Le mercredi 28 juillet, les policiers de la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville ont procédé à l’arrestation de Jacques Boudaou, un Lavallois de 45 ans qui opérait le commerce appartenant à une bannière bien connue et qui a été remplacé depuis, précise le sergent Martin Charron.
Le suspect a donc été arrêté sur les lieux mêmes où les gestes qu’on lui reproche auraient été commis. Le lendemain, soit le jeudi 29 juillet, il comparaissait au palais de justice de Saint-Jérôme sous six chefs d’accusation: deux chefs pour incitation à des contacts sexuels; deux chefs impliquant des contacts sexuels; et deux chefs d’agression sexuelle. Les victimes seraient deux jeunes filles d’âge mineur, des adolescentes, en fait.
Selon les informations fournies par la police, les évènements se seraient produits entre le mois de mai et le 28 juillet dernier. L’accusé aurait enjôlé ses victimes en leur offrant gratuitement certaines marchandises pour les inciter progressivement à avoir des contacts sexuels avec lui.
À la suite de sa comparution, l’accusé a été remis en liberté sous conditions sévères, en attente de son procès. La police ignore s’il pourrait y avoir d’autres présumées victimes. Toute personne qui détiendrait quelque information relativement à cette affaire est priée de communiquer avec le Bureau des renseignements criminels de la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville au 450-435-2421, poste 3423.

Et ce sont les lampadaires qui sont dans la mire des voleurs, lesquels n’ont que très peu d’efforts à fournir, semble-t-il, pour défaire le panneau qui se trouve à la base, couper les fils et déguerpir avec leur butin. «C’est un problème qui prend de l’ampleur», reconnaît le sergent Martin Charron, de la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville.
À preuve, les 13 dossiers encore actifs à la Régie depuis le début de l’année 2010 et les quelque 36 arrestations recensées pour l’ensemble des corps policiers de la Rive-Nord. Une constante, la majorité de ces vols sont commis à proximité ou dans des parcs, où l’on retrouve de bonnes concentrations de lampadaires.
Évidemment, comme ces lieux sont fréquentés le soir, les municipalités sont contraintes de réparer rapidement les équipements endommagés, pour des raisons évidentes de sécurité. Si des installations sportives s’y trouvent, il faut aussi s’empresser de fournir un éclairage adéquat.
Et les coûts sont pour le moins élevés. Dernièrement, TVA Nouvelles rapportait que les vols de métaux avaient occasionné 1,4 million de dollars de pertes chez Hydro-Québec, pour la seule année 2009. Sans compter que les voleurs courent des risques d’électrocution en commettant ce genre de vol.
Mais que font les voleurs avec les fils ainsi dérobés? «Ils brûlent la gaine plastifiée et vendent le cuivre à des receleurs de métaux», explique le sergent Charron, qui se demande bien si ces derniers posent des questions sur la provenance de la marchandise ou s’ils pratiquent une forme d’aveuglement volontaire.
Chose certaine, le problème ne semble pas en voie de se résoudre. «Malgré les arrestations, la criminalité se poursuit», continue le policier. Comme il ne semble pas y avoir de réseau ou de groupe organisé, nuance-t-il, il suffit d’arrêter un voleur pour qu’un autre s’active. En fait, le vol de fils de cuivre serait l’apanage de petits voleurs qui opèrent en solo, d’où la difficulté à endiguer le phénomène.
Le problème est tel, en fait, que les municipalités membres de la Régie de police ont récemment formé un comité chargé d’étudier la question et de proposer des solutions, à tout le moins de trouver des moyens efficaces de prévenir ces vols. «Cette façon de faire est en concordance avec l’approche communautaire que nous prônons à la Régie. Seule, la police ne peut parvenir à résoudre tous les crimes», conclut le sergent Charron qui incite les citoyens à signaler tout comportement suspect à la police.

Payant et difficile à contrer

Déception? «Je suis contente de mon expérience et de m’être rendue aussi loin dans l’aventure», affirme-t-elle. Décidément, cette jeune femme d’origine belgo-italienne tire satisfaction de son passage, mais ne s’arrête pas là pour autant!
Participer à l’émission peut constituer un défi en soi: 14 concurrents, aspirants-chefs qui doivent se démarquer lors des défis de créativité culinaire. Le grand gagnant remporte le prix de 50 000 $. 
Même si le jeu incite à une compétition saine, inutile de dire que le niveau de performance et de dépassement bat son plein! «Les défis étaient stressants et la semaine suivant ma sortie de l’émission, à l’heure habituelle du défi, j’ai ressenti ce stress!», dit Angélique. Un grand soulagement, malgré tous les instants mémorables qu’elle a pu passer en compagnie de son groupe. Un double soulagement peut-être, puisque l’ex-aspirante-chef avoue être sortie de sa zone de confort. Être devant les caméras peut parfois provoquer le malaise! 
Néanmoins, son expérience lui a révélé plusieurs aspects de sa personnalité: «On pense que parce que je maîtrise mon poste, je peux tout maîtriser en cuisine!», justifie Angélique. C’est ainsi que sa participation à l’émission lui a permis de se situer par rapport à ses forces et ses faiblesses dans le métier. D’ailleurs, les juges lui ont fait réaliser qu’elle accepte plutôt bien la critique. 
De son avis, c’est ce qui lui permet d’apprendre et d’avancer dans sa carrière. Elle s’est aussi permise de formuler une critique personnelle qui a été prise en considération, pour que l’émission puisse donner plus de formations aux cuisiniers à la prochaine saison. 
Passionnée de cuisine depuis toujours, ce n’est qu’en 2007 qu’Angélique a véritablement décidé d’entreprendre ses études à l’École hôtelière de Laval. Elle n’avait, pour ainsi dire, qu’une seule année d’expérience dans le domaine de la restauration, ce qui ne l’a toutefois pas empêché de se rendre jusque-là. 
À son retour de l’émission, elle a pu reprendre son poste de garde-manger (elle apprête la viande crue, le poulet, le poisson et confectionne les plats froids) qu’elle occupait au restaurant Le Mitoyen de Sainte-Dorothée depuis février 2009. Bien que le juge Laurent Godbout lui ait fait une proposition d’emploi intéressante, elle a jugé bon de récupérer son emploi, même si on lui a souvent suggéré de bouger pour prouver ses compétences. 
À savoir si l’émission a été un tremplin à sa carrière: «Le temps va déterminer si l’émission va m’avoir permis de me faire connaître», avance-t-elle. D’ici là, Angélique envisage de donner des cours de cuisine, et ce, au risque de se déplacer chez les gens. 
Comme on pourrait le dire, chaque chose en son temps. Si cela vous dit, les défis culinaires qui ont été remportés par les aspirants-chefs au fil des semaines sont disponibles sous la rubrique <Recettes> du site de l’émission: [www.radio-canada.ca/emissions/les_chefs/2010].

Angélique, de Mirabel, raconte son expérience

Un commerçant accusé d’agressions sexuelles sur des mineures

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Depuis le 19 septembre dernier, le «Nintendo Switch Online» a fait son entrée. Pour jouer en ligne avec sa console Nintendo Switch, sachez qu’il faut payer et être abonné au service. Il est offert au montant de 4,99 $ (1 mois), 9,99 $ (3 mois) ou 24,99 $ (12 mois). Il faut débourser 44,99 $ (12 mois) pour le forfait familial, pouvant contenir jusqu’à huit comptes. Si on fait un calcul rapide, avec seulement deux comptes, on rentabilise notre achat. 
Pour s’inscrire, il suffit de se rendre sur la boutique «eShop» et sélectionner dans le menu «Nintendo Switch Online» . À noter qu’un essai sans frais de sept jours est disponible. 
Certains jeux gratuits, tels que «Fortnite» , peuvent être joués en ligne sans abonnement. Les autres exigent un forfait, de manière à continuer de jouer à distance avec vos amis. 
Auparavant, seul le jeu «Splatoon 2» supportait les conversations, grâce à une application mobile (à installer sur un cellulaire). Dorénavant, cela inclut «Mario Kart 8 Deluxe» , «ARMS» et «Mario Tennis Aces» , ainsi que les prochains à venir. Encore là, une exception est faite pour «Fortnite» , puisqu’il est possible de parler avec les joueurs simplement en branchant un casque-micro directement sur la console. Preuve que la méthode préconisée par la firme japonaise est une décision d’affaires, et non une limitation du système. 
La majorité des jeux ont accès à la sauvegarde dans le nuage (cloud). Une fonctionnalité pratique en vue de les récupérer, si on perd l’appareil de divertissement ou lorsqu’on s’en procure un nouveau. Si on se désabonne du «Nintendo Swith Online» , les données seront conservées pour une période de six mois. 
Une liste de jeux offerts a été adaptée, afin de s’amuser avec des confrères en ligne. Actuellement, il y en a 20 de la gamme NES (Super Mario Bros, Balloon Fight, Ice Hockey et The Legend of Zelda) disponibles, mais il y a une multitude de jeux qui arriveront bientôt. Aucun détail n’a été annoncé à savoir si les plus récents modules du constructeur seront accessibles. 
Personnellement, je crois que ce modèle vaut la peine, surtout pour les consommateurs de jeux en ligne. Son prix très attrayant (deux fois moins cher que sur PS4 et Xbox One) est un atout à ne pas négliger. 
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Un tour d’horizon sur le nouvel abonnement maintenant offert

chronique techno

Nintendo

Kevin Hart est très en vogue ces temps-ci avec son spectacle humoristique. En 2017, il a été au générique de l’énorme succès «Jumanji: Bienvenue dans la jungle» (accompagné de Dwayne Johnson et Jack Black). Sa plus récente production, réalisée par Malcolm D. Lee, n’exploite pas à sa juste valeur le talent naturel du comédien. Pourtant, c’est un genre qu’il connaît bien, puisqu’il a dirigé des longs métrages tels que «Girls Trip» et «Film de peur 5» . 
Cette comédie raconte l’histoire de Teddy Walker, un décrocheur expert comme vendeur de BBQ, vivant au-dessus de ses moyens pour impressionner sa fiancée Lisa (Megalyn Echikunwoke). À la suite d’un accident dramatique au magasin, il doit compléter son diplôme d’études secondaires afin d’obtenir le travail qui lui a été promis auprès d’une entreprise financière. C’est à cet instant qu’il s’inscrit à un cours du soir. Il y fait la rencontre d’un groupe d’adultes inadaptés, qui ont tous le même but: réussir leurs examens de fin d’année. 
<h3>Un certain intérêt, sans plus</h3>
Les ingrédients sont en place dans le but de passer un bon moment, mais malheureusement, les covedettes de l’acteur principal n’arrivent pas à le suivre dans ses folleries. De plus, la relation romantique entre Teddy et Lisa disparaît plus le récit progresse, et celle qu’il a avec Carrie (Tiffany Haddish) manque de transparence. Malgré tout, il y a de bonnes scènes, notamment lors du cambriolage, au restaurant «Christian Chicken» et celle de l’arène de combats. 
Les acteurs de soutien comme Theresa (Mary Lynn Rajskub), une mère de trois jeunes enfants qui essaie de se convaincre qu’elle aime sa vie à la maison. Le second (Rob Riggle) incarne un collègue de classe pas très attentif aux instructions. Le dernier (Taram Killan) personnifie un directeur d’école aux méthodes peu conventionnelles, cherchant à se venger des malheurs que Teddy lui a fait subir lorsqu’ils étaient des étudiants réguliers. Grâce à ce talent déployé de chacun, j’ai eu, à quelques instants, un certain intérêt. 
Dans l’ensemble, voulant plaire à un large public, le résultat final ne dépasse pas la note de passage. 
La semaine prochaine, il sera question du film «Venom» . 
D’ici là, découvrez le site [<a href="http://cine-techno.com" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">http://cine-techno.com</a>], afin de consulter les critiques et l’actualité DVD et Blu-ray. 
Ma note: 6/10

Un retour à l’école atteignant seulement la note de passage

comédie

Critique cinéma

Les plus vieux d’entre vous se souviendront qu’on pouvait s’amuser à Toki dans les salles d’arcade, dans les années 1980. Il a été adapté sur de multiples consoles telles que Amiga, Atari ST, Commodore 64, Sega Genesis, Nintendo Entertainment System et Atari Lynx. On peut maintenant y jouer sur la Nintendo Switch (une exclusivité), en lui ayant offert une cure de rajeunissement. 
Comme à l’époque, l’histoire demeure minimaliste. On personnifie Toki, un guerrier vivant au milieu de la jungle, en compagnie de sa femme Miho. Jusqu’au moment où le sorcier vaudou Vookimedlo, ainsi que l’ignoble démon Bashtar, la kidnappent et transforment son amoureux en chimpanzé! Ce dernier doit alors sauver sa dulcinée, et faire face à divers ennemis et obstacles. 
<h3>Des graphismes à l’ancienne</h3>
Malgré sa lenteur à se déplacer, notre singe marche, saute, nage et grimpe. Il se défend contre ses agresseurs en crachant de petites boules de salive. 
D’arriver à la fin et d’éviter les embûches n’étaient pas une mince affaire, et plusieurs se sont découragés. Cette caractéristique est toujours d’actualité. Dorénavant, inutile d’y insérer des pièces de monnaie. Un achat unique et on utilise le nombre de «vie» et de «continue» attitré au niveau de difficulté sélectionnée. 
En dépit de son challenge corsé, allongeant sa durée de vie, le jeu se termine assez promptement, en traversant les six parcours originaux. C’est dommage que les développeurs n’en aient pas inclus de nouveaux. 
Visuellement, j’ai été séduit par ses graphismes à l’ancienne, remis au goût du jour. C’est également, le cas pour son animation simpliste des personnages, sa musique, et son bruitage nous rappelant ceux d’autrefois. 
Toki est un jeu qui mérite qu’on s’y attarde, même s’il est ardu et rapide à compléter. J’espère qu’il aura suffisamment de succès, de manière à ce que ses concepteurs proposent du contenu supplémentaire. Si c’est le cas, je croise les doigts afin qu’il puisse être téléchargé gratuitement. 
Ma note: 7/10

Nintendo Switch

Un jeu ardu et… rapide à compléter

C&rsquo;est le 30 août dernier, à Blainville, pour la deuxième année consécutive et sous la coprésidence d&rsquo;honneur du maire de Blainville, Richard Perreault, et du directeur général du Centre intégré de santé et services sociaux (CISSS) des Laurentides, Jean-François Foisy, que s&rsquo;est déroulée la 3e édition de la Course familiale Drapeau et Deschambault.
«J&rsquo;ai deux grands-parents qui ont fini leurs jours à Drapeau-Deschambault. C&rsquo;est une cause importante à soutenir. Tout comme celle de l&rsquo;éduction de nos jeunes hockeyeurs», a déclaré M. Perreault. «Cet argent amassé nous permet de soutenir nos résidents. C&rsquo;est grâce à la Fondation qu&rsquo;on réussit à faire un peu plus pour nos aînés», a renchéri M. Foisy.
1, 2, 5 et 10 kilomètres
Quatre parcours étaient proposés aux participants, soit 1, 2, 5 ou 10 kilomètres. Et pour la première fois, tout le monde a été déclaré gagnant! «Nous avons remis des médailles à tous les participants», a indiqué Jacynthe Bertrand, coordonatrice des évènements à la Fondation.
La formule demeure toutefois à être revue l&rsquo;année prochaine, les résultats étant finalement plus importants pour les coureurs qu&rsquo;on le pensait. «Nous allons en discuter lors de notre rencontre bilan», a fait savoir Mme Bertrand. Même chose pour la date de l&rsquo;évènement, déjà annoncée pour le 28 août 2016, mais qui, somme toute, est peut-être trop proche de celle de la rentrée scolaire. «Nous avons eu le même nombre de coureurs que l&rsquo;an dernier et les bénévoles sont aussi nombreux», note toutefois Mme Bertrand.
Mentionnons que la somme amassée au profit de la Fondation Drapeau et Deschambault permettra diverses interventions en soutien aux personnes en perte d’autonomie des centres Hubert-Maisonneuve de Rosemère et Drapeau-Deschambault de Sainte-Thérèse.
Quant au montant remis au Fonds d&rsquo;études de l&rsquo;Armada, il servira à défrayer l’embauche d’un tuteur. Tous les joueurs de l&rsquo;Armada étaient présents lors de la course. Leur association à la course depuis deux ans demeure d&rsquo;ailleurs une certitude pour l&rsquo;avenir de l&rsquo;évènement. «La population apprécie la participation de l&rsquo;Armada», a conclu Mme Bertrand.

Course familiale Drapeau et Deschambault: une course à 15 000 $

Félix Pinel a fait état notamment d’un récent sondage CROP, où on disait que les adversaires du Bloc détenaient une«avance insurmontable».
«Sauf que lorsque je rencontre les gens, ce n’est pas ça que je vois», dit-il, soulignant tout de même qu’il sollicitait le concours de bénévoles sympathisants à la cause souverainiste pour obtenir un mandat à Ottawa, le 19 octobre prochain. «Nous avons besoin d’aide pour les multiples tâches de cette campagne», dit-il, rappelant qu’il avait été le premier candidat dans Rivière-des-Mille-Îles à avoir déposé son bulletin de candidatures.
Ensuite, le candidat bloquiste de Rivière-des-Mille-Îles, qui a d’ailleurs été un des organisateurs de Daniel Goyer, lorsque ce dernier s’est présenté comme candidat pour le Parti québécois de Deux-Montagnes, a parlé du projet d’indépendance du Québec, qu’il compte soutenir à bout de bras. «Le Canada, c’est un beau et grand pays, mais ce n’est plus le mien. Nos intérêts sont de plus en plus éloignés. Le Canada, c’est le pays du pétrole, alors que le Québec, c’est le pays de l’électricité.»
Il estime aussi que le projet de pipeline de pétrole ne sera pas utile à la population du Québec: «Ce projet, ça sert leurs intérêts à eux, et pas le nôtre. Il faut dire non à ça. Et notre première tâche pour y arriver, c’est de gagner cette élection.»
Quant à l’élection d’une députée du Nouveau parti démocratique (NPD) dans Rivière-des-Mille-Îles aux derniers suffrages, il estime que «c’est de cette façon-là que Stephen Harper est devenu majoritaire et qu’il s’est débarrassé du Bloc québécois. Si on veut se débarrasser de Stephen Harper, le meilleur moyen, c’est de sortir de la fédération, et ça commence avec le Bloc.»
Il a par ailleurs sollicité l’appui financier des forces vives souverainistes. «Nous avons besoin des gens et nous avons besoin de contributions. L’argent, c’est le nerf de la guerre dans une campagne qui sera comme un marathon.»
Il a ensuite rappelé son premier engagement électoral, soit de mettre sur pied deux bureaux de comté (l’un pour Saint-Eustache et Deux-Montagnes et l’autre pour Boisbriand et Rosemère) dans le respect de la capacité de payer des citoyens, et ce, pour tenir compte des deux réalités. Il a par la suite dévoilé un deuxième engagement, soit de tout faire afin que la source d’approvisionnement en eau potable à la rivière des Mille Îles soit protégée d’un éventuel déversement pétrolier. Il a aussi lancé un message aux représentants des autres partis. «Ces personnes-là, je le dis, ce sont de bonnes personnes, a-t-il dit, en tout respect envers ses adversaires, mais sont-ils prêts à mettre leur siège en jeu pour assurer l’approvisionnement en eau?»
Résidant de la région depuis une dizaine d’années, M. Pinel est père de deux garçons et est enseignant au secondaire. Il gravite autour du monde politique souverainiste depuis 1997.

