C’est sa mission qui m’a interpellé. À Moisson Laurentides, on est au cœur de la vulnérabilité et cela me ramène à mon humanité. C’est une vraie chaîne de solidarité qui s’installe. On est dans une période sociale difficile. Moisson Laurentides a toujours été essentiel et le sera encore davantage dans les temps à venir », a indiqué M.&nbsp;Richard, qui dit vouloir développer la présence de l’organisme dans la communauté et diversifier ses activités.



Mme&nbsp;Blanchard a bien connu Annie Bélanger, qui a servi l’organisme durant 17&nbsp;années. Son départ marque la fin d’une ère et le début d’une autre pour l’organisation qui joue un rôle crucial dans la lutte contre l’insécurité alimentaire dans la région des Basses-Laurentides.



Son leadership n’est pas passé inaperçu. Mme&nbsp;Blanchard retient d’elle, l’image d’une gestionnaire très efficace.



« C’était une très bonne directrice, Moisson Laurentides a grandi sous son aile. Elle était rigoureuse dans les procédures et face aux exigences ministérielles », assure Mme&nbsp;Blanchard, en rappelant la grande campagne de financement qu’elle a su gérer pour l’obtention d’un nouveau bâtiment pouvant héberger les installations de Moisson Laurentides.



Une campagne planifiée sur trois ans, qu’elle a relevée avec brio, et qui a permis à l’organisme de dénicher un nouvel emplacement au double espace et libre de dette, note Mme&nbsp;Blanchard, qui insiste sur l’implication de la directrice sortante et sa fine connaissance des banques alimentaires du Québec.



Mais elle n’oubliera jamais le déménagement de l’organisme. « On est déménagé en une fin de semaine et en pleine pandémie, ce qui est un exploit, surtout d’être capable de tout déménager et sans qu’aucun organisme affilié n’en souffre », souligne Annie Blanchard.

Guillaume Richard nommé directeur général de Moisson Laurentides

Il fait plaisir au Nord Info de prêter sa voix à la relève journalistique et de soutenir les initiatives d’étudiants passionnés qui s’intéressent à la vie démocratique locale. Ces entrevues visent à mieux faire comprendre aux électeurs les promesses, réalisations et défis que chacun met de l’avant pour les quatre prochaines années.



Voici d’abord les grandes lignes du programme de Christian Charron, maire sortant, et de Luc Vézina dans la seconde partie du texte.



<h2>La plateforme Charron</h2>



Le mardi&nbsp;21&nbsp;octobre, Christian Charron, le maire actuel de Sainte-Thérèse, s’est assis pour une entrevue afin de discuter de son plan pour un possible deuxième mandat. Du transport jusqu’aux projets pour le secteur du village, voici les enjeux majeurs de sa plateforme, en vue des élections municipales, le 2&nbsp;novembre prochain.



<h3>Inondations et refoulements</h3>



« La vraie solution, qui réglerait tout, c’est d’avoir un nouvel émissaire. »



Le maire Charron propose, en collaboration avec les villes de Blainville et Rosemère, d’avoir un nouvel émissaire, c’est-à-dire un nouveau passage que l’eau des Thérésiens prendrait pour se déverser dans la rivière des Milles Îles. Il veut en plus continuer d’appliquer le « plan Charron », offrant des consultations gratuites aux citoyens, des subventions pour les travaux de correction du réseau, de nouvelles stations de pompage et des génératrices sur toutes les pompes présentes et futures.



<h3>Dépenses publiques</h3>



« C’est le manque de compétition, le problème. »



Les dépenses municipales ont fait parler dans la dernière année. Selon M.&nbsp;Charron, le peu de soumissions serait une des causes de la hausse des prix, un problème absent du projet d’aréna. Sa direction aurait économisé environ 10&nbsp;M$ sur le projet original, en allant chercher des subventions provinciales additionnelles en plus de réduire l’ampleur du projet. Il dit vouloir appliquer des méthodes similaires dans tous les futurs projets de la ville avec un deuxième mandat.



<h3>Le village</h3>



« Plus ludique, plus familial. »



Le plan de l’équipe Charron dans le secteur du village se concentre sur le réaménagement. Des œuvres d’art publiques, de nouvelles aires de jeux sur la place Lagoa et un projet de rue piétonnière sur Blainville Ouest pendant l’été font toutes partie des initiatives proposées par le maire afin de bonifier le secteur.



Du côté du problème d’itinérance et de consommation dans le secteur, le maire dit le problème « à presque 100&nbsp;% réglé », suite à l’initiative du « projet quiétude », qui met en place un directeur sécurité mieux-être, en charge de coordonner la réponse par le service de police, les travailleurs sociaux et les centres d’aide comme le resto-pop.



<h3>Transport</h3>



« Il faut retrouver notre société de transport pour les autobus de la Rive-Nord. »



Sur le sujet des transports, M.&nbsp;Charron veut mener la charge pour changer la façon de gérer l’allocation des fonds des autobus. Le système actuel, « dysfonctionnel » selon M.&nbsp;Charron, désavantage les villes de la Rive-Nord en faveur de projets tels que le réseau express métropolitain (REM). Pour ce faire, il veut reprendre le contrôle des dépenses et revenus des autobus de la Rive-Nord et mettre en place un tarif sur le stationnement aux environs du cégep Lionel-Groulx. Les revenus générés serviront à augmenter la fréquence de passage des autobus et encourager l’utilisation des transports en commun, notamment avec une possible réduction des prix des titres de transport pour les étudiants.



