Les épisodes d’une demi-heure mettent en scène Armand et Paul qui s’invitent chaque semaine chez un ami collectionneur, où ils tentent de se procurer de précieux trésors antiques. À titre d’exemple, lors de la première diffusion du 31 août, ils sont repartis de chez Christian Madon avec, entre autres trouvailles, une plaque d’immatriculation du Québec datant du début du 20e siècle.
« Quand les gens nous visitaient à notre boutique, ils nous demandaient toujours, ‘ mais où avez-vous trouvé ça ? ‘ ou ‘ comment t’as fait pour trouver ça et savoir ce que c’était ? ‘ Ce sont les questions qui revenaient tout le temps. L’émission est née de ça ! », raconte Paul Harvey, lui-même un fin collectionneur. Les anciennes publicités de produits du tabac l’intéressent particulièrement, mais de faire découvrir aux gens comment les antiquaires dénichent ces trésors qui se retrouvent dans leur boutique ou leur sous-sol, le passionnent encore davantage.
« Ce qui nous intéresse vraiment, indique Paul, c’est tout ce qui a une saveur locale ou régionale. Au Québec, on a un passé riche qui est différent d’ailleurs en Amérique du Nord et on souhaite le faire découvrir aux téléspectateurs. »
Une rencontre déterminante
C’est tout à fait par hasard qu’il a connu, il y a de cela une vingtaine d’années, Armand Cellard, celui qui co-anime aujourd’hui l’émission avec lui. Les fins de semaine, Armand tenait des ventes-débarras devant chez lui, à Saint-Joseph-du-Lac. Paul est passé, lui a acheté une antiquité et ils ont parlé pour finalement se rendre compte qu’ils avaient de nombreuses affinités.
« Armand et moi sommes passionnés des vieilles choses, on aime beaucoup l’histoire derrière les objets que nous collections. Nous aimons les situer dans le temps, parler de leur usage. Ça pique l’imagination de retourner à une époque où il n’y avait pas d’électricité, par exemple, et de raconter à quoi servait tel objet », raconte le collectionneur rosemèrois.
Quelques années après cette rencontre fortuite, ils découvrent qu’une maison datant de la fin des années 1700, située en face de l’hôtel de ville actuel de Saint-Joseph-du-Lac, avait été mise en vente.
« Le contexte d’une boutique implique aussi la vente, mais nous aimions plus la découverte », de dire Paul Harvey pour expliquer qu’ils aient choisi de fermer boutique en 2020, en raison du temps et de l’énergie que la gestion d’une telle entreprise exigeait. Ils y ont toutefois rencontré, au fil des ans, de nombreux collectionneurs d’antiquités qu’ils visitent aujourd’hui dans le cadre de Perdu dans la poussière.
La télévision
C’est aussi grâce à leur boutique qu’Armand et Paul ont maintenant le plaisir de se retrouver devant les caméras de télévision. Lorsqu’ils possédaient leur boutique, quelques émissions y ont été tournées dont Design VIP, tout comme Les belles ordures et Cash cowboys.
« C’est la première fois qu’Armand et moi animons une émission de télévision. C’est sûr que nous apprivoisons encore cet environnement, mais nous devenons de plus en plus à l’aise au fil des tournages », indique Paul insistant pour nous dire que lors de certaines émissions, les spectateurs auront accès à des images et des situations « hors de l’ordinaire » !
« C’est d’ailleurs la raison pourquoi on a accepté de faire cette émission : faire découvrir aux gens des choses vers lesquelles ils ne sont pas nécessairement attirées habituellement », conclut-il
Perdu dans la poussière, le mardi à 21 h sur Historia.
MOTS-CLÉS
Rosemère
Saint-Joseph-du-Lac