Candidat bloquiste Félix Pinel: «Les intérêts du Québec et du Canada de plus en plus éloignés»

Depuis la présentation de la première édition de cet événement que Julie caresse le rêve d’y prendre part. Ce n’est toutefois qu’en août dernier, voyant poindre la quarantaine, qu’elle s’est décidée à faire un pas de plus lorsqu’elle a publié une invitation officielle sur sa page Facebook.
«J’ai lancé un appel à toutes, spécifiant que je cherchais quelqu’un pour m’accompagner», raconte-t-elle. Quelques personnes lui ont alors signifié leur intérêt, mais son choix s’est finalement arrêté sur Judith, une ancienne collègue de travail qui réside sur la Rive-Sud de Montréal. Quelques jours plus tard, les deux amies se serraient la pince. Leur aventure débutait.
«Nous sommes toutes les deux mamans de deux jeunes enfants. Tout en ayant de forts caractères, nous connaissons nos qualités et nos défauts et nous nous vouons un respect mutuel», a mentionné Julie pour expliquer son choix.
Collectes de fonds par-dessus collectes
Julie et Judith, ou les JU2 Rêve des Sables, nom qu’elles ont choisi pour leur équipage, estiment à plus de 25 000 $ la somme nécessaire à leur participation au Trophée Roses des Sables. Elles ont donc multiplié les collectes de fonds depuis un an afin d’assurer leur départ.
Souper spaghetti, emballage de la marchandise au magasin SAIL de Laval, encans de divers objets, comme un manteau de marque Canada Goose, sur leur page Facebook, ne sont là que quelques exemples des efforts qu’elles ont déployés.
«On le fait pour se dépasser. Nous avons soif d’aventure. Nous sommes des globes-trotteuses dans l’âme», de dire Julie pour justifier le fait que le duo n’ait jamais baissé les bras.
«On y va pour gagner, bien sûr, mais avant tout, on s’est promis qu’on aurait du plaisir. Nous voyons cette aventure comme une parenthèse dans nos vies de fou, comme un moment pour penser à nous», a-t-elle ajouté.
Si les deux Roses parviennent à surpasser leur objectif de 25 000 $, elles ont déjà décidé que les sommes excédentaires seraient remises à la Fondation Jasmin Roy, la lutte contre l’intimidation étant une cause qui leur tient à cœur.
D’ici leur départ, d’autres activités bénéfices sont donc prévues. Du 9 au 13 septembre, Julie et Judith retourneront une dernière fois jouer les emballeuses chez SAIL, tandis que le 26 septembre, elles invitent la population à participer à une course ou à une marche de cinq kilomètres dans le Vieux Montréal. Ce sera là leur dernière collecte de fonds.
Pour les encourager, il suffit de visiter leur page Facebook «Les JU2 – Trophée Roses des Sables» ou d’envoyer un courriel à lesju2revedesable@hotmail.com.

Roses des Sables: Julie Moreau s’apprête à conquérir le désert

Il s&rsquo;agit du même suspect qui avait, la veille, commis deux autres vols qualifiés, soit le premier, vers 16 h 20 dans un magasin de Rosemère, et le second, près d’une heure plus tard dans une pharmacie de Sainte-Thérèse.
Le 6 septembre, le suspect s’est présenté au centre commercial, dans une bijouterie. Il portait alors un déguisement, soit une perruque noire, une casquette et des lunettes de soleil. C’est en raison de son allure suspecte, que l’une des vendeuses a contacté la sécurité pour signaler la présence de l&rsquo;individu louche.
Le suspect s’est ensuite dirigé vers un autre commerce, et c’est à cet endroit qu’il a commis le vol qualifié pour ensuite être interpellé par les agents de sécurité. Pris sur le fait, le voleur a alors pointé une arme dans leur direction avant de quitter les lieux.
Les policiers ont suivi le véhicule suspect jusqu&rsquo;au moment où le fuyard a fait une fausse manœuvre sur l’autoroute 13, ce qui lui a fait perdre le contrôle de son véhicule. Il a alors été arrêté. Dans le véhicule, les policiers ont trouvé deux armes à feu (arme à air comprimé 357 magnum et des projectiles ainsi qu&rsquo;un pistolet à air comprimé de style 9 mm). De plus, les pièces de déguisement utilisées par le suspect ont également été saisies ainsi que des cigarettes de contrebande et des médicaments sans ordonnance.
« Heureusement, personne n’a été blessé, nous tenons à souligner les très bons réflexes des victimes qui ont su garder leur calme et contacter les autorités » a conclu le sergent Charron de la RIPTB.
Joël De Montigny a comparu le 8 septembre au Palais de justice de Saint-Jérôme sous dix chefs d’accusation à la suite de son arrestation.

Arrêté après avoir pointé une arme sur des agents de sécurité

«Nous avons encore 40 jours de campagne devant nous. Nous devons reprendre notre circonscription pour pouvoir s&rsquo;affirmer à Ottawa», a-t-il déclaré d&rsquo;entrée de jeu.
Dans un long discours axé sur la nécessité pour le Québec de retrouver sa voix à la Chambre des communes, et dans un contexte où la morosité, l&rsquo;exaspération et le cynisme sont devenus notre pain quotidien, M. Marginean croit que l&rsquo;espoir est permis et qu&rsquo;il peut renaître. «On [le Bloc Québécois] peut amener les gens à rallumer la flamme. On a 40 jours devant nous», a-t-il répété.
Le vote de la différence
Candidat dans Thérèse-De Blainville, l&rsquo;une des trois nouvelles circonscriptions du Québec qui regroupe, rappelons-le, Blainville (avec 54 % des électeurs), Bois-des-Filion, Lorraine et Sainte-Thérèse, M. Marginean croit que seul le vote souverainiste pourra faire une différence. Dans tel cas, juge M. Marginean, «cette élection, elle est gagnable.»
Reconnaissant que les trois autres candidats de la circonscription sont aussi des gens de la place (Alain Giguère NPD, Ramez Ayoub PLC et Manuel Puga PCC), M. Maginean, sans toutefois les nommer, a tout de même écorché chacun d&rsquo;eux en plaidant que le premier a visiblement de la misère à suivre son chef, que le second a promis d&rsquo;aller chercher de l&rsquo;argent pour l&rsquo;autoroute 19 «parce qu&rsquo;il a des chums à Ottawa», et que le troisième ne sait pas ce qu&rsquo;il fait là.
Poursuivant, M. Marginean a souligné que voter pour le Bloc Québécois, c&rsquo;est dire non aux pipelines et aux sables bitumineux de l&rsquo;Alberta, non au voile intégral, non à la destruction du registre des armes à feu, non à l&rsquo;arrogance des sociétés de la Couronne, en particulier Postes Canada et non au gaspillage indécent. Voter pour le Bloc, a-t-il ajouté, c&rsquo;est dire oui au respect de notre nation, de notre langue et de notre culture, oui à l&rsquo;Assemblée nationale, au contrôle de notre économie, à nos familles, à nos enfants et à nos aînés. «C&rsquo;est simple, il faut que les gens aillent voter. Et le Bloc Québécois est la seule option qui nous assure une véritable représentation à Ottawa», a-t-il conclu.
Le local électoral d&rsquo;Alain Marginean est situé au 212, boulevard du Curé-Labelle, bureau 101, à Sainte-Thérèse.

Bloc québécois: Alain Marginean invite les électeurs à aller voter

M. Galipeau a déjà été suivi pour des problèmes de santé mentale et serait parti sans ses médicaments.  Il a été vu pour la dernière fois le vendredi 11 septembre, vers 18 h,  alors qu`il quittait son logement de la 8E avenue, à Deux-Montagnes.
Homme de race blanche, mesurant 5 pieds 8 pouces et pesant 175 livres, il portait un jean noir au moment de sa disparition ainsi qu’un manteau vert de style camouflage. Il porterait des lunettes et arborerait la moustache et barbichette.
La disparition de M. Galipeau fut signalée aux policiers après que ce dernier ne soit pas revenu en soirée.  Il aurait quitté avec sa brosse à dents seulement.  Sans nouvelles, ses proches s’inquiètent pour sa santé et sa sécurité.  Certains propos tenus par le disparu les laissent croire qu’il pourrait se retrouver dans la rue à Montréal. 
Toute personne ayant aperçu cet homme ou qui aurait des renseignements au sujet de sa disparition est priée de communiquer avec la Régie de police du lac des Deux-Montagnes au 450 974-5301 ou de composer le 911 le plus rapidement possible.

Un citoyen de Deux-Montagnes est recherché RETROUVÉ!

Dans le même litige, la Ville réclamait à Consortium MR une somme de 514 390,98 $ en lien avec des retards dans la livraison et la certification LEED du poste de police. «C&rsquo;est un litige qui datait déjà depuis quelques années et qu&rsquo;on a réussi à régler dans les dernières semaines», a confirmé le maire, Richard Perreault. Plus de 200 directives de changement ont marqué ce projet. Les travaux de construction du poste de police se sont terminés en 2009. Le litige perdurait quant à lui depuis 2012.
Selon les explications du directeur du génie, Gaston Courtemanche, l&rsquo;entente de règlement s&rsquo;élève à 300 000 $. De ce montant, 200 000 $ seront assumés par la Ville. «Nous devions déjà environ 150 000 $ pour des travaux réalisés non payés. La Ville a décidé d&rsquo;ajouter une somme de 50 000 $ qui correspond essentiellement à des frais d&rsquo;avocats et de cour qu&rsquo;on aurait dû assumer si on avait été en procès», calcule-t-il.
Le solde, soit 100 000 $, sera assumé par les consultants de la Ville qui ont été impliqués dans ce projet. «Nos consultants ont contribué pour une somme de 100 000 $ en admettant que leur travail n&rsquo;avait pas été à la hauteur», a indiqué M. Courtemanche.
Une Conférence de règlement à l&rsquo;amiable (CRA), tenue le 19 juin dernier, sous la présidence de l’honorable Chantal Corriveau, juge à la Cour supérieure du Québec, et en présence de toutes les parties impliquées et leurs procureurs, a permis le dépôt d&rsquo;une convention de règlement hors Cour.
Lors de la séance du 7 juillet dernier, le conseil municipal a accepté cette convention, autorisant par le fait même le paiement à Consortium M.R. d’une somme de 200 000 $ à titre de paiement final et intégral, en capital, intérêts et frais de toutes sommes dues par la Ville de Blainville à cette entreprise.

Construction du nouveau poste de police: Blainville et Consortium M.R. règlent à l’amiable

M. Bourgon ne joue pas à la loterie de façon assidue, lui qui attend généralement que la cagnotte de Lotto Max atteigne 50 M $ pour tenter sa chance. C’était le cas, le 29 mai, un tirage pour lequel il détenait quatre billets. Alors que le premier de ces billets lui a permis de gagner deux dollars et que les deux suivants se sont avérés non gagnants, c’est le quatrième billet qui allait assurer son avenir.
«Lorsque j’ai remis le billet gagnant à la caissière, a-t-il raconté, lors d’une fête organisée en son honneur par Loto-Québec, le 9 juillet, chez Kinzo à Saint-Jérôme, elle s’est mise à crier à tous les clients que je gagnais un million de dollars, a poursuivi le nouveau millionnaire. En revenant vers ma voiture, je me suis retourné pour m’apercevoir que plein de gens me regardaient à travers la fenêtre.»
Prudent, M. Bourgon s’est doté, dès le lendemain, d’un coffret de sûreté auprès d’une institution financière et y a laissé le billet gagnant pendant deux semaines, le temps de réfléchir à ce qu’il allait faire de cet argent.
C’est sa fille, à qui il avait annoncé la bonne nouvelle, une quinzaine de jours plus tôt, qui l’a appelé pour le prévenir que Loto-Québec annonçait une mise non réclamée sur sa page Facebook et qu’il était donc recherché. «Heureusement, il était recherché par la LQ et non par la SQ !», a blagué à ce sujet Yves Corbeil, figure de proue de Loto-Québec, présent à Saint-Jérôme pour féliciter le gagnant.
Avec un million de dollars en poche, M. Bourgon compte maintenant s’acheter un véhicule de type cabriolet, «une voiture usagée», a-t-il tenu à préciser, et vivre pleinement sa retraite… qu’il a devancée d’une année.
Les Laurentides : une région chanceuse
Depuis 2009, année de la création de la loterie Lotto Max, plus de 908 M $ ont été remportés par des Québécois. Pas moins de 24 résidants de la région des Laurentides ont par ailleurs remporté un minimum d’un million de dollars durant cette même période.
Loterie pancanadienne qui permet donc d’offrir des gros lots de cet ordre, Loto Max en offrira encore davantage dès le tirage du vendredi 17 juillet, alors qu’une nouvelle structure de lots fera passer le gros lot de 50 à 60 M $.
Les Maxmillions, tels que celui remporté par M. Bourgon, continueront d’être offerts dès que le gros lot atteindra 50 M $ et augmenteront lorsque celui-ci ne sera pas remporté.
Soulignons que le billet gagnant de M. Bourgon provient du Marché Express Esso situé au 166, rue Turgeon à Sainte-Thérèse. Ce détaillant recevra un lot de 10 000 $, soit l’équivalent de 1 % du gain.

Un Thérésien est plus riche d’un million de dollars

Intervenante communautaire au Centre d’action bénévole Solange-Beauchamp (CABSB), Sylvie Desrochers connaît bien la chanson. Non seulement a-t-elle assisté sa mère dans les 20 dernières années de sa vie, elle côtoie régulièrement ses semblables à titre de responsable du projet de soutien psychosocial aux proches aidants dispensé par l’organisme.
Ce projet, qui vient d’obtenir une subvention de 32 000 $ de <a href="http://www.lappui.org/laurentides">l’Appui Laurentides</a>, permettra d’élargir l’offre de services dès l’automne prochain. Ainsi, des groupes de soutiens seront formés, des ateliers thématiques et de ressourcement seront mis sur pied, en plus de la bonification de certaines formations comme le PDSB (Principes pour le déplacement sécuritaire des bénéficiaires), une méthode qui permet d’éviter les blessures, autant pour la personne qu’on aide que pour soi-même.
D’ici là, on peut obtenir en tout temps du soutien psychosocial, au CABSB, un luxe (gratuit) que beaucoup de proches aidants hésitent pourtant à s’offrir. «Les gens attendent d’être à bout. Comme si demander de l’aide équivalait à un échec», note Sylvie Desrochers en énumérant les facteurs qui nourrissent insidieusement cette impression, à commencer par la culpabilité et une mauvaise compréhension de la situation.
C’est qu’au départ, le proche aidant a le sentiment qu’il a tout ce qu’il faut pour soutenir la personne malade (un ami, un conjoint, un parent). Mais peu importe le temps qu’on y met, s’occuper d’une personne malade bouleverse notre vie, provoque un déséquilibre dans nos relations avec les autres et avec soi-même.
C’est sans compter que la personne aidée sera complètement transformée par la maladie. Physiquement, bien sûr, mais aussi psychologiquement. On a parfois devant soi une personne qu’on ne reconnaît plus, qui adopte des comportements qui nous déroutent. Derrière l’agressivité qui parfois se manifeste, il y a toujours un besoin qui n’a pas été comblé. «Qu’y a-t-il derrière ce comportement?», questionne Sylvie Desrochers.
«Changer la vision que nous avions de la personne, partir de ce qu’elle est devenue au lieu de ce qu’elle a perdu, voilà qui peut aider», suggère notamment Mme Desrochers, pour qui la relation aidé-aidant n’apporte pas que des désagréments. «Au contraire, dit-elle, le rôle du proche aidant est très valorisant. Ce qu’il fait permet à un proche d’être bien, c’est un accomplissement qui n’est pas exempt de beaux moments d’amour». Et en plus, ça permet à la personne de demeurer à la maison, ajoute l’intervenante en faisant remarquer que l’éventualité d’un placement en résidence est un facteur d’angoisse considérable.
Mais voilà, l’humain étant ce qu’il est, ce don de soi l’amènera à s’oublier, ce qui n’est pas sans conséquence sur le moral. Comprendre ses limites, reconnaître ses émotions, apprendre à s’adapter à la situation, voilà quelques-unes des pistes sur lesquelles on vous guidera si vous faites appel au CABSB.
On vous apprendra aussi à respirer, à diminuer votre stress, tout comme on vous informera sur des choses aussi pointues que la fiscalité et les crédits d’impôt. On vous enseignera également à penser à vous. «Il faut que le proche aidant trouve du temps pour lui. Il doit se divertir, s’amuser, se faire plaisir. Son plus grand besoin demeure toujours le répit», indique l’intervenante.
Le répit, voilà qui fait aussi partie de l’offre, au CABSB. Mais n’attendez pas d’être au bout du rouleau : 450-430-5056 [<a href="Le%20répit,%20voilà%20qui%20fait%20aussi%20partie%20de%20l’offre,%20au%20CABSB.%20Mais%20n’attendez%20pas%20d’être%20au%20bout%20du%20rouleau%20:%20450-430-5056%20[www.cab-solange-beauchamp.com].">www.cab-solange-beauchamp.com</a>].

De l’aide pour les proches aidants d’aînés: n’attendez pas d’être au bout du rouleau

«Confirmant son statut de parti pour les contribuables et pour les familles, le chef de la Coalition Avenir Québec, M. Legault, a annoncé qu’au cours d’un premier mandat, un gouvernement caquiste offrira aux familles de la classe moyenne et aux contribuables québécois, un répit fiscal significatif en éliminant progressivement la taxe santé et la taxe scolaire. L’abolition de ces deux taxes remettra 1 000 $ dans les poches des familles de la classe moyenne au Québec, sans compromettre d’aucune façon l’atteinte de l’équilibre budgétaire et le maintien de l’accessibilité à des services de qualité. Une excellente nouvelle pour la réalité quotidienne des familles de la circonscription. Une fois de plus, la CAQ démontre qu’elle répond aux besoins financiers et quotidiens des gens qui travaillent, élèvent une famille, payent des services publics, mais qui en veulent plus pour leur argent», a déclaré Mario Laframboise.
Conciliation travail–famille
Pour ce dernier, une autre priorité pour les familles est de pouvoir concilier le travail et les responsabilités familiales. Le Québec s’est doté au cours des dernières années d’un système de garderies à contribution réduite qui présente, dit-il, de grandes qualités. «La hausse brutale des frais de garde annoncée dans le dernier budget péquiste est inacceptable»,nuance toutefois le candidat de la CAQ dans Blainville.
«Cette hausse équivaut à 1 000 $ pour une famille de deux enfants. Un gouvernement de la Coalition Avenir Québec annulera cette hausse en limitant l’augmentation des frais de garde au niveau de l’inflation. Par ailleurs, un problème récurrent pour les familles est le manque de places en garderie. Cette situation pourrait être réglée plus rapidement que ne l’ont proposé les gouvernements du PQ et du PLQ, en faisant appel aux places vacantes dans les garderies du secteur privé. Il faut agir de manière ciblée pour répondre aux besoins les plus pressants de nos familles», indique Mario Laframboise.
PQ-PLQ: manque de vision
Pour le candidat caquiste, les deux vieux partis traditionnels font preuve d’un manque de vision.
«D’une part, le PQ qui, après 18 mois de gouvernance sous le signe de promesses non-tenues et de tergiversations, a continué la mauvaise gestion des finances publiques avec des hausses de taxes et de tarifs en plus du système de santé déficient. Lors de son passage dans la région, le 17 mars dernier, accompagnée de sa candidate péquiste dans Blainville, Pauline Marois a déclaré que son gouvernement avait travaillé fort pour que le patient devienne la priorité numéro en soins de santé. J’interpelle la candidate du PQ dans Blainville : où devront couper les familles de Blainville pour joindre les deux bouts? Et que répond-t-elle aux citoyens de la circonscription qui sont sur une liste d’attente depuis des années et qui n’ont pas accès un médecin de famille? D’autre part, le PLQ, qui a été au pouvoir pendant 9 ans, sous le signe de la corruption et de la collusion et qui présente une candidate qui vient d’être reconnue coupable* par le DGEQ d’avoir commis une infraction lors de l’élection municipale de 2009», a déploré M. Laframboise. (NDLR : *Marie-Claude Collin a reçu un constat d’infraction du DGEQ pour avoir excédé de 150 $, en 2009, la limite des contributions permises à un parti politique. Pour cela, le DGE lui a imposé une amende de 500 $, plus les frais, ce qui totalise 652 $).
Enfin, Mario Laframboise se dit convaincu que la CAQ est le seul parti qui propose des solutions concrètes pour les familles de Blainville.
«Pour toutes ces raisons, je demande aux électeurs et aux électrices de Blainville d’appuyer la Coalition Avenir Québec. Le seul parti qui propose des solutions innovatrices, courageuses et prometteuses pour relancer le Québec et le sortir de la torpeur dans laquelle les deux vieux partis l’ont laissé au cours des 40 dernières années. Vous pouvez compter sur moi pour faire avancer toutes ces idées constructives le 7 avril prochain», a conclu Mario Laframboise, qui vous invite à visiter sa page Facebook, au [www.fb.com/laframboise.coalition] et son comité électoral, au 220, boulevard Curé-Labelle, bureau 200, à Ste-Thérèse. Tél. : 450 951-2609.