<h3>Logement</h3>



« On aimerait en faire plus, on aimerait mieux ne pas fixer un objectif trop élevé. »



Le maire fixe ici un objectif plus « raisonnable » selon lui, dû aux nouveaux enjeux apparus lors de la pandémie, soit de construire 100&nbsp;nouveaux logements abordables, en plus d’adopter de nouvelles mesures pour défendre les droits des locataires. S’il y a un seul mot à appliquer à la plateforme du maire Charron, c’est « nouveau ». Un nouvel émissaire, de nouvelles aires de jeux, de nouvelles options de transport en commun. Il souhaite moderniser et réaménager la ville de Sainte-Thérèse. Il termine l’entrevue avec le message suivant, adressé aux électeurs.



« Je vous encourage à voter, selon votre âme et conscience, pour les candidats qui vous représentent le plus. »



<figure class="wp-block-image size-full"><img loading="lazy" width="736" height="491" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/10/image_2025-10-28_225937988-edited.png" alt="" class="wp-image-98869" srcset="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/10/image_2025-10-28_225937988-edited.png 736w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/10/image_2025-10-28_225937988-edited-327x218.png 327w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/10/image_2025-10-28_225937988-edited-96x64.png 96w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2025/10/image_2025-10-28_225937988-edited-615x410.png 615w" sizes="(max-width: 736px) 100vw, 736px" /><figcaption>Photo Jérémie Tisserand et Camille Marsan Luc Vézina, candidat à la mairie de Sainte-Thérèse et conseiller dans le district de Lonergan.</figcaption></figure>



<h2>La plateforme Vézina</h2>



Luc Vézina, candidat à la mairie de Sainte-Thérèse et actuel conseiller dans le district de Lonergan, a discuté de ses intentions avec nous s’il est élu maire le 2&nbsp;novembre prochain. Il décrit sa plateforme comme « simple, concrète et directe ».



<h3>Inondations</h3>



« Ça prend des professionnels, nous on n’est pas des ingénieurs. »



Les inondations et refoulements d’égouts sont les enjeux phares de la prochaine élection. Le problème, selon M.&nbsp;Vézina, serait la densification de la ville de Sainte-Thérèse dans les dernières années. Il propose pour régler le problème la création d’une cellule municipale, composée d’experts, dont le rôle sera d’évaluer cas par cas les causes et les solutions, avec un suivi fait « tous les mois ». Celle-ci sera composée de membres actuels de comités municipaux, redirigés vers la résolution des cas d’inondations et de refoulements, dit-il.



<h3>Dépenses publiques et transparence</h3>



« Pour moi les finances, c’est le nœud de la guerre, tout passe par là. »



Luc Vézina veut revoir le mandat du comité administratif afin que celui-ci soit responsable de surveiller les finances publiques, qui seront disponibles à consulter pour tous les citoyens. La plateforme thérésienne inclut d’ailleurs la promesse de diffuser sur le web les séances du conseil, en ouvrant la porte à une participation virtuelle des citoyens, peu importe où ils sont dans le monde. Enfin, le parti thérésien veut faciliter l’accès aux services de la ville en regroupant tous les services sous un seul guichet, en ligne, comme en personne.



<h3>Logement</h3>



« Pour nous ce qui est important, c’est les citoyens qui vivent à Sainte-Thérèse. »



Le parti thérésien se démarque ici en un sens de la norme en promettant l’interdiction de construction de logements à haute densité, afin de ne pas augmenter la charge sur le réseau d’égouts de la ville, malgré une ouverture à plus de projets « lorsque les égouts seront réglés ». M. Vézina raconte par ailleurs vouloir simplifier et concrétiser les règlements entourant les rénovations, afin de faciliter l’accès rapide aux permis pour les particuliers.



<h3>Secteur du village</h3>



« Faut que la vie reprenne. »



Les dommages causés par la pandémie depuis 2020 ont laissé peu de chances aux commerçants du secteur. Luc Vézina dit que ceux-ci doivent récupérer avant que la ville entame des travaux majeurs. Un des projets que le conseiller de Lonergan est certain de mettre en place est la section piétonne de la rue Blainville Ouest, entre de l’Église et Turgeon, pendant l’été. Un autre consiste en une expansion du réseau cyclable, pour qu’il se concentre sur les destinations majeures de la ville. 



Du côté de la sécurité du village, il s’oppose à la notion que le problème de consommation, de trafic et d’itinérance sur la place publique est réglé. La solution selon lui devrait venir du gouvernement provincial, une responsabilité que ce dernier aurait négligée depuis plusieurs années.



<h3>Environnement</h3>



« Si ça respecte pas l’environnement, c’est simple, on le fait pas. » Le conseiller reste ici dans sa zone de confort. Il ne veut pas rajouter plus de réglementation, il veut simplement faire travailler plus étroitement celles déjà présentes avec le processus de prise de décision de la ville. Il souhaite par ailleurs encourager l’achat local dans sa possible mairie, malgré les prix parfois plus élevés, dans le but de stimuler l’économie thérésienne et de réduire l’impact environnemental des dépenses publiques. La plateforme de M.&nbsp;Vézina peut être définie comme « férocement local ». Les politiques qu’il souhaite mettre en place, autant au niveau des inondations que des dépenses de la ville, se concentrent donc sur l’expérience du Thérésien moyen. Le conseiller de Lonergan termine notre entrevue par ce message.



« C’est important pour nous d’entretenir ce qu’on a déjà. »



Texte par Camille Marsan

Surveillance accrue de la rivière aux Chiens à Sainte-Thérèse