Ce sont donc plus de 1 700 km de vélo qui ont été parcourus pour le résidant de Rosemère âgé de 34 ans. «Ce sont de beaux défis. Exercer le métier de pompier, on voit les gens qui subissent des brûlures dans notre métier, la cause des grands brûlés est parfaite, j’ai embarqué», explique Tom Dessureault en entrevue.
Ce pompier à temps plein à Montréal et à temps partiel à Rosemère aime relever les défis en plus de se décrire comme quelqu’un de sportif. Il a fait du vélo sa passion il y a environ cinq ans et s’y est adonné de manière plus intensive à partir de ce moment‑là. «Il y a la dimension cardio et endurance qui en fait une belle activité», commente‑t‑il.
Lier la cause et le sport lui a semblé tout naturel lui qui, au moment de l’entrevue, se préparait à partir pour relever le Défi Desjardins Pompiers et le Grand Défi. Un parcours qui commence à Montréal jusqu’à Québec pour une centaine de cyclistes provenant de partout dans la province et se poursuit avec environ 50 cyclistes de Québec jusqu’à Havre‑Saint‑Pierre.
Une aventure sur cinq jours où plus de 1 200 km seront parcourus. Tout ceci pour la Fondation des pompiers du Québec pour les Grands Brûlés. «J’ai hâte de partir, je suis excité», s’exprimait‑il à l’approche de son départ le 23 juin dernier.
Tom Dessureault se préparait pour cette deuxième activité de financement alors qu’il venait tout juste de terminer le Grand Défi Pierre Lavoie. Cet évènement qui a regroupé 200 équipes de cinq cyclistes en relais qui ont pédalé environ 500 km chacun dans des étapes qui se sont parfois terminées tard dans la nuit. Ils sont partis de La Baie en passant par La Baie, Lac‑Mégantic, Asbestos, Shawinigan, Boucherville jusqu’au Stade olympique.
«Ç’a été un gros succès, j’étais avec des coéquipiers pompiers de Montréal. Notre caserne a parrainé une école et on devait ramasser au moins 1 000 $ pour leur remettre un cube énergie qui contient de l’équipement sportif. Nous avons passé du temps dans les classes pour sensibiliser les jeunes à l’activité physique», explique M. Dessureault.
Évidemment, être capable de passer à travers ces deux épreuves a demandé de la préparation au pompier qui s’entraîne pendant l’hiver sur un vélo intérieur. «Il faut rouler un maximum de distance pour l’endurance et pour mettre des kilomètres dans ses jambes avant d’entreprendre ce type de défi, explique-t-il. Il y a aussi toute la question de l’alimentation, l’hydratation, j’ai même rencontré une nutritionniste pour m’aider dans mes besoins de glucides, protéines», ajoute‑t‑il.
Le jeune père de famille souligne également qu’en plus de la cause, c’est un besoin pour lui de faire du sport sinon «il me manquerait quelque chose», affirme‑t‑il avec le sourire.