Mario Laframboise: au service des familles de Blainville

Aussi, un nouveau venu s’est officiellement manifesté dans Mirabel en la personne d’Andre Linskiy qui sera l’un des 62 candidats d’Équipe Adrien Pouliot – Parti conservateur du Québec en prévision du scrutin du 7 avril prochain.
Denise Beaudoin: école primaire et santé
Ainsi, Denise Beaudoin a pris l’engagement de travailler pour que le secteur du Domaine-Vert Nord, à Mirabel, soit doté, dans un premier temps, d’une école primaire de quelque 600 places. Selon la candidate du Parti québécois (PQ), ce secteur est en pleine expansion, si bien qu&rsquo;environ 20 000 résidants y habiteront. Aussi, ce secteur, choisi par les jeunes familles, fait face, toujours selon Mme Beaudoin, à une problématique sans précédent en ce qui a trait à l&rsquo;accès à un établissement scolaire primaire.
Elle a aussi mentionné qu’elle visera, dans un prochain mandat, à augmenter l&rsquo;accessibilité aux soins de santé de proximité dans sa circonscription. Déjà, elle dit avoir contribué, par ses efforts, à une bonification de l’offre de services du CLSC de Saint-Augustin et aux récentes annonces du ministre Réjean Hébert à l’Hôpital de Saint-Eustache et à l’Hôpital régional de Saint-Jérôme en matière d’agrandissement, d’investissements en équipements et d’urgence. «J’appuierai sans réserve tous les efforts que fera un gouvernement du PQ au sujet des groupes de médecine familiale pour leur implantation sur le territoire de la circonscription», a‑t‑elle fait savoir.
Sylvie D’Amours: Une charte des contribuables
De son côté, la candidate de la Coalition avenir Québec (CAQ), Sylvie D’Amours, a profité du passage de son chef François Legault à Saint-Eustache, lundi dernier, pour réitérer leur volonté ferme d’adopter une charte des contribuables, et cela «pour exprimer clairement que le gouvernement du Québec entend dorénavant manifester plus de respect, plus de transparence et plus de retenue dans ses rapports avec ses contribuables».
«Nous l’avons dit et redit depuis des semaines, voire des mois, les contribuables sont étouffés et ils sont tannés de payer toujours plus pour obtenir toujours moins. La baisse de taxes de 1 000 $ pour les familles et la Charte des contribuables que nous offrons sont deux mesures concrètes qui défendront les familles et la classe moyenne québécoise», a‑t‑elle fait valoir, tout en insistant sur le fait que la CAQ s’engage, dans cet esprit, à ce qu’aucun impôt, taxe ou tarif ne soit augmenté à un niveau supérieur au taux d’inflation pour les quatre prochaines années.
Andre Linskiy: candidat conservateur
Par ailleurs, Andre Linskiy s’est ajouté à la liste des quatre candidats déjà en lice et représentera donc, dans la circonscription de Mirabel, le Parti conservateur du Québec (PCQ) dirigée par Adrien Pouliot.
Résidant de Mirabel, père de deux enfants et occupant présentement un poste de supervision dans une compagnie d&rsquo;assurances, Andre Linskiy a indiqué que sa formation souhaite redonner aux parents le contrôle des écoles en rendant celles‑ci autonomes. La formation conservatrice compte ainsi augmenter les responsabilités des conseils d’établissement, quitte à en faire de véritables conseils d’administration. Il renforcera aussi le rôle des directions d’écoles afin qu’elles puissent exercer pleinement leur leadership en matière de pédagogie et d’administration.
«J&rsquo;ai rejoint [l’équipe conservatrice] parce que je crois que le programme du parti apporte les solutions dont le Québec a besoin», a assuré le candidat conservateur.

Campagne électorale dans Mirabel: école primaire, santé, charte des contribuables et nouveau candidat

«Un député au service de ses citoyens est non seulement souhaitable, mais nécessaire dans le contexte actuel où règne encore un cynisme alimenté par un fond de corruption et de collusion», affirme-t-il..
Selon le candidat, la vigueur de notre communauté, tant sur le plan économique, environnemental, communautaire, culturel ou entrepreneurial, est le résultat d’une d’implication riche et d’un dynamisme certain. «La diversité a valeur d’enrichissement et ne peut qu’être la voie d’une nation ouverte et riche de l’apport de ses différences. Option nationale croit que c’est sur cette base, soit celle de l’ouverture aux communautés et à la valorisation des actions citoyennes, que se trouve la voie du succès de l’amélioration de la qualité de vie des citoyens», pense M. Marginean.
Tout en reconnaissant les actions continues et les efforts significatifs des instances municipales et des organisations à vocation jeunesse qui ont été réalisés ces dernières années, concernant la vie démocratique et la participation citoyenne, M. Marginean estime que la participation des jeunes à cette vie démocratique, en particulier à la chose politique, demeure néanmoins un défi important. «Faut-il rappeler les taux de participation catastrophiques des moins de 30 ans aux dernières élections, toutes élections confondues?», de relever le candidat.
Celui-ci fait d’ailleurs remarquer qu’Option nationale est une jeune formation politique composée en très grande partie de jeunes qui ont une place entière sans être confinés dans des commissions jeunesses de toute nature. Pour reprendre les paroles de Sol Zanetti, chef d’Option nationale, lors de sa dernière visite dans les Basses-Laurentides : «Les jeunes ne sont pas des plantes vertes ou des mascottes de partis politiques». Pour M. marginean, il importe donc, à cet effet, de valoriser leur implication et de susciter leur engouement aux affaires publiques.
Option nationale se dit fière de son travail de pédagogie politique et entend le poursuivre de façon soutenue auprès des jeunes de la communauté en lançant un appel à la poursuite de la mobilisation et en encourageant tous les organismes et institutions scolaires et communautaires à s’y impliquer.
«Voter est un droit, mais aussi un devoir de citoyen», termine Alain Marginean.

Option nationale: participation citoyenne, vote des jeunes et ouverture aux communautés

agenda

Agenda d’ici – Semaine du 11 mai 2022

Dans le but de créer des équipes mixtes d&rsquo;interventions psychosociales et policières de proximité dans la région des Laurentides, le gouvernement du Québec investit 516&nbsp;400 $.



Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux,&nbsp;Lionel Carmant, était de passage à Saint-Jérôme et accompagné du député Youri Chassin, vendredi matin dernier pour annoncer la nouvelle du déploiement



Une réponse adaptée



Les pratiques ainsi mises de l’avant consistent, de façon générale, à joindre une intervention psychosociale à une intervention policière.



«&nbsp;Ce projet est issu de l&rsquo;une des mesures du&nbsp;<a href="https://c212.net/c/link/?t=0&amp;l=fr&amp;o=3528672-1&amp;h=2513238338&amp;u=https%3A%2F%2Fpublications.msss.gouv.qc.ca%2Fmsss%2Fdocument-003301%2F&amp;a=Plan+d%27action+interminist%C3%A9riel+en+sant%C3%A9+mentale+2022%E2%80%932026" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Plan d&rsquo;action interministériel en santé mentale 2022-2026&nbsp;</a><a href="https://c212.net/c/link/?t=0&amp;l=fr&amp;o=3528672-1&amp;h=2513238338&amp;u=https%3A%2F%2Fpublications.msss.gouv.qc.ca%2Fmsss%2Fdocument-003301%2F&amp;a=Plan+d%27action+interminist%C3%A9riel+en+sant%C3%A9+mentale+2022%E2%80%932026"></a>et vise à assurer une réponse adaptée aux personnes qui traversent une situation de crise et à limiter les hospitalisations, la judiciarisation ou le recours à des ressources spécialisées lorsque cela n&rsquo;est pas nécessaire&nbsp;» expliquent les autorités gouvernementales.



Concrètement, pour la mise en œuvre et la consolidation des pratiques mixtes d&rsquo;interventions psychosociales et policières de&nbsp;proximité au Québec, les investissements du ministère de la Santé et des Services sociaux et du ministère de la Sécurité publique seront de respectivement 42,7 millions $ et 14,5 millions, sur 5 ans, pour un total de 57,2 millions $.



Concluants



Il est important de noter qu’un projet-pilote en ce sens a été mené au cours de la dernière année par le Service de police de Saint-Jérôme, de concert avec des effectifs du Centre intégré de Santé et Services sociaux (CISSS) des Laurentides.



Les résultats du projet ont été suffisamment concluants pour qu’il soit étendu à l’échelle de la région, dont à la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville.&nbsp;



« Les expériences de pratiques mixtes d&rsquo;interventions psychosociales et policières de proximité ont démontré leur efficacité, et nous sommes fiers de pouvoir soutenir le déploiement de telles équipes dans la région des Laurentides. Cette mesure vise à mieux répondre à la fois aux enjeux de sécurité publique et aux besoins de santé et de services sociaux des personnes en situation de crise ou de vulnérabilité confrontées à différentes difficultés psychosociales. Il s&rsquo;agit d&rsquo;une action novatrice mise de l&rsquo;avant dans notre plan d&rsquo;action en santé mentale 2022-2026 » a d’ailleurs commenté le ministre Lionel Carmant.



Des propos qui trouvent écho dans ceux de son collègue Youri Chassin qui souligne que « je suis très heureux que la région des Laurentides puisse bénéficier de la mise en place de telles équipes. Elles permettent, entre autres, d&rsquo;établir un dialogue et un lien de confiance entre les patrouilleurs et les citoyens, les groupes communautaires, les intervenants. À Saint-Jérôme, une expérience probante a été menée l&rsquo;été passé. Je remercie le ministre&nbsp;Lionel Carmant de&nbsp;sa sensibilité à ces enjeux et d&rsquo;avoir su répondre concrètement aux besoins, et ce, pour toutes les Laurentides ».



Alors que pour Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, « comme intervenants de première ligne, nos policiers sont appelés à intervenir auprès de personnes en situation de crise dont certaines présentent des symptômes de troubles mentaux ou des troubles mentaux avérés. Les investissements de votre gouvernement permettront de consolider les projets menés localement par les corps policiers et le réseau de la santé, et aussi de favoriser la mise en œuvre de nouvelles pratiques mixtes d&rsquo;interventions psychosociales et policières de proximité en fonction des besoins et des réalités des communautés. »

Équipes mixtes d’interventions psychosociales et policières : Québec investit 516 400 $￼

Saint-Eustache

C’est enfin le temps des festivités avec Kanuel Lauriault￼

Du 29 avril au 2 mai se tenait l’édition 2022 du Défi nature urbaine, un événement pancanadien dont plusieurs citoyens de Rosemère se sont joints à la participation de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Durant quatre jours, des milliers de Canadiens ont pris part à cette compétition amicale d’observations d’animaux et de plantes.



Après plus de 76&nbsp;000 observations enregistrées dans l’ensemble du pays, la CMM s’est mérité une place au deuxième rang, après Toronto. « C’est vraiment inattendu qu’on soit en deuxième position! », s’exclame Hélène Choquette, une documentariste rosemèroise qui a contribué à la réalisation du défi dans la région. Puis parmi les 24 arrondissements et municipalités de la CMM, la Ville de Rosemère arrive en deuxième place, après l’arrondissement de Ville Saint-Laurent.



Ce fut également une agréable surprise pour Mme Choquette de constater le classement de Rosemère qui donne suite à l’observation de 90 espèces&nbsp;: « C’est énorme considérant que plusieurs oiseaux ne sont pas encore arrivés et que les fleurs n’ont pas encore pointé. Nous renouvellerons l’expérience l’année prochaine c’est certain ».



« C’était de la folie! On a vu par exemple le Balbuzard pêcheur, un imposant aigle qui pêche », décrit-elle. Les participants ont aussi fait plusieurs observations au marais Miller, où ils ont pu voir un Grand Pic dans sa période de nidification. « À chaque demi-heure, les œufs ont été pondus alors on voyait le mâle et la femelle changer la couvaison des œufs », raconte Mme Choquette.



« Il y avait aussi évidemment le Canard branchu qu’on voit beaucoup à Rosemère, mais c’est l’un des plus beaux canards au Canada », continue-t-elle.



Pour agrémenter l’événement, Mme Choquette ainsi que deux autres ornithologues amateurs, Benoit Renaud et Hubert Gendron, ont initié des tours guidés pour partager leur passion. Ce sont une trentaine de citoyens qui y ont assisté et c’est au marais Tylee que Mme Choquette a décidé de les amener: « Il y a beaucoup d’oiseaux nicheurs dans le moment comme les bernaches et le Grand Pic. C’était vraiment le lieu le plus intéressant pour faire découvrir la faune et l’histoire de chaque oiseau ».



Un projet de recherche sur la biodiversité



À la suite du Défi nature urbaine, Mme Choquette annonce le projet INaturalist qui a été mis sur pied avec Rosemère Vert&nbsp;dans le but d’inventorier la biodiversité des espaces verts de Rosemère: « Sur le site et l’application, on voit les différents sites naturels de Rosemère où les gens peuvent entrer leurs observations tout au long de l’année ». Ainsi, les citoyens peuvent prolonger leurs observations notamment aux marais Miller et Tylee et à l’ancien golf de Rosemère et les répertorier sur le site [inaturalist.ca/projects/rosemere-vert]. À ce jour, ce sont près de 500 observations et quelque 200 espèces qui y sont classées.

Rosemère

Rosemère Vert

Rosemère se démarque au classement du Défi nature urbaine 2022￼

Le Groupe pharmaceutique Duchesnay, qui a ses installations à Blainville, prépare l’envoi de médicaments en Ukraine destinés à aider quelque 22&nbsp;000 femmes enceintes et jeunes mamans touchées par la guerre déclenchée par la Russie. L’entreprise compte aussi offrir des emplois à des réfugiés ukrainiens qui arriveront sous peu au pays.



L’entreprise pharmaceutique de Blainville, qui fait partie d’un groupe multinational qui conçoit des médicaments pour femmes en période prénatale et postnatale, enverra dix palettes de produits. Celles-ci comprennent 6912 unités de traitements vitaminiques et minéraux PregVit pour un mois, la même quantité en traitements vitaminiques PregVit Folic ainsi que 8400 bouteilles de 100 comprimés de Diclectin pour les nausées et vomissements durant la grossesse.



« Nous, ce qu’on voulait, c’est aider. On voyait à la télévision des femmes enceintes qui étaient déplacées. Et nous, on travaille beaucoup pour la santé des femmes. Et eux, là-bas, ils reçoivent des médicaments, mais jamais des médicaments pour les femmes enceintes », a souligné en entrevue Éric Gervais, le président du groupe pharmaceutique, heureux à l’idée de faire une différence pour ces femmes qui vivent leur grossesse dans un contexte si difficile.



Tous les médicaments qui seront expédiés sur le territoire ukrainien sont fabriqués au Québec, dans l’usine de Blainville. Mais encore fallait-il trouver la bonne façon de les acheminer et au bon endroit.



L’équipe de M. Gervais s’est donc mis à la recherche d’un partenaire pouvant faciliter l’acheminement de cet énorme don. C’est finalement l’organisme Collaboration Santé Internationale, de Québec, qui se chargera de coordonner la livraison de ces produits spécialisés par l’intermédiaire de son large réseau de partenaires. Le CSI est reconnue comme la seule organisation en coopération internationale accréditée par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec pour ce genre de mission humanitaire.



En plus de venir au secours des femmes en sol ukrainien, le Groupe pharmaceutique Duchesnay se dit prête à embaucher des réfugiés ukrainiens récemment arrivés au Canada ou de d’autres pays.



Actuellement en plein développement, l’usine de fabrication de Blainville manque de travailleurs. « À titre d’entreprise multinationale québécoise en pleine croissance, nous croyons qu’il est de notre devoir d’aider et de redonner quand nous le pouvons. Et c’est certainement une occasion où le peuple a besoin de l’aide du monde entier », a indiqué le président de la multinationale.

Ukraine

Le Groupe Duchesnay expédie des médicaments aux Ukrainiennes enceintes￼

L’Océanic de Rimouski fera donc face à l’élimination, dimanche après-midi, au Colisée de Rimouski.
Un autre lent départ
L’Armada a bien failli profiter de la première supériorité numérique qui leui a été offerte au début du mach, quand Alex Micallef a touché le poteau.
Blainville-Boisbriand a tout fait au cours de ces deux minutes, mais n’a pas été en mesure de faire scintiller la lumière rouge.
Pour un troisième match de suite, les hommes de Serge Beausoleil ont été les premiers à s’inscrire à la marque. Jérôme Gauthier-Leduc et Peter Trainor sont descendus à deux contre un.
Gauthier-Leduc a lancé, Étienne Marcoux a fait l’arrêt, mais n’a pu conserver la rondelle. Trainor est passé devant le filet pour pousser l&rsquo;objet derrière la petite ligne rouge.
Encore une fois l’Océanic a eu le dessus au chapitre des tirs au but, au cours du premier vingt, dirigeant 15 rondelles vers Marcoux pendant que Carl Hozjan stoppait les sept lancers envoyés sur son filet.
Les esprits s&rsquo;échauffent
L’Océanic a continué de dominer au cours des 10 premières minutes de l’engagement médian. Encore une fois, Marcoux avait réalisé le premier arrêt, mais Alexandre Mallet l’a finalement déjoué.
Les esprits se sont échauffés par la suite alors qu’Olivier Picard et Jakub Culek en sont venus aux coups. Quelques instants plus tard, une mêlée a éclaté devant le filet de Hojzan. Picard est revenu au banc en fin de troisième période en remplaçant sa demi-visière par une grille complète.
Cette montée de testostérone a semblé réveiller les ouailles de Jean-François Houle qui se sont mis à jouer au hockey. Jess Tanguy a servi une solide mise en échec à Scott Oke, qui n’a pas apprécié et qui a répliqué avec un coup de bâton.
Pendant son séjour au banc des pénalités, Xavier Ouellet a traversé la patinoire d’un bout à l’autre pour aller déjouer Hozjan. Le gardien de Rimouski a réalisé le premier arrêt, mais Ouellet a poursuivi sa course pour finalement pousser la rondelle derrière la ligne rouge.
La tornade de l’Armada s’est poursuivie en troisième période et Hozjan a dû se signaler à quelques reprises, mais il n’a rien pu faire lors d’une échappée de Jean-Christophe Laflamme qui a glissé la rondelle entre les jambes du gardien de Rimouski.
Avec moins de deux minutes à écouler, Tommy Giroux a créé l’hystérie dans le Centre d’excellence Sports Rousseau en faisant bouger les cordages à l’aide d’un tir du poignet précis.
L’Océanic a retiré son gardien à la faveur d’un sixième attaquant, mais l’Armada a tenu le coup pour prendre les devants 3-2 dans la série.

L’Armada refait le coup

La rencontre ultime sera présentée au Centre d&rsquo;excellence Sports Rousseau, mardi à 19h. «Nous jouons toute la saison pour avoir l&rsquo;occasion de jouer un septième devant nos partisans. Les joueurs devront profiter de cet avantage», a indiqué l&rsquo;entraîneur Jean-François Houle.
Gervais-Chouinard au lieu de Hozjan
Serge Beausoleil a choisi d&rsquo;y aller avec Jacob Gervais-Chouinard devant le filet, malgré la bonne performance de Carl Hozjan, vendredi soir. Jess Tanguy a profité des largesses de Gervais-Chouinard pour inscrire l&rsquo;Armada au pointage.
C&rsquo;est la première fois en quatre matchs que les hommes de Jean-François Houle marquent le premier but d&rsquo;une rencontre. Élie Bérubé et Raphaël Pouliot avaient au préalable orchestré la sortie de zone.
Les Blainvillo-Boisbriannais ont conservé cette avance après les 20 premières minutes. Étienne Marcoux a fait face à neuf lancers tandis que ses coéquipiers en obtenaient 9.
Regain de vie de l&rsquo;Océanic
Les Laurentiens ont raté une belle occasion de doubler leur avance au début du deuxième tiers, alors qu&rsquo;ils évoluaient à 4 contre 3, mais ils n&rsquo;ont pas été très menaçants, étant muselés par le triangle défensif de l&rsquo;Océanic.
C&rsquo;est ce qui a permis aux Rimouskois de créer l&rsquo;égalité quand, à leur tour, ils ont profité d&rsquo;une rare défaillance d&rsquo;Étienne Marcoux.
Les représentants du Bas Saint-Laurent ont continué de jouer avec l&rsquo;énergie du désespoir pour prendre les devants. Robbie DeFulviis a continué sa course vers le filet pour prendre le retour de lancer d&rsquo;Alexandre Tanguay.
Pendant que Cole Hawes était au cachot, Peter Trainor a marqué un troisième but en six minutes. Alex Belzile a réussi une magnifique passe à Trainor dans l&rsquo;enclave.
La période médiane a été dominée outrageusement par l&rsquo;équipe locale, alors que l&rsquo;Armada a obtenu son premier tir à la 17e minute. L&rsquo;Océanic a lancé à 10 reprises, contre 4 pour Blainville-Boisbriand.
«Nous avons eu une baisse de régime en deuxième période, mais il faut donner crédit à aux joueurs de Rimouski qui sont sortis très forts alors qu&rsquo;ils étaient acculés au pied du mur», a continué Houle.
Cette fois l&rsquo;Océanic a tenu le coup
L&rsquo;Armada a commencé la troisième période en accordant six lancers sans en obtenir un seul, mais à force de jouer avec le feu, on finit par se brûler, et c&rsquo;est exactement ce qui est arrivé aux Laurentiens.
Marc-Olivier Roy a marqué avec 35 secondes à jouer, mais c&rsquo;était trop peu trop tard. Gervais-Chouinard a fermé la porte avec l&rsquo;aide de son défenseur Pier-Luc Pelletier, qui a bloqué un lancer à bout portant de Jess Tanguy.
Du monde à la Cage
La Cage aux sports du Faubourg Boisbriand a présenté la rencontre sur ses multiples écrans et, même si un autobus rempli de partisans a fait le voyage pour Rimouski, une centaine d&rsquo;amateurs étaient aux aguets tout au long du match.
Alors que leurs favoris tiraient de l&rsquo;arrière 3-1, ils ne se sont pas empêchés d&rsquo;entonner un petit cri ralliement. Gageons qu&rsquo;ils auront leur mot à dire lors du septième match présenté mardi à Boisbriand.
Du côté de l&rsquo;Armada, il semble que le moral soit bon. «C&rsquo;est sûr que ce n&rsquo;est jamais plaisant de perdre, mais les gars sont positifs pour le match ultime. On savait que ça serait une longue série et ça se jouera mardi», a conclu Houle.

