Production KO
Noah n’est pas le seul adolescent impliqué sur ce projet produit par KOTV. Dix jeunes en tout ont été choisi pour cette expérience de téléréalité. Des jeunes de tous les coins du Québec. Ou presque.
La maison de production de Véronique Cloutier et Louis Morissette a voulu présenter des portraits d’ados d’aujourd’hui. Ces jeunes qui ont été questionnés et filmés sur une période de cinq ans, soit du secondaire 1 au secondaire 5.
La nouvelle production a d’ailleurs été la vedette de Tout le monde en parle du 14 janvier avec la présence de trois ados en entrevue et les autres, assis dans les estrades. Ils étaient accompagnés de Louis Morissette, lequel s’était montré fort intéressé par le concept présenté initialement par Ève Déziel et qui a mis trois ans avant d’être acheté par un diffuseur.
« Ça valu la peine, car cette émission-là c’est touchant, c’est beau. On a les larmes aux yeux tout le temps », a commenté Guy A. Lepage.
« C’est du documentaire dans lequel on laisse la place aux adolescents », a souligné pour sa part Louis Morissette.
Laisser une trace
Noah, lui, a 17 ans. Il a participé aux 12 épisodes de la série. Pour le moment, il n’en a visionné que cinq.
Ce qui l’a motivé à embarquer dans cette aventure ? « Au début, ça faisait un bout que je n’avais pas vu mon père. Je voulais faire ça pour qu’il voit des petits bouts de mon parcours scolaire du secondaire », explique Noah, dans un court entretien.
Noah a bien apprécié son expérience sur ce projet télévisuel inusité. Être le point de mire devant des caméramans n’était toutefois pas habituel pour lui, qui n’avait que 12 ans au moment des premières séances d’enregistrement.
« C’était très spécial comme expérience. Ils venaient dans mon intimité, me filmaient dans ma chambre et aussi à l’extérieur, à l’école. Ça durait parfois jusqu’à cinq heures de tournage. C’étaient de grosses journées de tournages, parfois quatre à cinq heures », retient le jeune homme.
L’équipe de tournage venait faire des prises trois-quatre fois durant l’année et ce, durant cinq années d’affilées.
Fierté d’une maman
Claudine Potvin, la maman de Noah et qui est spécialiste du secteur de l’éducation dans les médias, est bien heureuse que son fils ait pu participer à ce format d’émission à l’approche sociologique sur fond de témoignages.
Sur sa page Facebook, Mme Potvin y est allée de commentaires plus explicites à propos du concept de l’émission.
« Après avoir regardé le premier épisode d’Être Ado diffusé hier (le 11 janvier) en compagnie de mon précieux, nous sommes émus et sereins de nous être rendus jusqu’au bout », affirme Mme Potvin.
« Parfois, les affaires d’adultes, leurs blessures et certaines séparations, créer des dommages collatéraux aux enfants, ainsi que des blessures permanentes, laisse entendre Mme Potvin. Chaque enfant avec un parent absent a son histoire, ainsi que des blessures. Donc, si vous êtes un adulte côtoyant un enfant, un jeune, un ado ou jeune adulte ayant un parent absent dans sa vie, soyez le meilleur modèle et offrez-lui la meilleure image qui soit. Il ou elle pourrait peut-être vous choisir comme modèle. »
MOTS-CLÉS
Rosemère
Externat Sacré-Cœur
Jeunesse