L’Océanic créé l’égalité

<a href="http://bn.nordinfo.com/Video/17544/La-saison-de-lArmada-terminee">Points de presse des entraîneurs Jean-François Houle et Serge Beausoleil</a>
 
Rimouski a pris les devants 4-0, mais encore une fois, l&rsquo;Armada a comblé ce déficit. Peter Trainor a cependant jeté une douche d&rsquo;eau froide en marquant 23 secondes après le quatrième but de l&rsquo;Armada.
L&rsquo;Océanic démarre en force
Les deux équipes ont obtenu plusieurs chances de marquer dès les premières minutes de jeu. Jean-Christophe Laflamme a été le premier à faire scintiller la lumière rouge, mais ce but a été refusé par le juge vidéo puisqu&rsquo;il a constaté que Laflamme avait effectué un geste avec son patin.
Dès la présence suivante, Rimouski a ouvert la marque. Les Rimouskois s&rsquo;y sont pris à trois occasions pour finalement déjouer Étienne Marcoux. Alexandre Mallet a pris le retour de Peter Trainor, qui avait pris celui de Pier-Luc Pelletier.
Rimouski a continué de dominer le reste de l&rsquo;engagement en triplant le nombre de lancers au but des locaux. Étienne Marcoux a dû se surpasser à plusieurs reprises pour garder l&rsquo;écart à un seul but, mais il n&rsquo;a rien pu faire quand Alexandre Tanguay a coupé une passe télégraphiée d&rsquo;Alex Micallef en direction de Nikita Kolesnikovs pour foncer au filet et marquer.
L&rsquo;Armada a tenté de marquer avant la fin des premières 20 minutes en obtenant trois lancers, mais en vain.
Richer marque deux fois
En début de deuxième période, l&rsquo;Armada a cogné à la porte, mais Jacob Gervais-Chouinard l&rsquo;a fermée devant à Alex Micallef.
À l&rsquo;autre bout de la patinoire, Jakub Culek a trompé la vigilance de Marcoux, qui aimerait assurément revoir le tir. Un peu plus de deux minutes plus tard, Mallet  a trouvé la brèche par-dessus l&rsquo;épaule de Marcoux qui s&rsquo;était agenouillé trop rapidement.
Avant que la cinquième minute de jeu soit terminée, les Laurentiens ont réussi à s&rsquo;inscrire au pointage, grâce à un lancer du poignet précis de Vincent Richer, en provenance de la ligne bleue . Tommy Giroux et Samuel Hodhod ont été ses complices.
Avant la mi-période, Jonathan Lavoie s&rsquo;est retrouvé au cachot, mais l&rsquo;Armada n&rsquo;a pas réussi à profiter de cet avantage numérique.
Dans la minute qui a suivi, Hodhod a effectué un beau jeu en entrée de zone pour conserver la rondelle. Il l&rsquo;a refilé à Christopher Clapperton qui a été stoppé, mais Tommy Giroux a pris le retour pour faire bouger les cordages.
Vincent Richer a réduit l&rsquo;écart à un seul but en y allant d&rsquo;un autre tir du poignet précis qui a frôlé le poteau. Blainville-Boisbriand n&rsquo;a pas été en mesure de profiter d&rsquo;un jeu de puissance, mais l&rsquo;Armada a continué de bourdonner et a finalement marqué. Samuel Aquin et Marc-Olivier Roy, qui ont fait du bon travail pour garder la rondelle en zone rimouskoise, ont obtenu les mentions d&rsquo;aide.
Dominée 13-7 au chapitre des tirs au but en première, l&rsquo;Armada a eu le dessus 14-12 en deuxième.
Pouliot créé l&rsquo;égalité
Au cours des 10 premières minutes du dernier tiers, les lancers se sont fait rares des deux côté. C&rsquo;est avec huit minutes à jouer en troisième que Raphaël Pouliot a créé l&rsquo;égalité en prenant le retour de Tommy Giroux.
Serge Beausoleil a retiré Gervais-Chouinard du match pour déléguer Carl Hozjan. Vingt-trois secondes plus tard, Peter Trainor réduisait au silence les partisans de l&rsquo;Armada en prenant le retour du lancer d&rsquo;Alexandre Mallet pour redonner une priorité d&rsquo;un but à l&rsquo;Océanic.
Jean-François Houle a retiré son gardien à la faveur d&rsquo;un sixième attaquant, mais Hozjan n&rsquo;a pas bronché.
L&rsquo;Océanic affrontera maintenant les Mooseheads d&rsquo;Halifax tandis que les Sea Dogs de Saint John croiseront le fer avec les Saguenéens de Chicoutimi.

La saison de l’Armada est terminée

L&rsquo;attaquant Samuel Aquin a connu un excellent match, marquant quatre buts en plus d&rsquo;amasser deux passes. «Samuel a vraiment bien joué et il a profité de toutes les opportunités qui se sont présentées à lui», a mentionné Jean-François Houle.
Les officiels ont probablement développé une tendinite au bras puisqu&rsquo;ils ont décerné un total de 64 minutes de punitions au cours de cette rencontre.
L&rsquo;Armada frappe tôt
Contrairement aux dernières rencontres, les Blainvillo-Boisbriannais n&rsquo;ont pas tardé à s&rsquo;inscrire au pointage et ils semblent y avoir pris goût puisqu&rsquo;après 5:56 de jeu, c&rsquo;était 4-0 en leur faveur.
Olivier Hinse a lancé les hostilités en trouvant la faille dans la garde d&rsquo;Alexandre Michaud. Douze secondes plus tard Hinse et E.J. Faust préparaient le premier du match de Samuel Aquin.
Le gardien des Olympiques en a eu plein les bras lorsqu&rsquo;en avantage numérique, Marc-Olivier Roy triplait l&rsquo;avance des siens avec l&rsquo;aide de Xavier Ouellet et Samuel Hodhod.
Finalement, 21 secondes après, Cole Hawes trouvait le fond du but grâce à la mise en scène de Samuel Aquin et d&rsquo;Olivier Picard.
C&rsquo;en était assez pour Benoit Groulx qui envoyait François Lacerte dans la mêlée pour remplacer Michaud devant le filet.
Un regain de vie
Ce changement de gardien a donné un regain de vie aux Gatinois. Les hommes de Houle évoluaient à cours de deux hommes quand Kyle Morrison a trompé la vigilance de Storm Phaneuf pour porter la marque à 4-1.
L&rsquo;indiscipline des Laurentiens a permis une fois de plus aux locaux de réduire l&rsquo;écart. Cédric Paquette était au banc des pénalités quand Rock Régimbald a marqué pour réduire l&rsquo;écart à deux buts.
La remontée se poursuit
Avec moins de deux minutes à faire au premier tiers, Alexandros Soumakis a permis à son équipe de retourner dans la chambre des joueurs avec un seul but de retard.
Groulx expulsé
Alors qu&rsquo;il restait un peu moins de trois minutes à faire à l&rsquo;engagement, Régimbald a jeté les gants pour confronter Vincent Richer, qui venait de donner une mise-en-échec à Tomas Hyka.
Au retour de l&rsquo;intermission, Benoît Groulx prétextait que Richer avait donné du genou et il a piqué une crise, en se transformant en éboueur pour lancer une poubelle sur la patinoire. Il n&rsquo;en fallait pas plus pourqu&rsquo;il soit expulsé de la rencontre.
L&rsquo;Armada frappe tôt (bis)
Le début de la deuxième période a été un «copier-coller» du premier vingt, alors que le noir et blanc a marqué deux buts rapides. Il n&rsquo;y avait pas une minute d&rsquo;écoulée quand Roy a touché la cible pour la deuxième fois du match. Xavier Ouellet et Christopher Clapperton ont été ses complices.
Moins de deux minutes plus tard, Tommy Giroux en a rajouté en complétant la manœuvre orchestrée par Cole Hawes.
Emile Poirier a redonné espoir aux siens à la 13e minute, mais à 17:33, Samuel Aquin a marqué son deuxième du match en profitant d&rsquo;un avantage numérique.
Au cours de la période médiane, les ouailles de Jean-François Houle ont lancé à 19 reprises contre 5 pour les locaux.
La domination se poursuit
Aquin a poursuivi sa soirée de rêve lors du troisième tiers en marquant deux buts, en plus d&rsquo;obtenir une passe sur le deuxième but du match de Cole Hawes, qui réussissait son 10e de la saison.
«Ce fut un match bizarre, a souligné Houle. Dylan Anderson et Olivier Hinse ont dû terminer la rencontre à la défense et ils se sont très bien débrouillés. »
L&rsquo;Armada avait entamé le match avec cinq défenseurs, en raison de la blessure à Matt Provost et le fait qu&rsquo;Alex Micallef soit demeuré en ville pour faire un examen.
Aaron Hoyles s&rsquo;est blessé durant la rencontre et Jean-François Houle a choisi
D&rsquo;autres congés
Jess Tanguy s&rsquo;est blessé à l&rsquo;entraînement et Raphaël Pouliotégalement blessé ont été laissés de côté pour ce match, alors que Félix Plouffe est toujours ennuyé par une blessure au bas du corps.
Joël Bouchard a dû lâcher un coup de fil d&rsquo;urgence à l&rsquo;attaquant Robert MacKenzie, qui a joué pour les Lions du Lac St-Louis dans le midget AAA, cette année, afin qu&rsquo;il fasse le voyage à Gatineau avec l&rsquo;équipe.
La situation des trois joueurs blessés sera réévaluée à chaque jour.
Les ouailles de Jean-François Houle rendront visite aux Remparts de Québec, vendredi soir, puis ils recevront les Voltigeurs de Drummondville, dimanche après-midi.
Les autres matchs
Les partisans de l&rsquo;Armada devaient surveiller deux autres rencontres ce soir. Le Drakkar de Baie-Comeau et les Wildcats de Moncton, deux formations qui pourraient terminer au 14e rang, étaient en action.
Les Wildcats de Moncton ont amélioré leur sort en disposant des Screaming Eagles du Cap Breton, tandis que le congédiement de Mario Pouliot n&rsquo;a pas donné les résultats escomptés pour le Drakkar, qui s&rsquo;est fait blanchir 4-0 à Chicoutimi.
Baie-Comeau demeure ainsi au 14e rang, à un point des Olympiques età  deux points des Voltigeurs. Les trois équipes ont encore deux matchs à jouer.

Six points pour Samuel Aquin

C&rsquo;est Étienne Marcoux qui a obtenu son troisième jeu blanc de la saison en repoussant les 34 lancers dirigés vers lui. Tommy Giroux a fini la soirée avec deux buts et une passe tandis qu&rsquo;Olivier Picard a marqué une fois en désavantage numérique et  obtenu une mention d&rsquo;aide.
«C&rsquo;est le fun de voir que nous avons de la profondeur, a indiqué Jean-François Houle. Tout le monde peut noircir la feuille de pointage dans cette équipe. En première période, Marcoux a réalisé de gros arrêts pendant que nous jouions du bon hockey serré. »
Il restait 56 secondes à faire à la deuxième période quand Giroux a finalement fait bouger les cordages en réussissant son 21e de la campagne. Picard et Samuel Hodhod ont été ses complices.
À 7:33 de la troisième période, Hodhod a une fois de plus préparé la table pour Giroux, qui obtenait son deuxième du match. Une minute 20 secondes plus tard, Picard a triplé l&rsquo;avance des siens alors qu&rsquo;Élie Bérubé a été chassé pour avoir retenu.
En fin de match, Olivier Hinse a profité d&rsquo;une supériorité numérique pour imiter Picard et réussir son quatrième but de la saison. Dylan Anderson et Alex Micallef ont obtenu les mentions d&rsquo;aide.
Les attaquants Jess Tanguy et Félix Plouffe n&rsquo;étaient pas en uniforme en raison de blessures, tout comme les défenseurs Aaron Hoyles et Matt Provost, tandis que Vincent Richer a été suspendu pour deux rencontres. Pier-Olivier Grand&rsquo;Maison a été rappelé des Estacades de Trois-Rivières, dans le midget AAA, pour cette rencontre.
Avec seulement cinq défenseurs sous la main, Houle a fait appel à Dylan Anderson afin que celui-ci évolue à la ligne bleue.
Les hommes de Jean-François Houle  concluront leur saison dimanche, à 16h, au Centre d&rsquo;excellence Sports Rousseau de Boisbriand, en y recevant les Voltigeurs de Drummondville.
Ça se précise
Les séries éliminatoires débuteront le jeudi 22 mars à 19h, au Centre d&rsquo;excellence Sports Rousseau. L&rsquo;Armada ne sait toujours pas contre qui elle va jouer, mais ça commence à se préciser.
Au début de la semaine, il y avait encore mathématiquement six formations qui pouvaient finir au 14e rang. Le Titan d&rsquo;Acadie-Bathurst a pris une sérieuse option sur la neuvième place, avec 69 points.
Les Foreurs de Val-d&rsquo;Or et les Wildcats de Moncton sont maintenant à égalité en 10e position, avec 65 points. Val-d&rsquo;Or s&rsquo;est inclinée 8-4 contre le Drakkar de Baie-Comeau, vendredi. Cette victoire a permis à Baie-Comeau de rejoindre les Voltigeurs de Drummondville à 63 points, mais les Voltigeurs ont encore deux matchs à jouer tandis qu&rsquo;il en reste un seul au Drakkar.
Les Olympiques de Gatineau ont perdu, vendredi, leur premier duel de deux contre les Huskies de Rouyn-Noranda et occupent présentement le 14e rang, avec 62 points.
Aves deux jours à faire à la saison régulière de la LHJMQ, l&rsquo;Armada affronterait les Olympiques de Gatineau au premier tour des séries, mais tout peut encore changer.
Samedi, trois rencontres retiendront l&rsquo;attention des dirigeants de l&rsquo;Armada. Les Foreurs de Val-d&rsquo;Or visiteront le Drakkar de Baie-Comeau, les Voltigeurs de Drummondville recevront les Cataractes de Shawinigan tandis que les Olympiques de Gatineau rendront visite aux Huskies de Rouyn-Noranda.
Une défaite des Olympiques et le tour est joué, mais s&rsquo;ils l&#8217;emportent et que Drummondville s&rsquo;incline, le dernier match de la saison de l&rsquo;Armada pourrait déterminer son adversaire en première ronde.

L’Armada toujours invaincue en mars

Pour ce dernier match de la saison, Xavier Ouellet, Jess Tanguy et  Cédric Paquette avaient obtenu congé.  Jean-François Houle a entamé la rencontre avec cinq défenseurs, dont Élie Bérubé, qui arrive du midget AAA, et Olivier Hinse, qui joue habituellement à l&rsquo;attaque, pour pallier la perte de Vincent Richer qui purgeait son deuxième match de suspension.
Robert MacKenzie et Pier-Olivier GrandMaison ont également été rappelés pour ce match, eux qui évoluent respectivement pour les Lions du Lac Saint-Louis et les Estacades de Trois-Rivières.
Les joueurs ont pris les dix premières minutes pour s&rsquo;acclimater à leurs nouveaux partenaires de jeu et même à leur nouvelle position.
Ce sont les Voltigeurs qui ont été les premiers à faire scintiller la lumière rouge, à 11:52, quand Bryce Milson a pris possession de la rondelle que Storm Phaneuf n&rsquo;a pas été en mesure de conserver.
Un peu plus de deux minutes plus tard, GrandMaison créait l&rsquo;égalité. Après avoir accepté une passe de Samuel Aquin, il s&rsquo;est présenté en zone des Voltigeurs et il a laissé partir un plomb à la hauteur du cercle des mises en jeu pour déjouer Alexandre Véronneau.
L&rsquo;Armada évoluait avec l&rsquo;avantage de deux hommes quand Jean-Christophe Laflamme a pris au vol le retour de lancer d&rsquo;Alex Micallef pour obtenir son 11e de la saison.
Tranquille en 2e et 3e
Il ne s&rsquo;est pas passé grand chose en deuxième période, si ce n&rsquo;est que les effectifs de Jean-François Houle ont continué de diminuer. Christopher Clapperton et Samuel Aquin ont retraité au vestiaire après avoir reçu la visite du soigneur sur la patinoire.
Les Voltigeurs évoluaient à 4 contre 3 quand le défenseur Raman Hrabarenka a nivelé la marque, avec un tir de la pointe. E.J. Faust était au banc des pénalités pour avoir fait trébucher.
Le noir et blanc a repris les devants, par l&rsquo;entremise de Dylan Anderson, avant la fin du deuxième vingt.
Nikita Kolesnikovs a été chassé, en fin de deuxième période, et les Voltigeurs en ont profité pour créer de nouveau l&rsquo;impasse. Le capitaine Alex Émond a trompé la vigilance de Phaneuf pour porter la marque à 3-3.
Après 60 minutes de jeu, il n&rsquo;y avait pas de maître, mais en prolongation, Olivier Archambault a donné la victoire aux siens dès la 35e seconde de jeu, quand il a trouvé la petite ouverture laissée par Storm Phaneuf.
Place à la vraie saison
Depuis une dizaine de matchs, il n&rsquo;y avait pas d&rsquo;enjeu pour l&rsquo;Armada, mais dès jeudi, alors que s&rsquo;amorcera la danse du printemps, il en sera tout autrement.
Depuis samedi, les Laurentiens savent qu&rsquo;ils croiseront le fer avec les Olympiques de Gatineau. Jeudi, à 19 h, et vendredi, à 19h30, les deux équipes entameront la série sur la patinoire du Centre d&rsquo;excellence Sports Rousseau.
La série se transportera mardi et mercredi à Gatineau.

Les Voltigeurs l'emportent en prolongation

Les Voltigeurs l’emportent en prolongation

«La différence avec les deux derniers matchs, c’est que nous avons été opportunistes, a mentionné Marc-Olivier Roy, la première étoile du match. C’était important de mettre fin à cette séquence de trois défaites.»
Il n’y avait que 33 secondes de jouées quand Yasin Cissé a marqué son premier but en carrière dans la LHJMQ, permettant ainsi aux partisans de lancer leur toutou sur la patinoire. On en a récolté un total de 1267. Cissé a été jumelé à Tommy Giroux et Stefan Matteau pour entreprendre le match.
Marc-Olivier Roy a doublé l’avance des siens, 8 minutes plus tard, grâce à son travail acharné en avantage numérique. Samuel Carrier et Cédric Paquette ont été ses complices.
Pour une énième rencontre, les hommes de Jean-François Houle ont complètement dominé le premier vingt en dirigeant 18 rondelles sur le filet adverse, alors que devant le filet des Laurentides, Storm Phaneuf en recevait seulement quatre.
L’Armada s’éclate en deuxième
La domination laurentienne s’est poursuivie en période médiane, alors que l’Armada a réussi un total de cinq buts en 17 lancers.
Marc-Olivier Roy a réussi son deuxième du match à l’aide d’un tir du poignet précis, à 5 :11, pendant une supériorité numérique. Une minute plus tard, Stefan Matteau imitait Roy après avoir reçu une magnifique passe de Tommy Giroux en sortie de zone.
Mario Duhamel a donc choisit de retirer Tremblay du match à la faveur d’Alexandre St-Arnaud, mais rien n&rsquo;a changé pour l’Armada qui a marqué trois buts sur 12 lancers.
Roy a complété son tour du chapeau grâce à un magnifique tir sur réception. Aaron Hoyle a fait une belle passe transversale pour alimenter son coéquipier.  Cédric Paquette méritait sa troisième passe du match.
«On me reproche souvent de ne pas lancer assez souvent. Ce soir, j’ai décidé de lancer dès que je le pouvais; il faut croire que ç’a marché.»
Samuel Carrier et Philippe Sanche ont également participé à la fête avec de bons lancers du poignet.
Cissé s’illustre en troisième
En troisième, Cissé a ajouté un but à sa fiche tandis que Storm Phaneuf a perdu son jeu blanc à mi-chemin, quand Jasmin Leduc a profité d’un avantage numérique pour faire scintiller la lumière rouge à l’aide d’un tir de la ligne bleue.
Le nouveau venu Yasin Cissé a bien failli réussir son tour du chapeau, en fin de match, mais Tremblay, qui était revenu devant son filet au début de la 3e période, a sorti la mitaine pour le frustrer.
En troisième, Cissé a démontré qu’il avait de bonnes mains et qu’il pouvait s’impliquer physiquement.
«C’est le genre de joueur dont on avait besoin, a indiqué Roy. Un gars qui peut tout faire sur la patinoire.»
Le principal intéressé était bien heureux d’avoir brisé la glace aussi rapidement. «C’est facile de prendre confiance quand tu sens que les entraîneurs sont derrière toi, a lancé Cissé. Giroux et Matteau sont deux excellents joueurs de hockey et ç’a bien cliqué entre nous.»
En marquant le premier but du match, Cissé s’est assuré de se souvenir longtemps de son entrée dans le circuit Courteau puisqu’une pluie de toutous s’en est suivie.
«Je ne savais pas que c’était la journée des toutous; disons que ça change la célébration, mais c’était très plaisant», a-t-il indiqué.
La fin de semaine prochaine, la troupe blainvillo-boisbriannaise prendra la route en direction de l’Abitibi pour y affronter les Foreurs, vendredi, et les Huskies de Rouyn-Noranda, samedi.
Le prochain match au Centre d’excellence Sports Rousseau sera présentée le vendredi 21 décembre, alors que les Huskies seront les visiteurs.

Un tour du chapeau pour Marc-Olivier Roy

«C’est sûr qu’on veut tous gagner le tournoi, mais il faut être réaliste, a indiqué Marti, qui a quitté l’Armada lundi, en direction de la Suisse. On sera dans une division forte, avec la Finlande et la Suède, mais ce qu’on veut, c’est atteindre les quarts de finale et après on verra.»
Vendredi dernier contre l’Océanic, Marti s’est blessé à l’épaule et a subi une commotion cérébrale après une mise en échec de Scott Oke. Il rejoindra tout de même l’équipe Suisse. «Les dirigeants suisses sont bien au fait de la situation et ils suivront le protocole, a indiqué Joël Bouchard. Il sera prêt pour le début de la compétition.»
L’Armada un plan B
L’an passé, le gaillard de 6 pieds, 3 pouce, 210 livres évoluait, à 18 ans, en première division d’une ligue professionnel, en Suisse, dans l’uniforme de l’équipe de Kloten. Au début de la saison, il avait comme coéquipier le Suédois Michael Nylander, âgé de 38 ans.
À la fin de la campagne, il apprenait que l’équipe avait des problèmes financiers et que la formation ne serait peut-être pas de retour cette saison. Il demandait donc à son agent de trouver un plan B.
«J’avais toujours rêvé d’aller jouer à l’extérieur de la Suisse, a confié Martin. Mon agent a eu quelques discussions avec Joël Bouchard et il a trouvé que c’était un bon gars. On a décidé de traverser l’Atlantique.»
Finalement, Kloten est toujours en opération, mais la décision de Marti était déjà prise.
Jouer avec des gars de son âge
À 18 ans, il était le plus jeune joueur de sa formation qui comptait des joueurs dans la vingtaine, mais également dans la trentaine.
«L’ambiance était vraiment différente, dit-il. Ici, on s’amuse ensemble, on est tous jeunes et on fait des choses à l’extérieur de l’aréna. Là-bas, c’était tous des adultes et certains étaient des pères de famille. Disons que les priorités ne sont pas à la même place.»
Sur la patinoire, Marti ne cache pas que le niveau était plus élevé en Suisse, même s’il a dû s’adapter quelque peu au hockey nord-américain.
«C’est sûr que c’était plus rapide et que les passes étaient plus précises chez les professionnels, mais ici, les patinoires sont plus petites. Quand tu quittes le coin, tu arrives devant le filet en quelques coups de patin ; ça change le jeu quelque peu.»
Loin des siens
C’est la première fois que Marti quitte le nid familial pour une saison complète de hockey. Sa mère Madlen et son grand frère Lucas n’ont pas eu l’occasion de venir le voir jouer, mais ils espèrent venir faire un tour en février. «Grâce à Skype, on réussit à se parler régulièrement», a-t-il mentionné.
Il aime bien sa vie à Boisbriand et, maintenant qu’il a su s’ajuster à un nouveau style de vie, il apprécie chaque moment. «Je suis dans une merveilleuse famille de pension, a continué le numéro 54 de l’Armada. Ils me font sentir comme un membre de la famille et je dois admettre que ç’a facilité mon intégration.»
Dans le livre de bord
Avant de quitter pour le camp de l’équipe canadienne junior, le Boisbriannais Charles Hudon a vu, dimanche, sa séquence de match avec au moins un point s’arrêter à 13, alors que les Saguenéens de Chicoutimi ont été blanchis par les Screaming Eagles du Cap Breton.
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Xavier Ouellet et Marti ont quitté l’Armada, lundi, pour le camp de l’équipe nationale junior respective. Stefan Matteau et Nikita Jevpalovs quitteront le 16, alors que Julien Bahl ira rejoindre l’équipe du Québec des moins de 17 ans, le 22 décembre.

Christian Marti avec les Suisses au Championnat du monde

Les entraîneurs de l’équipe canadienne ont procédé aux dernières coupures et les six représentants de la LHJMQ ont été épargnés.
Ouellet était dans les plans depuis le début
Ouellet est arrivé à Calgary avec une blessure à la cheville.  À le voir aller durant les entraînements, il aurait pu participer aux matchs amicaux, mais les dirigeants ont préféré le laisser guérir complètement afin qu’il soit au sommet de sa forme en Russie.
S’il ressentait la même douleur au Championnat du monde ou dans le cadre d’un septième match en séries éliminatoires, sauterait-il sur la glace ? «C’est sûr que oui, a-t-il mentionné à l’autre bout du fil. J’ai pratiqué tous les jours et je vois une belle progression. Ils ont continué de traiter ma cheville et c’est un peu mieux à chaque jour.»
L’entraîneur-adjoint de l’équipe canadienne et responsable des défenseurs, André Tourigny, avoue que Ouellet était dans les plans. «J’ai une très grande confiance en Xavier, a-t-il souligné. Il a bien fait cet été et lors de la Série Subway. On sait ce qu’il peut nous apporter.»
C’est confortablement assis dans sa chambre, avec son co-chambreur, l’Ontarien Brett Ritchie, que le numéro 16 du Noir et Blanc suivait le tout sur Twitter.
«Quand on a vu qu’on ne cognait pas à notre porte et que le compte était bon, on s’est sauté dans les bras, a-t-il ajouté. Par la suite, j’ai parlé à mon père. Je viens de vivre un des moments les plus stressants de ma vie, mais je suis vraiment content.»
Hudon était nerveux
La plupart des experts présents à Calgary savent bien que si un joueur n’était pas en uniforme la veille des coupures finales, c’est qu’il serait de l’alignement final, à moins d’une catastrophe, mais Charles Hudon n’a pas vu son retrait de la formation de mercredi de cet oeil. Il a pris part au match intra-équipe, mardi, et à la rencontre contre les étoiles universitaires, jeudi.
«Je l’ai vraiment vu négativement; je voulais jouer au hockey pour montrer ce que je pouvais faire, mais maintenant que toute cette pression est passée, je suis vraiment très heureux de pouvoir représenter mon pays», a-t-il déclaré lorsque joint par téléphone.
Au moment de faire l’entrevue, le choix de cinquième ronde du Canadien de Montréal, lors du récent repêchage, n’avait pas encore eu la confirmation officielle de vive voix. «On n’a toujours pas cogné à ma porte ; je ne sais pas ce qu’on attend de moi, mais pour le moment je ne fais que savourer le moment présent, je ne sais même pas quand on va partir pour la Finlande», lance-t-il en riant.
Après avoir appris qu’il allait être de la formation, Hudon a parlé à sa famille, qui ne sera pas en Russie pour cette compétition. «Je pense que mon père est encore plus heureux que moi, a-t-il continué. Avant même de savoir si j’allais être de la formation, j’avais demandé à mes parents de ne pas se donner tout le trouble de venir en Russie avec quelques jours de préparation. On passera du temps en famille une fois que le tournoi sera terminé.»
Pour André Tourigny, Hudon a gagné ses galons au fil des années aux yeux de Hockey Canada. «Hudon a toujours été bien classé par Hockey Canada et il a bien fait au tournoi des moins de 18 ans alors qu’il avait 16 ans et, l’année d’après, il a été le meilleur marqueur, a indiqué l’entraîneur des Huskies de Rouyn-Noranda. C’est un joueur qui peut jouer plusieurs rôles, ce qui sera un atout.»
Deux autres Laurentiens
Deux autres joueurs provenant des Laurentides seront de la partie. Jonathan Huberdeau, de Prévost, portera l’unifolié pour une deuxième année, alors que Jonathan Drouin, de Sainte-Agathe, en sera, à 17 ans, à son premier Championnat du monde junior.
Cette compétition ayant la réputation d’être un tournoi pour les 19 ans, c’est donc un tour de force d’être sélectionné à 18 ans et encore plus à 17 ans.
Le circuit Courteau aura deux autres représentants en Russie, soit Philippe Danault, des Tigres de Victoriaville, et Nathan MacKinnon, des Mooseheads de Halifax.
L’équipe canadienne quittera Calgary, samedi, pour se rendre en Finlande et parfaire sa préparation en vue du Championnat du monde.

Hudon et Ouellet représenteront le Canada

«Ça ne leur aura pas coûté trop cher puisque le reportage a été fait avec l’argent des citoyens à Radio-Canada. J’ignore s’ils vont passer ça dans leurs dépenses électorales», a commenté le maire blainvillois.
«On n’y trouve aucun fait nouveau qui nécessite de ma part une mise au point que je n’ai pas déjà faite. Nos adversaires ne trouvent aucune affaire à laquelle s’accrocher, si ce n’est que de vieux dossiers réglés par le ministère des Affaires municipales et toutes les instances qui nous ont interpellés à ce sujet depuis 2008 ou 2009», a avancé François Cantin.
«Le camp adverse a une écoute parce que c’est la mode de casser du sucre sur le dos des élus de la Rive-Nord. C’est vraisemblablement le sport national à l’heure actuelle», s’est-il indigné.
Quant à la collaboration tardive et partielle de l’administration blainvilloise à l’égard des demandes de documents du commissaire au lobbyisme pour vérification qui a été soulevée dans le reportage, le maire Cantin rétorque que les renseignements exigés étaient trop larges, exhaustifs, et touchaient un trop grand nombre de services municipaux. «Notre requête devant les tribunaux visait à demander que le commissaire au lobbyisme cible et précise davantage ses demandes. Nous nous sommes entendus à l’amiable. Le processus suit toujours son cours et nous collaborons sans exception avec les instances concernées», conclut le premier citoyen de Blainville.

«Un publireportage pour le compte de mes adversaires»– François Cantin

En effet, alors qu’il effectuait le dépôt du journal Nord Info dans les commerces de Boisbriand, il a aperçu deux individus louches qui rôdaient tout près de l’ancienne SAQ sise sur le boulevard de la Grande-Côte, à Boisbriand. 
«Je suis parti faire d’autres dépôts et lorsque je suis revenu, 15 minutes plus tard, les deux gars étaient toujours là. J’ai été frappé par leur habillement, ils se cachaient avec leurs vêtements. De là, j’ai décidé d’appeler la police», de déclarer Serge Deschênes. 
L’initiative aura porté ses fruits. À leur arrivée, les policiers ont constaté qu’un trou avait été pratiqué dans le mur de l’ancienne SAQ. Ce local désaffecté offrait un accès direct vers les guichets automatiques de la Banque de Montréal. 
«Nous avons reconnu qu’il y avait eu infraction et l’enquête nous a menés à l’arrestation, pour le moment, de deux individus, à Saint-Eustache», explique Jonathan Germain, de la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville. 
Les suspects ont été libérés sous promesse de comparaître. Ils sont accusés d’introduction par effraction et d’avoir eu en leur possession des outils de cambriolage.

Un citoyen de Boisbriand déjoue des voleurs

Un tremblement de terre d’une magnitude de 4,3 sur l’échelle de Richter a été ressenti ce mercredi dans les régions d’Ottawa et des Laurentides. Les secousses auraient été ressenties jusqu’à Sainte-Thérèse.
L’épicentre a été localisé à Hawkesbury, en Ontario. Plusieurs résidants de Lachute disent avoir fortement ressenti les effets de ce tremblement de terre.
Vous avez été témoin de l’événement?
valeries@groupejcl.com
COMMENTAIRES:
Mike Mcberman:
&laquo; L&rsquo;activité sismique dans la région des laurentides est très présente. Je suis meme surpris que l&rsquo;on ne fasse pas mention dans la région de Ste-sophie en direction du village depuis 2 semaines où nous avons recu en moyenne 1 à 2 secousse par jour.  J&rsquo;ai 5 chats qui sont sur le qui vive à chaque fois que l&rsquo;on ressent une secousse. &raquo;
André Bérard:
&laquo; Nous l&rsquo;avons ressenti à Sainte-Adèle &raquo;
Jean-Luc Monfrais:
&laquo; Tous les japonais(es) de mon entourage l&rsquo;ont senti. Nous on ne fait pas la différence avec les vibrations du quotidien&#8230; Ça a l&rsquo;air qu&rsquo;on commence à s’entraîner par ici? &raquo;
Julie:
&laquo; Oui absolument. Moi je suis à Lachenaie et à 13.37 ça tremblait dans la maison pendant environ 15 -20 secondes &raquo;
Kim Nunès:
&laquo; Moi je suis à St-Jérôme. Ces temps-ci, il y a beaucoup de dynamitage près de chez moi en raison de la construction de plusieurs maisons. Je suis donc habituée de sentir le sol bouger. Cependant, cette fois-ci, j&rsquo;ai senti ma maison bouger pendant plusieurs secondes. Ma guitare est presque tombée par terre. J&rsquo;avoue que mon coeur a arrêté de battre pendant quelques secondes. Je n&rsquo;ose pas imaginer ce qu&rsquo;ils ont pu vivre au Japon! &raquo;

La terre tremble!

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C’est la saison des nids-de-poule et les automobilistes n’en finissent plus de pester contre ces cavités récurrentes qui occasionnent parfois des désagréments dont on pourrait bien se passer. C’est le sujet d’un article de Valérie Schmaltz, qui a aussi réalisé un reportage vidéo sur la question. Elle vous présente Gilles Morin, chef aux opérations du Service des travaux publics de Sainte-Thérèse, qui nous en apprend tout un chapitre sur le sujet. C’est ainsi que nous voyons et faisons l’information, ici. 
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Le réseau Énergie Cardio vient de lancer la deuxième édition du Défi Cardio 25 heures au profit du Fonds Josée Lavigueur d’Opération Enfant Soleil. On invite alors les clients des 71 centres Énergie Cardio de la province à former des équipes de cinq pour prendre part, en se relayant, à 25 heures consécutives d’exercice cardiovasculaire, du 28 mai à 9 h, au 29 mai à 10 h. L’objectif est d’amasser 400 000 $ à remettre à l’Opération Enfant Soleil, lors de son prochain Téléthon qui se tiendra les 4 et 5 juin. Vous trouverez tous les détails sur le [www.deficardio25heures.com]. Qu’on se le dise!
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Cela fera 42 ans, ce dimanche 27 mars, que le gouvernement fédéral a décrété l’expropriation massive d’un territoire agricole de Mirabel, sur une superficie de 97 000 acres, pour favoriser la construction d’un aéroport. Pour commémorer la chose, on projettera Le Fantôme de Mirabel, un film de Louis Fortin et Éric Gagnon Poulin, avec la participation de Pierre Falardeau. Le film sera présenté à 19 h 30, à l’église de Sainte-Scholastique, sise au 10145, rue Saint-Vincent. Et sera suivi d’une discussion. Prix d’entrée: 7 $. 
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Le Conseil des bassins versants des Mille-Îles (COBAMIL) a célébré cette semaine, le 24 mars pour être précis, le premier anniversaire de sa fondation. L’organisme compte maintenant 20 membres, des administrateurs et une permanence qui continue d’exercer son mandat: voir à ce que l’on arrive à concilier la préservation et la restauration des usages de l&rsquo;eau avec l&rsquo;urbanisation galopante et le maintien des activités agricoles. Pour en savoir davantage: [www.robvq.qc.ca/obv/55]. Joyeux anniversaire!
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Des élections…

J’en ai rencontré une, originaire de la Provence, lors d’une soirée au Vertige. Le resto comme les vins furent une heureuse découverte. Hélène Dragon, du Domaine Jacourette, nous propose des vins pour tous les plats.
La dégustation a débuté avec le rosé qui n’est pas disponible au Québec. Puis, le St-Victoire AOC, rouge 2007 a accompagné le plat principal, de l’agneau, avec brio. Un vin étonnant pour la région. Il se démarque par sa composition, 90 % de syrah, le reste en cabernet sauvignon. La belle robe sombre est suivie par des notes convaincantes de fruits épicés, au nez et en bouche, une bonne dose de tannins et une finale chaleureuse. L’ensemble a du caractère. Est-il le reflet de sa conceptrice? Sir Paul McCartney l’aurait dégusté au St-Amour, lors de son passage à Québec pour le 400e, et il l’a bien apprécié. Que dire de plus? [www.jacourette.com] ou en importation privée avec benlecavalier@sympatico.ca.
Le domaine vous attend avec une belle petite maison à louer au milieu des vignes. Vous êtes idéalement situé à 25 km d’Aix-en-Provence.  
Un Guide de l’érable
Sophie Ginoux, épicurienne et gourmande, nous donne un répertoire de 300 cabanes à travers la province pour le temps des sucres. L’érable, c’est une occasion de se retrouver dehors au printemps. Mais ce sont surtout 12 000 producteurs, 150 000 barils de sirop et 300 millions de dollars de revenus avec des exportations dans 49 pays. Un ouvrage de 256 pages aux Éditions Goélette.
Sommelière-déesse de la téquila en Arizona
Lors de mon passage au Fairmont de Scottsdale, j’ai fait une belle rencontre au resto mexicain La Hacienda, de Richard Sandoval, un des chefs les plus connus de la cuisine mexicano-américaine.
Danielle Griffin est l’une des sept personnes dans le monde entier à porter le titre de sommelière-déesse de la téquila. Cela veut dire qu’elle a réussi la formation et les examens du Conseil de régulation de la téquila, à Guadalajara, Mexique.
La téquila est la boisson nationale du Mexique. Elle est produite à partir du cœur de l’agave, cultivé dans la région de Téquila. On a pu déguster avec elle différentes téquilas, parmi les 130 du resto, et en apprécier la complexité. La téquila est comme le porto. Il y a des catégories. Certaines peuvent vieillir, d’autres non. Certaines se boivent seules, d’autres font d’excellentes margaritas, comme celle qu’on a dégustée, au melon d’eau frais: [www.fairmont.com/scottsdale].
Au Québec, la meilleure téquila et la plus accessible est l’Olmeca qui a des critères de qualité uniques. On la récolte après sept à huit années de culture, comparativement après trois ou quatre ans pour les autres. Elle est offerte ici en deux versions. La blanche, régulière, idéale pour les cocktails (on en a expérimenté), et la Gold, un assemblage de blanche et d’añejo, une téquila vieillie, ce qui donne des saveurs plus complexes.
On peut la déguster un peu comme un cognac. Olmeca est la seule à appliquer ce procédé. Les autres ajoutent des colorants et des saveurs artificielles. On fait vieillir la Olmeca Gold en fût. Le rapport qualité-prix est excellent dans les deux cas: 29,55 $.

Temps des sucres, vins et téquila

Le nouveau magasin Trévi/Val-Mar de Blainville a vraiment mis le paquet, ce week-end, pour souligner son ouverture officielle. La coupe du ruban a eu lieu jeudi, mais tout au long du week-end, vous y serez accueillis par une foule de personnalités du monde des médias, spécialistes de gastronomie, de mode ou du design, qui vous livreront quantité de trucs pour aménager vos extérieurs et vous y sentir le mieux du monde. Bien sûr, on y parlera également piscines et spas. C’est au 89, rue Jean-Guyon, à Blainville. 
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Les membres de l’Association des gens d’affaires de Rosemère (AGAR) sont conviés au prochain Déjeuner découverte, ce mercredi 6 avril, dès 7 h 30, au restaurant Fou de crêpes, sis au 354, Grande-Côte. La conférencière invitée, Karen Torgenson, conseillère en présentation, y prononcera une causerie intitulée Aimeriez-vous augmenter le calibre de vos présentations, rencontres ou discours? Si la réponse est oui, contactez l’AGAR, au 514-586-0471, ou par courriel à info@associationagar.com. 
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On finira bien par y croire, l’hiver est bel et bien fini. À preuve, cette invitation de l’Association des gens d’affaires de Blainville (AGAB) qui convie ses membres à son tournoi de golf annuel. Cette 21e édition se déroulera le jeudi 26 mai, sur les superbes allées du Club Les Quatre Domaines. Informez-vous des différentes formes de partenariat possibles, au 450-433-1155. 
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Jacinthe Valois, éducatrice spécialisée à l’école des Grands-Chemins, à Boisbriand, organise un souper-bénéfice au profit d’Opération Enfant Soleil. L’événement se tiendra le vendredi 15 avril. Musique, animation et différents kiosques au programme. Ça ne coûte que 5 $ en prévente ou 7 $ à la porte, le soir de l’évènement. Pour plus d’information, vous pouvez contacter Mme Valois par courriel, à jacinthe.valois@cssmi.qc.ca, ou par téléphone, à l’école, au 450-433-5514. Qu’on se le dise!
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Nouvelle image

Or, la rencontre aura également permis aux dirigeants de dévoiler, à la trentaine de membres réunis pour l’occasion, la possibilité d’un éventuel partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville.
Invité à élaborer davantage, le président de la Cordev, Serge Langlois, a confié que l’idée d’une permanence faisait son chemin depuis un moment maintenant.
«Il y a déjà eu deux associations à Sainte-Anne-des-Plaines, dans les dernières années, et les deux ont fini par tomber. Nous n’avons pas de permanence à la Cordev et les gens qui y siègent ont tous des commerces. Nous ne pouvons pas gérer et développer en même temps. Il nous faut donc trouver une façon d’assurer la pérennité et cimenter à long terme les bases de notre association», a-t-il fait savoir au lendemain de l’assemblée. D’où l’idée d’un partenariat avec la Chambre.
Une première rencontre entre les deux organismes a déjà eu lieu, question de mettre la table aux possibilités, alors qu’une seconde devrait se dérouler dans les prochaines semaines. Pour le moment, ce qui semble clair, c’est l’intention des parties de demeurer deux entités distinctes. «Peut-être pourrions-nous devenir un satellite de la Chambre, un peu à l’image de son aile jeunesse», a suggéré M. Langlois.
Du côté de la Chambre, la directrice générale Véronique Leblanc, sans trop vouloir s’avancer, compte tenu de l’état embryonnaire de la chose, a tout de même précisé qu’il n’était ici nullement question d’une fusion entre les deux organismes. «Les gens de la Cordev veulent garder leur couleur et leur identité. À partir de là, à nous de trouver un terrain d’entente», a-t-elle indiqué.
Soulignons que la Ville de Sainte-Anne-des-Plaines fait partie du territoire de la Chambre de commerce, au même titre que les autres villes de la MRC. Si le partenariat à être élaboré permettait à la Cordev de bénéficier de l’expertise de la permanence de la Chambre et de son réseau de gens d&rsquo;affaires, en retour il offrirait à la Chambre l’opportunité d’encore mieux y représenter ses membres.
«Ça représente pour nous un beau défi et une belle façon de nous faire connaître davantage», a terminé Mme Leblanc. D’emblée, un éventuel projet d&rsquo;entente sera soumis aux membres lors d&rsquo;une assemblée spéciale.

Discussion autour d’une aile à Sainte-Anne-des-Plaines

«J’ai changé mon fonds de pension pour un fonds de passion», illustre-t-elle. 
Le 5 avril dernier, la Ville de Sainte-Thérèse, de concert avec la Société de développement économique Thérèse-De Blainville (CLD), la SODET, a voulu saluer la réussite de Mme Henry, son enthousiasme et son dynamisme. «Le projet d’Angela Henry est un très bel exemple de vision et d’audace. Grâce à la passion débordante qui l’anime, cette promotrice illustre un modèle d’entrepreneuriat très inspirant pour tous les Térésiens», a déclaré la mairesse Sylvie Surprenant. 
Entretien des plates-bandes
Établie à Sainte-Thérèse depuis 2008, l’entreprise de Mme Henry fait dans l’entretien des plates-bandes. «Les plates-bandes, non seulement nous les entretenons, mais nous leur apportons aussi un soin esthétique», explique-t-elle. 
À ceci s’ajoutent des services de désherbage, de taille des arbustes et arbres fruitiers, de plantation annuelle, de division des vivaces, d’installation de protections hivernales et de décorations de Noël, sans oublier les services-conseils. 
Si au départ, Mme Henry embauchait 20 personnes à temps partiel, elle dirige aujourd’hui une équipe de 12 jardiniers, dont huit travaillent chaque jour de la saison sur l’un ou l’autre des jardins de sa clientèle, répartie un peu partout dans la région du Grand Montréal. 
Soulignons que la SODET est activement intervenue lors de la création de cette entreprise, Mme Henry ayant bénéficié d’un soutien technique et des conseils des commissaires au développement économique de l’organisme, relativement à la préparation de son plan d’affaires et du montage financier. Mme Henry a également obtenu une aide de la mesure Soutien aux travailleurs autonomes d’Emploi-Québec.

De fonds de pension à fonds de passion

On parle de travaux à hauteur de 10,8 millions de dollars, incluant égouts et aqueduc, au terme desquels un boulevard long de 2,3 km serpentera le nouveau secteur de Blainville d’un bout à l’autre. Tout autour viendront se greffer, au fil des années, quelque 1 600 bâtisses (maisons unifamiliales, condos ou unités locatives). 
Au final, ce sont 2 300 nouvelles portes qui afficheront pignon sur rue à Blainville. À titre comparatif, on en compte 1 860 dans le secteur de Fontainebleau. «Le quartier Le Chambéry est le dernier grand projet de développement résidentiel de Blainville», a précisé d’entrée de jeu le maire François Cantin. Un projet, ajoute-t-il, sur lequel le conseil municipal planche depuis quelques années et pour lequel la Ville agira à titre de maître d’œuvre, afin d’en assurer la vision intégrée souhaitée. 
«C’est un projet ambitieux qui marie des milieux naturels avec une zone urbaine et contemporaine, tout en favorisant les lieux de manifestations sociales et culturelles. Cette vision planifiée a d’ailleurs été reconnue en 2009 avec le prix Ovation municipale de l’Union des municipalités du Québec dans la catégorie Aménagement, urbanisme et développement du territoire», a ajouté le maire. 
Ce projet s’inscrit également dans une perspective de développement durable, poursuit-on, avec comme objectif la valorisation des milieux naturels environnants. «Les habitations devront être construites selon des règles de contrôle architectural, dans une trame urbaine prédéfinie, à laquelle devront se conformer les promoteurs immobiliers», souligne à ce chapitre M. Cantin. 
Un quartier unique
Situé au nord-est du secteur Fontainebleau, le quartier Le Chambéry occupera un espace de 250 hectares, dont 50 seront conservés à l’état naturel, incluant la soixantaine d’espèces végétales et la dizaine d’espèces animales qui y vivent déjà. En outre, toutes les utilités publiques seront enfouies sous la terre et une zone tampon boisée séparera chacune des résidences. 
Une place publique, Place de la Savoie, comportant un campanile, des commerces, des restaurants ainsi que des lieux de rencontre et de culture, logera au cœur du quartier. «Le quartier Le Chambéry sera unique. C’est un secteur où se côtoieront nature et style contemporain», assure le maire. 
La construction du boulevard Le Chambéry devrait être complétée à la fin de 2011, début de 2012. 
Un dépliant informatif, incluant cartes et explications, a été distribué cette semaine à l’ensemble des résidants limitrophes du chantier afin de les aviser des travaux en cours.

Un projet unique au Québec

Son histoire teintée d’intimidation et d’homophobie a tenu en haleine les quelque 500 élèves réunis pour l’occasion.
«L’étincelle de cet évènement est venue d’un de nos élèves de la 5e secondaire, Jason Bourgeois. Au départ, Jason voulait faire inscrire à l’agenda scolaire la Journée internationale contre l’homophobie», relate le directeur de l’école, Roch-André Malo.
La direction y a vu une occasion d’aller un peu plus loin et de créer un évènement qui s’articulerait autour de l’homophobie, avec pour objectifs de sensibiliser les jeunes, le personnel et les parents à la problématique de l’homophobie, d’encourager les jeunes homosexuels à parler de ce qu’ils vivent, de souligner la diversité des orientations sexuelles des jeunes et leur entourage et de les sensibiliser à l’impact des paroles homophobes.
«C’est un projet audacieux pour lequel on a consacré beaucoup d’énergie. On ne voulait pas en faire un évènement de la fierté gaie, ce n’était pas le but. On voulait vraiment mettre le focus sur la tolérance des jeunes les uns envers les autres», a tenu à préciser M. Malo.
Osti de fif!
La journée s’est déroulée en deux temps, la première partie ayant été occupée par le récit de Jasmin Roy, comédien, animateur et auteur du livre Osti de fif! dans lequel il raconte son histoire, sa douleur, mais aussi sa reconstruction en tant qu’être humain. «Quand j’étais plus jeune, je me suis tellement fait traiter de fif et de tapette que s’en était presque rendu banal», débute-t-il, la voix chargée d’émotion. «Quand vous intimidez une autre personne, pensez-y, c’est un être humain que vous êtes en train de détruire», ajoute-t-il.
C’est à 27 ans, alors qu’il était comédien et en couple avec son copain, que Jasmin Roy a senti les premiers symptômes de la crise d’anxiété. Il aura mis six mois à contrôler cette peur qui lui venait de l’intérieur. Et quatre autres années pour se rebâtir. «L’intimidation, c’est très douloureux. Ça laisse des traces. S’il vous plait, sortons les mots fif et tapette de nos écoles», lance-t-il.
Aujourd’hui, Jasmin Roy se dit observateur de son angoisse et de son anxiété. «Le meilleur antidote que j’ai trouvé, c’est le plaisir. Alors, j’essaie de trouver du plaisir dans tout ce que je fais», avance-t-il.
Jasmin Roy s’est aussi adressé au personnel de l’école qui peut jouer un rôle déterminant dans l’action de briser le silence. Et aux parents qui ont aussi la responsabilité d’accompagner leurs enfants dans ce qu’ils vivent, qu’ils soient victimes ou agresseurs. La Fondation Jasmin Roy, mise sur pied il y a quelques années par Jasmin Roy lui-même, est un autre outil de lutte contre l’intimidation en milieu scolaire et de soutien aux victimes de violence à l’école: [www.fondationjasminroy.com].
Un spectacle de musique et d’humour a suivi la conférence. Parmi les invités, Patricia Paquette, une transsexuelle gaie, est venue livrer son témoignage et échanger avec les jeunes. Enfin, on a pu assister à l’interprétation d’une chanson contre l’homophobie, composée et arrangée par les élèves Hans Maël Desbiens, Jean-François Lévesque, Denis Lapierre, Sabrina Gutierrez, Geneviève Lajeunesse et Antoine Boisier-Michaud, sous la supervision de la technicienne en loisirs Karine Grenier. Ce projet a également bénéficié d&rsquo;une session de mentorat avec le chanteur du groupe Vilain Pingouin, Rudy Caya.

«Sortons les mots fif et tapette de nos écoles»— Jasmin Roy

«Tout a été refait, à partir de la surface qui recouvre le sol», a indiqué la mairesse Sylvie Surprenant, lors de son discours inaugural prononcé devant des dizaines de personnes réunies dans le cadre de la compétition annuelle Skatefest de Sainte-Thérèse, le dimanche 22 mai dernier. 
Il s’agit d’un nouveau parc imaginé par Sylvain Beauchesne et Éric Mercier, de la boutique Empire, deux passionnés de ce sport parfois extrême. «Ce parc a aussi été conçu pour accueillir des compétitions de niveau international», a ajouté M. Beauchesne. 
Les travaux ont débuté en septembre dernier et auront nécessité un investissement total de 155 000 $, assumé entièrement par la Ville. «Ce parc, vous l’avez voulu et aujourd’hui, vous l’avez. Il a été fait avec les jeunes et pour les jeunes», a indiqué la mairesse. Communément appelé skate plaza, l’endroit, toujours situé au parc Ducharme, est le résultat d’une collaboration entre plusieurs intervenants, dont les jeunes de la Maison des jeunes des Basses-Laurentides. Affichant la même superficie, le parc, dont les installations de bois et de ciment rappellent les éléments du mobilier urbain public, tels des bornes-fontaines, des bancs et des escaliers, a au surplus le mérite de pouvoir accueillir simultanément près de trois fois plus d’utilisateurs en raison de l’aménagement proposé. 
Une délégation de 15 personnes, tous des adeptes de la planche à roulette de réputation internationale et en provenance, pour la plupart des États-Unis, mais aussi du Québec, était attendue en fin d’après-midi, alors que des démonstrations de l’équipe KR3W et Shake Junt figuraient au programme.

Un planchodrome revampé

Une longue passerelle de bois au milieu d’une forêt d’érables argentés favorise l’observation de plusieurs espèces d’oiseaux. 
La semaine dernière, j’ai contemplé une vingtaine d’espèces au cours d’une sortie de près d’une heure. Outre un castor qui a surgi entre deux souches inondées, j’ai été impressionné par l’oriole de Baltimore, le tyran huppé, le grimpereau brun, le viréo aux yeux rouges (voir la photo en première page) et le canard branchu. 
L’oriole de Baltimore, oiseau spectaculaire à la tunique noire et orangée, vit au sommet des érables du marécage. On peut déceler sa présence par le sifflement flûté poussé par l’oiseau. 
Oiseau typique des érablières, le tyran huppé affiche un dos et une tête olive, un ventre jaune et une queue rousse. Cet oiseau, de la taille d’un merle d’Amérique, porte mal son nom. Sa huppe, en fait un ensemble de plumes, se dresse de manière occasionnelle et ne constitue pas vraiment un critère d’identification. 
Dénombrant plusieurs années d’expérience en matière d’observation des oiseaux, j’ai vu assez souvent le grimpereau brun. Mais jamais comme au cours de cette journée au marécage Tylee! Ce petit oiseau brun se comptait par dizaines autour des arbres. Il se pose au bas d’un chicot pour ensuite grimper vers le sommet tout en explorant les cavités de l’écorce à la recherche de larves et d’insectes. 
Oiseau verdâtre à la poitrine blanche, le viréo aux yeux rouges s’avère un chanteur intarissable. Il lance des motifs sonores évoquant le chiffre «dix-huit, dix-huit». On a déjà enregistré un viréo de cette espèce ayant chanté quelque 40 fois à la minute, 2 400 fois à l’heure, 24 000 fois pour une journée de dix heures!
En allant vers la rivière des Mille Îles, le canard branchu a fait son apparition, présentant son allure racée. Appelé auparavant le canard huppé, canard modèle pour les peintres et les sculpteurs de bois, le branchu étale une palette de rouge, de bleu, de blanc, de marron et de noir, le tout couronné d’une huppe verte. 
Fait à noter, ce canard fascinant niche dans une cavité d’arbre au milieu d’un boisé clairsemé plus ou moins inondé, comme c’est le cas au marécage Tylee. 
Observation exceptionnelle
Signalons qu’une espèce exceptionnelle a été observée le 15 mai dernier à cet endroit, une mention rapportée sur le site des oiseaux rares du Québec: [www.quebecoiseaux.org/index.php?option=com_oiseauxrares]. Il s’agit de la paruline à capuchon, un oiseau jaune à la gorge noire et à la calotte noire, qui se trouvait au nord de son aire de distribution, son territoire habituel étant le centre et l’est des États-Unis. 
Parmi les oiseaux résidant à l’année sur le site, j’ai vu le grand pic, le pic chevelu, la mésange à tête noire et la sittelle à poitrine blanche. 
Inauguré en 2009, le trottoir sur pilotis s’étend sur plus de 400 mètres, agrémenté de panneaux d’interprétation sur la faune et la flore installés par l’organisme Éco-Nature. Il débouche sur un sentier longeant la rivière des Mille Îles. 
Accès gratuit, stationnement gratuit, derrière le Centre communautaire Memorial, au 202, chemin de la Grande-Côte, Rosemère: [www.ville.rosemere.qc.ca]. 

Journaliste indépendant pour divers magazines et autodidacte dans l’apprentissage de l’ornithologie, Bernard Cloutier est vice-président de la Société ornithologique de Lanaudière. Il est aussi conférencier et rédacteur en chef du bulletin L’Oriole, publié par cet organisme. Pour lui écrire: b.clou@hotmail.com

Marcher sur les eaux en observant les oiseaux

Le suspense s’est invité dans la compétition jusqu’à la fin de l’épreuve, qui a été chaudement disputée entre les cavaliers. Lors de la première manche éliminatoire, huit cavaliers ont réussi un parcours parfait, ce qui leur a permis de retourner sur la piste de 550 mètres pour le barrage et se mesurer dans une toute nouvelle compétition en réduisant les obstacles de 13 à 6.
Un à un les compétiteurs sont venus gruger quelques secondes afin de prendre la tête de la manche ultime. L’Ontarien Yan Candele obtient alors le chrono à battre, avec Azzaro Van&rsquo;t Hagenhof, mais François Lamontagne, seul Québécois de la finale, et Unik Circa, n’avaient pas dit leur dernier mot en retranchant plus de deux secondes au temps de Candele. Ce dernier, qui avait une dernière chance de s’imposer avec sa monture Game Ready, a encore été plus rapide, mais il a fait tomber une barre au passage, ce qui l’a fait reculer au cinquième rang.
Aussi de la compétition, Laurence Addison, de Lorraine, et sa monture C-Tje, ont terminé au 28e échelon.
D’Errico prend la tête
Olivia D’Ericco (She’s The One), originaire de Saint-Sauveur, a enlevé la sixième épreuve qualificative des Championnats équestres canadiens. Elle a devancé Sarah Lemieux (Udilo), de La Prairie, et Maude-Marie Bolduc (High Flight), de Saint-Eustache, qui ont ravi les médailles d’argent et de bronze. Seules les trois médaillées ont réussi un double sans-faute à cette épreuve disputée sur 530 mètres où 11 obstacles étaient à contourner.
D’Ericco, qui cumule maintenant 54 points en six compétitions, a ainsi pris la tête du classement des qualifications en vue des Championnats équestres canadiens. La jeune cavalière de 16 ans a délogée la Roseméroise Emmanuelle Bolduc, auparavant meneuse du classement, qui n’a pas été en mesure de marquer des points à Blainville. Bolduc, détentrice de 32 points, a glissé au deuxième échelon. 
Une autre épreuve de qualification sera présentée dans le cadre de la Classique équestre de Blainville, le 16 juillet.
Les trois premières places à Candele
Venu à Blainville en compagnie de jeunes chevaux, Yan Candele s’est emparé des trois premières places de l’épreuve Bienvenue à 1,40 mètre, dotée d’une bourse de 10 000$. Inscrit avec trois montures différentes, Candele a été le seul à réaliser un double sans-faute sur le parcours de 590 mètres juchés de 12 obstacles, ce qui lui a permis de remporter la compétition. C’est en compagnie de sa monture La Carlotta Singular qu’il a obtenu le meilleur temps. C’est sur Game Ready et Azzaro Vant Hagenhof qu’il a respectivement raflé les deuxième et troisième rangs.
Aussi de cette épreuve, Nicolas Bayzelon, de Carignan, en Montérégie, en selle sur Artan, a été le meilleur Québécois en terminant 10e sur les 29 couples cavalier-cheval en lice.
La crème de la crème
Plusieurs cavaliers de renom sont attendus cette fin de semaine, au Parc équestre de Blainville, où les compétitions se poursuivent jusqu’au 17 juillet. Des athlètes provenant des quatre coins du monde seront de la partie dans les diverses compétitions qui sont au programme, notamment le Grand Prix, la Coupe des nations et des qualifications en vue de la finale de la Coupe du monde, qui seront les épreuves à surveiller avec attention.
Il ne faut surtout pas manquer François Lamontagne, vainqueur de l’édition 2010 de la qualification pour la finale de la Coupe du monde, qui tentera de réussir cet exploit une deuxième année d’affilée.
Des activités de toutes sortes sont également prévues au cours de la fin de semaine. Il y en aura pour tous les goûts. À ne pas manquer, ce retour en arrière que la Classique équestre de Blainville vous offre en présentant des joutes médiévales. Pour les tout-petits, des tours de poney sont aussi au programme tandis que les amateurs de voitures anciennes seront également comblés puisqu’une exposition de 50 bolides antiques est présentée sur place.
Pour ne rien manquer des compétitions, il est également possible, sur le Web, de suivre les performances des cavaliers tout le week-end en visitant le site [www.classiqueblainville.com].

Lamontagne enlève l’étape blainvilloise

Le Rouge et Blanc a surtout occupé la zone offensive en mettant beaucoup de pression sur la gardienne adverse, mais n’a pas réussi à trouver le fond du filet plus d’une fois, lors de ce match du 10 juillet. Malgré plusieurs tirs menaçants et deux poteaux, seule Alexandra Morin-Boucher a marqué en première demie. Elle a complètement déjoué la gardienne avant de tirer dans un filet désert. Quelques minutes plus tard, une faute méritée par une Boisbriannaise a donné l’opportunité au Celtix d’égaler la marque en battant la gardienne Constance Laroche-Lefebvre. 
Même si le FC Boisbriand semblait plus fort sur le terrain, l’équipe adverse ne s’est jamais avouée vaincue, bataillant pour ne pas laisser son hôte gagner facilement. 
Comme l’a confirmé Sophie Drolet, entraîneure des Boisbriannaises en remplacement de François Huchette, c’est durant la deuxième partie de la deuxième demie que les filles ont réalisé qu’elles pouvaient échapper le match si elles n’y allaient pas de tous leurs efforts. «Je pense que les filles ont tenu le match un peu pour acquis. La dernière fois, elles avaient gagné 4 à 0. L’équipe adverse a également progressé au cours de la saison. Elles vont se rencontrer à la Coupe du Québec, alors le Celtix avait un message à passer», fait savoir Drolet qui était par ailleurs l’entraîneure-chef du FC Boisbriand, l’an dernier. 
Elle convient que la gardienne adverse a également connu une excellente partie, gardant son équipe dans le match tout au long de la rencontre. 
En deuxième demie, Nadège Akamse a mérité un carton jaune. Avec son caractère bouillant, elle a contesté la décision de l’arbitre. La capitaine Lora Amanda Lehr est venue calmer le jeu en changeant de position avec elle. Suivant une baisse de régime, Akamse a finalement été sortie du match par l’entraîneure. 
«L’objectif pour les filles est de conserver la première position au classement. Pour ce match, l’idée était de garder le ballon et de faire courir les filles de l’autre équipe. Nous étions en meilleure forme physique qu’elles, alors on voulait les faire courir», mentionne Sophie Drolet. Elle convient que le résultat final de 1 à 1 cause une déception au sein de la formation. «Quand on gagne sans jouer son meilleur match, ça finit par nous rattraper. Les filles pensaient jouer à leurs meilleures capacités en début de rencontre pour finalement se rendre compte, en fin de deuxième demie, qu’elles pouvaient en donner plus. Une équipe au sommet connaît toujours une baisse de régime en cours de saison», conclut-elle. 
Le dimanche précédent, l’équipe féminine de soccer senior de Boisbriand l’a emporté 2 à 0 contre la formation de Lakeshore. Valérie Dumesnil et Olivia Sasseville ont marqué les points pour leur formation. 
Les Boisbriannaises visiteront le Delta, ce dimanche.

Les Boisbriannaises se butent au Celtix

«C’est un nouveau cycle qui a commencé, confirme la gardienne de but de l’unifolié. Nous avons aussi une nouvelle équipe d’entraîneurs», ajoute celle qui est maintenant dirigée par Ryan Walter. 
Labonté, qui s’est déchiré un ligament au genou, lors du camp d’entraînement automnal, a dû faire une croix sur la Coupe des Quatre Nations. Elle a donc dû refaire ses preuves au camp d’entraînement hivernal afin d’assurer sa place comme l’une des deux gardiennes en vue des Championnats du monde, en mars dernier. «Un mois avant les Championnats du monde, ils ont fait une sélection de 40 joueuses, puis finalement cinq jours avant les Mondiaux, ils ont fait un dernier camp pour choisir les joueuses», explique la médaillée d’or des Jeux olympiques de Vancouver. 
Membre de l’équipe nationale depuis 11 ans, Labonté ne savait alors pas trop ce qui l’attendait. «C’était un peu difficile, car je ne savais pas trop où je me retrouvais par rapport aux autres. Ç’a été un peu difficile de m’ajuster au début, mais finalement, ça s’est bien passé.»
Conserver sa place au sein du duo de gardiennes était l’objectif premier de Labonté cette saison. Et elle y est parvenue malgré les blessures qui l’ont obligée à ralentir. Après le genou, en septembre, l’athlète de 28 ans s’est retrouvée avec une blessure au dos, en janvier, ce qui l’a tenue de nouveau à l’écart du jeu. «Il a fallu que je change beaucoup mon style d’entraînement. En tant que gardienne de but, on exploite beaucoup le bas du corps, on fait beaucoup de séances d’agilité et de puissance et ce n’était pas vraiment possible. J’ai donc tout fait sur le vélo et j’en ai profité pour me concentrer sur le haut du corps.»
Labonté a voulu améliorer ses réflexes: «Je trouvais que je n’étais pas assez rapide avec mes mitaines. J’ai fait de la coordination avec des jeux de balles et ça m’a beaucoup aidée. Ç’a aussi paru aux Championnats du monde.»
Pour une troisième fois d’affilée, les Canadiennes ont fini avec la médaille d’argent au cou, défaites en grande finale face à leurs éternelles rivales, les Américaines, qui l’ont emporté 3-2 en prolongation. «C’est sûr que ce n’a pas été facile, surtout après l’excitation de la victoire aux Jeux olympiques de Vancouver. Nous avions tellement une bonne saison», fait remarquer Labonté. 
«C’est curieux, car ça fait trois fois en ligne qu’on perd aux Mondiaux contre les Américaines, mais on gagne les Olympiques», ajoute-t-elle. 
Un autre titre avec les Martlets
À sa quatrième saison au sein des Martlets de l’Université McGill, Labonté a vu son équipe l’emporter aux Championnats canadiens universitaires disputés en mars dernier. «En 2010, quand nous sommes parties aux Jeux, l’équipe a perdu aux Championnats canadiens. C’était donc un objectif d’équipe cette saison de récupérer le titre», avoue Labonté. 
En saison régulière, les Martlets avaient remis une fiche parfaite de 20 victoires en autant de matchs avant de poursuivre sur leur lancée en séries éliminatoires où elles ont à nouveau été parfaites. 
«Nous avions une excellente équipe cette année, ce qui a facilité mon travail. Ç’a été l’une de mes plus belles années à McGill», dit-elle.

Charline Labonté toujours dans le coup

Parce que ce quartier ancestral fut déjà un village, on y retrouve l’église et la caserne qui sont l’épicentre de l’évènement, mais aussi une rivière pour les peintres de la nature. 
Les bâtiments sont aussi très intéressants pour leur histoire et la qualité de l’organisation, comme des participants aux trois journées d’activité, et s’avèrent les principaux ingrédients de ce symposium majeur. 
Ce sera donc du jeudi 28 au dimanche 31 juillet que les quelque 80 artistes sélectionnés installeront leurs pénates dans l’agglomération de kiosques installée entre les rues Filion et Deslauriers-Hotte, sur le boulevard Sainte-Rose. 
Les activités artistiques débuteront dès 11 h, les jeudi et vendredi, ainsi qu’à 10 h, les samedi et dimanche, pour clôturer le site à 20 h. 
Des visites dites «art et patrimoine» sont offertes, en plus de spectacles musicaux avec les chanteurs guitaristes Antonio Varano et Dany Bergeron, de 10 h à midi, puis l’Orchestre à cordes des jeunes de Laval, qui se produira de 13 h à 15 h. Ils joueront en plein air les samedi et dimanche et le symposium sera clos à 17 h, le dimanche 31 juillet. 
C’est le député de Vimont, Vincent Auclair, qui assume la présidence d’honneur de la 16e édition de cet évènement culturel populaire qui rassemble quelque 20 000 personnes chaque été dans l’ancien village et le long des berges de la rivière des Mille Îles. 
Ces nombreux visiteurs connaissent la qualité de sélection des exposants, plusieurs étant des habitués, et sachez que tous les styles sont exploités, du figuratif à l’abstrait et dans tous les genres, avec une multitude de médiums, comme des techniques mixtes. Oui, il y a aussi de la sculpture. 
Des aires de repos sont aménagées en cas de chaleur accablante et la caserne des pompiers, chef-lieu de Rose-Art, demeure l’épicentre du symposium où l’on tient galerie. 
Vous vous orientez sur le clocher de l’église et ça se passe tout autour. Sachez que vous pouvez obtenir davantage de renseignements en communiquant au 450-625-7925.

Le 16e Symposium Rose-Art

Des textes engagés donc et sur des musiques toujours intéressantes, l’auteur, compositrice et interprète originaire du sud de la France est fascinante par ses percussions fines et ses imitations de trompette, qui tranchent avec son air intello.
Ce fut donc un rendez-vous très apprécié et gageons que tout ce beau monde sera de retour le dimanche, 7 août, à compter de 13 h, derrière le musée Joseph-Filion, pour entendre Luis Oliva.
Nous l’avons d’abord découvert dans le rôle-titre de la série Tag puis dans Providence, Histoires de filles et Ramdam, tandis que les Anglos l’ont suivi dans Largo Winch et Cutting edge, mais c’est son tout premier et très récent disque intitulé Monde que le jeune homme présentera à Sainte-Thérèse, le 7 août.
Il a beau être originaire du Guatemala, Luis Oliva réside parmi nous depuis l’âge de sept ans et dans ses textes se retrouve une évidente québécitude, quoique certains textes anglophones nous amènent ailleurs.
Les racines plus au sud de l’artiste consolident sa production de façon vraiment originale et, du moins sur le disque, il est entouré d’excellents musiciens.
Des échantillons que vous pouvez entendre sur son site Internet, témoignent d’un produit peaufiné et très bien arrangé, avec des musiques solides qui laissent tout de même beaucoup de place à la voix, dont la diction franche donne accès à de bons textes.
Bref, Luis Oliva n’est pas qu’un comédien qui chante, mais bel et bien un chanteur intéressant qui viendra nous présenter un matériel vraiment bien ficelé.

Pique-nique avec Luis Oliva

Les quatre garçons du groupe Qwartz sont autant de musiciens de formation, ce qui implique une solide connaissance musicale, et ça s’entendait tout au long de leur prestation.
Des pièces telles I get around, des Beach Boys.
 se prêtent superbement à de telles interprétations exclusivement vocales, mais le groupe pousse l’audace vers les Beatles avec All my loving tout comme The lion sleeps tonight, cette dernière faisant appel à de très hautes tonalités.
Mieux encore, on entendait du Ariane Moffat dans Je reviens à Montréal et bien évidemment du barber shop avec Goodnight sweetheart.
Un spectacle très intéressant donc que les boisbriannais, et quelques voisins de banlieue, ont de toute évidence beaucoup apprécié.
Les voix était belles et la livrée bien rythmée, le seul point moins fort se trouvait dans le scat, si on peut nommer ainsi la chose, avec des «pingwawa» pour la guitare et autres «tchikatachick» pour remplir les partitions d’une musicalité disons… moins expressive.
La drôlerie était bien reçue avec les thèmes de Mario Bros et Mais où se cache Carmen San Diego, puis la foule des Beaux lundis est repartie une heure plus tard satisfaite de cette prestation éminemment sympathique.
Un Beau lundi comme on les aime et la suite devrait être à l’avenant dès lundi prochain.
On pourrait appeler leur spectacle les BB au carré, alors que le Baby Boomers Band sera à Boisbriand sur la gloriette du parc Claude-Jasmin, le 25 juillet, pour faire revivre les années ’50 à ’70.
Les cinq gars ont une quarantaine de titres à leur répertoire que nous n’aurons pas le temps de tout entendre, mais peut-être que My calender girl, Hound dog, Mustang Sally ou encore l’illustre Johnny be good retentiront-ils, entre autres succès culte, autour du 305, Grande-Côte, avec un déplacement de foule à l’intérieur au 901, Grande-Allée en cas de pluie.
Retenez cependant que la foule habituelle du parc municipal est trop grosse pour que tous trouvent refuge à la Maison du citoyen, lorsqu’il pleut, et que ce sera premier rendu premier servi.
La prestation d’une heure débute dès 19 h 30 et il faut bien évidemment apporter sa chaise, un petit kiosque offre des victuailles et des breuvages.

Le Baby Boomers Band à Boisbriand

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La réunion a été tenue en présence de la ministre responsable de la région des Laurentides, Michelle Courchesne, le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, Pierre Arcand, de même que des responsables du Centre hydrique du Québec, à Sainte-Thérèse, le 14 octobre. 
Selon les informations obtenues, le gouvernement du Québec a décidé de revoir l’ensemble des travaux. «La ministre Courchesne de même que le ministre Arcand nous ont informés que la deuxième phase des travaux a été abandonnée», a expliqué le député de Deux-Montagnes, Benoit Charette. 
De son côté, le maire de Deux-Montagnes, Marc Lauzon, s’est dit satisfait en partie. «Les experts du Centre hydrique nous ont dit qu’ils pensent être en mesure de terminer les travaux dans une période d’entre six et huit semaines. Il semble qu’avec l’abandon de la deuxième phase, il soit réaliste de penser que l’entrepreneur peut finir les travaux avant le gel», a révélé M. Lauzon. Avec l’abandon de la deuxième phase, le gouvernement éviterait ainsi des dépassements de coûts. 
Lors de cette même réunion, il semble que le gouvernement ait avoué avoir fait une mauvaise lecture du chantier. «Le manque d’eau cet été semble avoir compliqué les travaux. Il semble qu’ils n’aient pas évalué correctement l’état des lieux et la présence d’une rivière souterraine au lac des Deux Montagnes», ont déclaré Marc Lauzon et Benoit Charette. 
En terminant seulement la phase 1 des travaux d’écrêtement, effectués à la hauteur du barrage Grand-Moulin, à Deux-Montagnes, il semble que le débit d’eau souhaité, 35 mètres cubes, ne sera pas atteint. À la fin, il risque de se situer à 28 mètres cubes, ce qui sème des doutes quant à l’approvisionnement en eau de la part de certains élus municipaux. Rappelons que 400 000 résidants sont desservis par l’eau de la rivière des Mille Îles, approvisionnée par le lac des Deux Montagnes. 
De son côté, le maire de Deux-Montagnes désire obtenir une compensation financière pour les citoyens riverains. Advenant l’incapacité de terminer les travaux avant le gel d’hiver, un groupe d’élus n’exclut pas l’idée de demander l’implication du Bureau d’audience publique en environnement.

Le gouvernement revoit l’ensemble du projet

«Après l’opération, le volume de mon estomac sera réduit de 90 %», explique l’humoriste, rencontré deux jours avant son opération.
La surcharge pondérale, René connaît ça. Après un choc post-traumatique dans la vingtaine, la glande thyroïde de l’homme a cessé de fonctionner, entraînant dans son sillage une prise de poids rapide. «Je pouvais manger un céleri et j’engraissais», affirme-t-il.
Pendant trois ans, René joue au yoyo avec son poids. Engraissant de 100 livres, pour les perdre au moyen d’une diète, il prend finalement 300 livres au total. L’incidence pharmacologique de certains médicaments ajoutée au dysfonctionnement de la glande thyroïde lui créent un appétit de plus en plus insatiable. Puis, la dépendance à la nourriture lui tombe dessus.
«La dépendance à la nourriture ressemble à la dépendance d’un alcoolique. On ne reconnaît plus sa faim et la compulsion arrive. Si j’avais envie de manger un smoked-meat, il m’en fallait un et si ce n’était pas possible, je devais le remplacer par un substitut. Le sentiment de bien-être, l’état de satisfaction que je ressentais par la suite me faisait du bien», confie-t-il en toute sincérité.
De nombreux problèmes de santé s’associent à l’obésité morbide. Dans le cas de René, ce sont, entre autres, l’apnée du sommeil, la goutte, et une pierre au rein qui lui ont empoisonné l’existence.
«Qu’on ne me dise plus qu’accoucher fait mal, parce que moi, j’ai accouché d’une pierre», tonne-t-il pour finalement éclater de rire.
En dépit de son poids, René n’a jamais gardé une mauvaise image de lui-même. Être gros, ce n’est pas la fin du monde lance-t-il.
Mais René n’est pas dupe. À quelques heures de son opération, l’émotion est à son comble. Ce qu’il trouvait touchant avant, tel un enfant s’exclamant énergiquement devant son adiposité, n’a plus véritablement sa place désormais. Oui, émouvant restera un enfant, mais tragique demeurera l’obésité.
Sous peu, ce sera la fin de son handicap. Opéré à l’hôpital Pierre-Boucher, René voit ce dénouement, qui aura pris plus de 10 ans, se concrétiser enfin. Son estomac, qui ressemblera à celui d’un enfant d’un an après l’opération, devrait s’agrandir au cours des semaines afin de prendre des proportions plus raisonnables. Le chirurgien, qui vise un IMC de 30 pour son patient, aspire également à une perte de poids de 200 livres.
«Dès que j’aurai perdu mon premier 100 livres, je vous rappellerai pour vous montrer les résultats», promet René Forget à l’auteure de ces lignes.

René Forget mettra fin à son obésité morbide

Le coût de la facture? Près de 5 millions de dollars partagés entre les gouvernements fédéral et provincial et la Ville de Bois-des-Filion. L’échéance? Le 31 mars 2011. «Ça fait 15 ans qu’on rêve de ce jour-là. Cet investissement (à hauteur de 2,7 millions de dollars pour la Ville seule) n’en est pas seulement un de brique et de béton. C’est aussi un investissement majeur en faveur de la santé des gens de la communauté», a soutenu le maire.
Le nouveau bâtiment de deux étages, dont la construction débutera au cours des prochains jours, si ce n’est déjà fait, affichera une superficie totale de 2 900 mètres carrés et sera muni d’un gymnase double avec rideau diviseur escamotable permettant la pratique de divers sports, tels basketball, soccer, volleyball et badminton.
Le site sera équipé d’un tableau d’affichage électronique multifonction, de vestiaires pour femmes et hommes, ainsi que de bureaux et locaux de rangement pour les équipements de gymnase.
À l’étage, on retrouvera une salle multifonctionnelle avec cloison séparatrice mobile ainsi que des gradins rétractables de 140 places donnant sur le gymnase. En outre, une annexe construite à l’arrière du bâtiment servira aux utilisateurs du terrain de balle, l’été, et de la patinoire, l’hiver.
Un échéancier serré
Compte tenu de la nature même de la subvention fédérale accordée, à savoir un million de dollars octroyés dans la cadre du programme Infrastructures de loisirs Canada, le projet devra respecter un échéancier pour le moins serré et la construction du centre sportif devra tout compte fait être complétée le 31 mars 2011. «C’est un beau défi et je souhaite bonne chance aux entrepreneurs», a lancé en riant la ministre Courchesne, à ce propos.
Dans les faits, le maire Larocque assure que de ne pas respecter la date butoir ne représente pas même une probabilité et demeure confiant que le projet ira bon train. La ministre Courchesne a pour sa part fait savoir que des négociations étaient actuellement en cours avec ses homologues fédéraux afin que soit repoussé le délai autorisé.
«Si les travaux ne sont pas terminés au 31 mars 2011, ils seront à tout le moins très avancés. Or, bien que le Québec vive présentement une relance économique, elle demeure fragile et on a tous intérêt à déployer des efforts pour faire en sorte que les projets avancent et continuent», a-t-elle fait valoir.
Le nouveau centre sportif sera érigé à l’arrière du bâtiment actuel. Pour se faire, une section de l’aire de jeu du parc Lesage, du terrain de basketball et des modules de planchodrome (skatepark) devra être déplacée. Une fois le nouveau bâtiment terminé, les édifices du centre de loisirs actuel et de la Maison des jeunes, situés à proximité, seront démolis pour faire place au stationnement. Au cours de l’été 2011, le parc Lesage, incluant le skatepark, sera alors réaménagé.

Un centre sportif de 5 millions de dollars accessible dès 2011

Des chants a cappella, pour la plupart encore utilisés dans la liturgie orthodoxe et dont la musique homophone, sobre, dénuée de virtuosité et très intérieure, a permis une grande intensité des voix. Au menu, des œuvres signées Bortniansky, Kedrov, Strokine, Rachmaninoff, Archangel’ski et Lvovsky. 
Les rythmes
Contrastant avec le premier opus, la seconde partie a rassemblé voix, piano (Francine Brouillard) et percussions (Robert Slapcoff). Liant les deux parties du concert, Choose something like a star, de Randall Thompson, un compositeur américain du XXe siècle, a permis d’amorcer la suite des choses de façon très douce et mélodieuse. Ont ensuite suivies deux pièces de Karl Jenkins. D’abord Adiemus (Songs of Sanctuary), suivies de deux mouvements tirés de The Armed Man: a Mass for Peace, une œuvre déjà magnifiquement interprétée par le CCBL, en juin 2007. 
Le concert a culminé avec rythme, alors que le CCBL s’est attaqué à l’œuvre de Norman Luboff, African Mass, livrée de belle façon par les voix, particulièrement celle de la soliste Marie-Josée Laurin, et où les percussions, aux allures de tambours africains, sont rapidement devenus partie intégrante de l’interprétation.

Voyage autour du monde tout en voix et en rythmes

Il faut savoir que les lauréats des trois premières places auront bientôt la chance de se produire devant des milliers de spectateurs, lors des festivités de Blainville en fête, mais aussi aux Samedis de la relève, et également d’assurer une première partie lors de l’un des Jeudis Show de l’été 2010. S’ajoutent à cela des prix en argent, des heures d’enregistrement en studio et de coaching par des professionnels. 
Après des allocutions de l’animatrice Véronique Boucher, et de Marie-Claude Collin, conseillère municipale et vice-présidente de la commission de la culture, c’est la grande gagnante de l’an dernier, Alexandra Chiasson, qui s’empare du micro. Son aisance sur scène, sa voix maîtrisée et sa maturité lors de son interprétation de la pièce Mercy, de Duffy, en mettent plein la vue et placent la barre plutôt haute pour les concurrents de l’édition 2009!
De celle-ci, c’est Laurence Tremblay-Richard qui brise la glace. La voix posée, mais capable de puissance, elle interprète Notre génération, de Cindy Daniels, avec sa présence tranquille et sa douceur, mais aussi une belle conviction dans les mots qu’elle chante. Valérie Sousa Tavares nous offre ensuite une prestation énergique, bougeant bien et prêtant sa voix à la pièce Feel Happy, de Véronic Dicaire. Troisième concurrente à fouler la scène, Karla Kramer-Lapointe attaque That Don’t Impress me Much, de Shania Twain, avec le sourire et les yeux pétillants, ponctuant sa performance d’œillades complices au public. Quant à Roxanne Lapointe, elle déclenche les applaudissements du public au beau milieu d’Une chance qu’on s’a, de Jean-Pierre Ferland, qu’elle interprète avec intensité et émotion, assurance dans les yeux et douceur dans la voix. 
Même son de cloche du côté de Carolanne Closset, qui prête sa voix nuancée et sa solide présence à La quête, de Jacques Brel, dont la note finale soulève spontanément la foule. C’est la formation Memories Will Last (Sonny Golosio aux percussions, Éric Ménard à la voix, Jonathan Lacombe-Poudrier à la basse, Hugues Michaud à la guitare) qui termine avec fougue et décibels la première partie du concours. Avec leur composition Gone in the Night, ils offrent un punk rock solide et cohérent, apportant ainsi une énergie nouvelle à la soirée. 
Après un court entracte, c’est un autre groupe qui ouvre le bal de manière festive. Shower Band (le guitariste David Lamoureux, le bassiste Maxime Auger, le batteur Jérémie Montreuil) nous livre en effet The Rock Show, de Blink-182, avec une attitude impertinente à souhait et une énergie des plus contagieuses. Ils cèdent ensuite le micro à une Cynthia Tremblay à la présence discrète, mais indéniable, qui interprète avec aplomb Thousand Miles, de Vanessa Carlton. Renée-Claude Vigneault impressionne quant à elle avec le choix de sa pièce, Copernicus, véritable flot de mots au rythme ultra rapide, qui lui permet aussi de montrer les différentes nuances de sa voix. 
Audrey Proulx la suit, offrant une prestation dynamique avec J’irai où tu iras, de Céline Dion, qu’elle interprète avec beaucoup d’assurance et une aisance surprenante. C’est Karine St-Laurent qui termine la partie concours de la soirée, avec Fille de ville, de Marie-Élaine Thibert. Participant au concours pour se mettre au défi, elle s’en tire honorablement, terminant en force et avec cœur son passage sur scène. 
Après un numéro de groupe permettant de laisser de côté l’esprit de compétition et de réunir les participants simplement pour le spectacle, les lauréats sont enfin révélés: c’est le Shower Band qui s’empare de la troisième place, alors que Roxanne Lapointe met la main sur la seconde, et que les grands honneurs reviennent à Karla Kramer-Lapointe. Cette dernière accueille la nouvelle avec émotion, un large sourire éclairant inlassablement son visage. 
Ainsi se termine cette édition de Blainville en chansons, au terme d’une soirée au rythme soutenu. Sous la gouverne de Véronique Boucher, qui a conduit les évènements d’une main de maître, chaque participant a été mis en valeur, encouragé par les bons mots de l’animatrice qui a visiblement pris à cœur son rôle, consultant toutes les fiches des participants, personnalisant toutes ses interventions, plaisantant avec chacun pour une troisième édition des plus réussies.

La palme à Karla Kramer-Lapointe

«Avec une variante, c&rsquo;est-à-dire qu’on mettra l’accent sur l’excellence et le dépassement. Dans une communauté, meilleur est le niveau de scolarité, meilleur est le niveau de vie. Or, nous souhaitons le meilleur pour les générations futures. C’est pourquoi nous supportons sans réserve le programme des bourses Triomphe», a-t-il précisé. 
Par ce geste, le conseil municipal de Sainte-Anne-des-Plaines vise à reconnaître l’importance de la scolarité chez les jeunes citoyens et souhaite les encourager à poursuivre leurs études en récompensant leurs efforts et leur réussite. Autre variante, la 3e édition sera chapeautée par la Ville, de concert avec le Club Optimiste de Sainte-Anne-des-Plaines. «Le Club Optimiste est heureux de s’associer au conseil municipal pour l’édition 2010 des bourses Triomphe. Nous sommes l’ami de la jeunesse et, en ce sens, nous sommes fiers d’appuyer un programme qui reconnaît les efforts que font les étudiants pour réussir leurs études», a fait savoir, par communiqué, le président du Club Optimiste, Jules Malchelosse. 
Souligner l’excellence et le dépassement
Deux types d’étudiants sont visés cette année par les bourses Triomphe: ceux qui excellent au niveau académique (volet Excellence) et ceux qui s’améliorent et se surpassent grâce à des efforts constants (volet Dépassement). L’ensemble des étudiants, de la première année du primaire jusqu’à l’université, se partagera neuf bourses totalisant 1 200 $. Les dossiers de candidature doivent être déposés à l’hôtel de ville, au plus tard le 30 avril 2010. Toutes les informations relatives au programme des bourses ainsi qu’aux modalités d’inscription sont disponibles sur le site Web de la Ville, au [www.ville.ste-anne-des-plaines.qc.ca], ou auprès du Service des communications, au 450-478-0211, poste 2031.

Le maire annonce le maintien des bourses Triomphe

Les six nouveaux patrouilleurs, quatre femmes et deux hommes qui agiront sous l’autorité de la division Gendarmerie et projets spéciaux, ont été présentés à la presse régionale, le 9 février dernier, au poste de Lorraine, dans le cadre d’une journée de formation. 
À la suite d’un projet-pilote lancé au tout début de l’année 2009 qui s’est révélé concluant, la Régie a décidé de le concrétiser à compter de maintenant. 
Selon le sergent à la section Prévention et relations communautaires de la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville, il ne s’agit pas d’un ajout d’effectifs supplémentaires au sein du corps policier. Ils et elles continueront d’accomplir leurs tâches de patrouilleurs réguliers en plus de celles d’intervenant communautaire. 
Ils se joignent donc au personnel de patrouilleurs communautaires déjà en place, composé du sergent à la prévention et aux relations communautaires, de deux agents-préventionnistes, de deux enquêteurs jeunesse et d’une agente en milieu scolaire. 
«Nous avons lancé un appel parmi les agents déjà au service de la Régie et manifestant un intérêt pour le développement de notre approche communautaire. Parmi les membres du personnel policier les plus intéressés, nous avons fait une sélection et accordé le titre aux candidats disposant des habiletés et des connaissances nécessaires à la réalisation des objectifs liés à ce rôle», a-t-il expliqué. 
Une mission claire
Outre la promotion et le développement de l’approche de police communautaire, le mandat des patrouilleurs visera à favoriser les communications à l’interne et à l’externe. 
L’équipe de patrouilleurs communautaires sera appelée à nouer une collaboration étroite avec la section Prévention et relations communautaires qui a pris forme lors de la création de la Régie en 2005. 
Le groupe de patrouilleurs communautaires interviendra également dans l’élaboration des plans d’action visant la résolution des problématiques et sera engagé à fond dans son exécution (par exemple, par la prévention contre les vols de véhicules dans les centres commerciaux, la quiétude dans les parcs municipaux, l’intervention auprès des jeunes et autres). 
Chaque patrouilleur devra aussi assurer une présence participative lors des différentes activités communautaires d’envergure (fêtes publiques, activités scolaires, évènements sportifs et culturels, etc.) organisées dans les quatre municipalités desservies, en l’occurrence Boisbriand, Sainte-Thérèse, Rosemère et Lorraine. 
«Les patrouilleurs seront beaucoup plus que des agents: ils seront des agents de liaison et des communicateurs. Les dimensions qui se trouveront au cœur de leurs priorités sont la prévention, la résolution durable des problèmes rencontrés sur les scènes de crime et le partenariat avec la collectivité, c’est-à-dire avec des organisations comme les centres jeunesse, les maisons de jeunes et les travailleurs de rue, le CLSC, les écoles, les services municipaux des loisirs, des travaux publics ainsi que des parcs et des bâtiments», a indiqué Martin Charron. 
«Demeurer en relation constante avec les besoins des citoyens demeure un volet primordial, car paradoxalement, la diminution du taux de criminalité est à la baisse dans les villes, mais n’empêche pas le niveau d’insécurité des résidants de croître», insiste le sergent. 
Les patrouilleurs nouvellement nommés seront en mesure de parfaire leurs connaissances dans ces fonctions au cours des prochaines semaines, en ayant accès à des formations spécialisées de l’École nationale de police. Chacun d’entre eux ira en outre assister, à tour de rôle, la policière en milieu scolaire Isabelle Giguère, qui dispose d’un bureau permanent à la polyvalente Sainte-Thérèse, afin de bien saisir les types d’interventions à effectuer dans cet environnement.

Six nouveaux patrouilleurs pour se rapprocher de la communauté

Il s’est écoulé plus de 15 heures entre le signalement de son éloignement et son repérage. De fait, les policiers ont répondu à un appel concernant la disparition de la dame vers 17 h 30, le 8 février. 
Le fils de la dame s’est pointé dans le stationnement de la pharmacie du 19, rue Blainville Ouest, en sa compagnie. Il est entré à l’intérieur du commerce et sa mère est restée à l’extérieur dans un véhicule. À son retour, l’homme a constaté que sa mère n’y était plus. 
Bien au fait de la maladie de la disparue, les policiers ont immédiatement lancé les recherches, sans succès. Vers 18 h 30, une plus vaste opération de recherche a été déclenchée. Le poste de commandement mobile de la Régie intermunicipale de police a été déployé dans le stationnement arrière de la pharmacie. 
La sécurité civile et un organisme de recherche et de sauvetage ont soutenu les efforts de recherche. Dix-sept bénévoles ont prêté main-forte aux policiers au cours de la soirée et de la nuit. 
Voyant que le ratissage en pleine noirceur ne donnait aucun résultat, l’équipe a interrompu momentanément les recherches jusqu’au lever du jour. 
C’est alors que la Régie de police a reçu l’appel de ce citoyen de la rue Saint-Lambert. En sortant de sa résidence, il a aperçu la dame à l’intérieur de sa voiture. Elle y aurait passé une partie de la soirée et de la nuit. 
Tout indiquait que la dame était en bonne condition physique. Par mesure préventive, elle a été transportée au Centre hospitalier de Saint-Eustache afin d’être soumise à un examen médical de routine. 
Des précautions qui s’imposent
Tout en remerciant les bénévoles et la sécurité civile pour leur participation aux recherches actives, l’agent Jonathan Germain, de la Régie intermunicipale de police, a tenu à souligner qu’il est primordial de faire preuve de prévoyance dans des cas comme celui de Mme Cyr-Chaussé. 
«Bien entendu, ce dossier a eu une issue favorable, et c’est tant mieux. Mais chaque fois, ces situations de disparition de personnes atteintes de maladies dégénératives comme l’Alzheimer font resurgir le débat de l’importance de les équiper d’un bracelet à localisation GPS. Ce n’est pas une obligation, mais ça peut être efficace», laisse entendre le policier. 
«Le cas échéant, nous invitons les membres de la famille immédiate à bien afficher le nom de la personne sur chacun de ses vêtements afin de faciliter son identification si elle est retrouvée par un inconnu», suggère-t-il. 
Idéalement, il est aussi recommandé ne pas laisser les personnes sans surveillance, autant que possible.

Un citoyen retrouve la dame saine et sauve

«Il s’agit d’un projet un peu fou imaginé par l’artiste et qui consiste à faire tomber une maison du ciel, une maison devant laquelle on passe tous les jours et qu’on ne remarque plus», d’expliquer Francine Pétrin, directrice du Service des arts et de la culture de Sainte-Thérèse. 
Le projet de photographie inédite de Gwenaël Bélanger résulte d&rsquo;un travail d&rsquo;observation et de recherche effectué sur le territoire de la Ville de Sainte-Thérèse durant la période estivale 2008. La maison du 100, rue Blainville Ouest, repérée dans le centre-ville, a été choisie pour ses qualités ordinaires. Dès lors projetée dans les airs, la maison semble tomber du ciel. Par la magie du 3D, cette maison ordinaire se retrouve soudainement mise dans une situation extraordinaire. Pour information, composez le 450-434-7648 ou visitez le [www.artactuel.ca]. 
Vitrine sur l’histoire de Sainte-Thérèse
Par ailleurs, de la fin juin à la fin décembre 2009, la Vitrine culturelle de Sainte-Thérèse (aussi située au 34, rue Blainville Ouest) vous propose un voyage dans le temps avec une exposition de photos anciennes portant sur l’histoire de Sainte-Thérèse au fil des siècles, de la rue Turgeon à la voix ferrée, en passant par le boulevard du Curé-Labelle. Pour information, composez le 450-434-1440, poste 2302.

Place à l’imaginaire

Montembeault est considéré comme étant un «late» dans le jargon du hockey, ce qui veut dire qu’il n’était admissible au repêchage de la LNH qu’en juin 2015, alors qu’il avait presque 18 ans. Certains viennent tout juste d’avoir 17 ans quand ils sont sélectionnés.
Les Panthers en ont fait un choix de troisième tour, le 77e au total. «Samuel avait seulement deux saisons comme partant dans la LHJMQ, avant cette année, puisqu’il était second derrière Étienne Marcoux à son arrivée», avait rappelé Bouchard à l’époque.
Le gardien de 6 pi 3 po s’est assis avec l’état-major de l’équipe floridienne à la fin de son camp et il a appris le plan que la formation avait tracé pour lui. «C’est un plan de cinq ans. Cette année, ils voulaient que je joue beaucoup et que je fasse preuve de plus de constance», a lancé le numéro 33 de l’Armada.
C’est qu’à 20 ans, il aurait pu faire le saut chez les professionnels en évoluant dans la Ligue américaine, mais l’organisation floridienne en a décidé autrement.
La chasse au record
Cette dernière année pourrait lui permettre d’écrire son nom dans le livre des records du circuit Courteau. Présentement, Montembeault a maintenu la meilleure moyenne de buts alloués à vie dans la LHJMQ avec 2,50. Il devance Ondrej Pavalec, qui joue avec les Jets de Winnipeg, par deux centièmes. Pavalec a porté les couleurs des Screaming Eagles du Cap-Breton pendant deux saisons.
«C’est sûr que ça serait plaisant, je veux d’abord aider l’équipe à connaître du succès et mon travail est de donner le moins de buts possible», a-t-il ajouté.
Un 2e camp pro
Montembeault en était à son deuxième camp avec les Panthers, cette année, bien qu’il n’ait pas goûté à un match hors concours, il soutient avoir encore progressé en côtoyant Roberto Luongo et son frère Fabio, qui agissait à titre d’entraîneur des gardiens.
«Encore une fois, cette année, j’ai été jumelé à Luongo, donc je l’ai beaucoup observé», a-t-il indiqué.
Au camp des recrues, les jeunes Panthers ont remporté tous leurs matchs, ce qui leur a permis de gagner le petit tournoi. Montembeault a été devant le filet durant deux matchs.
«J’ai fait bonne impression. J’étais plus à l’aise cette année parce que je savais à quoi m’attendre et que je connaissais certains joueurs. Je suis content du camp que j’ai connu.»
Un leader
Avec l’Armada, Montembeault aura un rôle de leader, ce qui lui plaît bien. «Nous sommes trois gardiens, mais il y a une belle camaraderie entre nous. Comme j’ai fait avec Marcoux, j’imagine qu’ils doivent m’observer pour être prêts quand leur tour viendra. Ils ont une bonne attitude et ils travaillent fort pendant les entraînements.»
Le cerbère n’était pas en uniforme lors des rencontres du week-end dernier en Abitibi. Comme il était blessé au bas du corps, la direction a préféré agir avec précaution. Il a pris part aux entraînements avec ses coéquipiers, cette semaine, mais il ne sera pas devant le filet ce week-end.
La Flotte laurentienne recevra, vendredi 19 h 30, les Titans d’Acadie-Bathurst, et ce samedi à 16 h, le Drakkar de Baie-Comeau.
Dans le carnet de bord
Après avoir été nommé la première étoile de la semaine en raison de ses quatre buts et trois passes en deux rencontres, Alexander Katerinakis a reçu le titre de joueur de la semaine de la Ligue canadienne de hockey. Par ailleurs, l’Armada a renoué avec le top 10 du classement des meilleures équipes au pays.

À sa dernière année junior: Samuel Montembeault solide comme le roc devant son filet

L’Armada avait dirigé 15 rondelles sur le filet protégé par Simon Boudreault-Belzile pour les 11 premières minutes et Francis Lavallée pour conclure la période. Le premier a accordé trois filets.
De l’autre côté de la patinoire, Francis Leclerc a obtenu un troisième départ consécutif en raison de la blessure à Samuel Montembeault, lui qui a été mis à l’épreuve à huit reprises.
Tout ce que les Laurentiens faisaient en zone offensive se transformait en but. Les joueurs du Titan donnaient l’impression d’avoir les pieds dans le ciment tandis que ceux de l’Armada avaient des ailes.
Shaun Miller, Alexandre Alain, Anthony Poulin, Connor Bramwell et Axel Simic ont tous fait bouger les cordages.
«Nous avons joué une excellente première période. Les gars ont exécuté le plan de match à la lettre, a lancé Bouchard. Les blessures ont fait en sorte que ce fut difficile d’avoir une chimie par la suite puisque j’ai dû jongler avec les trios. Les gars ont eu des passages à vide.»
Au deuxième tiers, les visiteurs ne sont pas laissés manger la laine sur le dos. Ils ont repris plutôt du poil de la bête. Mario Pouliot, l’entraîneur du Titan, a choisi de revenir avec Boudreault-Belzile devant le filet.
Le capitaine Jeffrey Truchon-Viel a obtenu la meilleure chance de son équipe en se présentant seul devant Leclerc, mais ce dernier n’a pas bronché  et n’a laissé que peu d’espaces, si bien que Truchon-Viel a tenté de glisser le disque entre ses jambières, mais le cerbère a su ramener ses jambes pour emprisonner la rondelle.
Les Néo-Brunswickois ont resserré l’écart dans la colonne des tirs au but alors que l’engagement s’est terminé 25-23 en faveur des hôtes.
Leclerc a perdu son jeu blanc au début de la troisième période quand Dawson Theede a pris un retour de lancer à l’embouchure du filet.
Antoine Morand, un des plus beau prospect du Québec en vue du repêchage de la LNH, en juin, a réduit l’écart avec plus de six minutes à faire. Pascal Corbeil, le défenseur de l’Armada, avait au préalable reçu une rondelle en plein visage. Il a continué sa présence avec le visage ensanglanté.
Au fil d’arrivée, c’est le Titan qui a eu le dessus pour le nombre de lancers, soit 36 contre 30.
Une brève apparition
Le Danois Christian Wejse vivait son baptême au Centre d’excellence Sports Rousseau, mais celui-ci a été de courte durée. Il a quitté la glace après sa première présence sur la patinoire, prenant la direction du vestiaire en compagnie du thérapeute sportif, Francis Denis. On ne l’a pas revu par la suite.
L’Armada a terminé la rencontre avec trois joueurs de centre et quatre paires d’ailiers, ce qui a permis à certains joueurs d’avoir plus de temps de glace. Anthony Poulin, qui a obtenu la deuxième étoile du match, en a profité.
«J’espère que ce n’est que le début, je me sentais en confiance sur la patinoire», a-t-il indiqué.
On aurait pu croire qu’il s’agissait d’un rare match sans réserviste dans l’alignement, mais Jacob Stewart n’a pas revêtu le chandail noir et blanc, si bien que l’organisation a dû rappeler Émile Samson, qui évolue au niveau collégial pour les Dynamiques du Cégep de Sainte-Foy.
L’Armada sera de retour au Centre d’excellence Sports Rousseau, samedi 16h, pour recevoir le Drakkar de Baie-Comeau.

L’Armada n’a besoin que de 20 minutes

«On a eu ce qu’on méritait et ils ont eu ce qu’ils méritaient, a lancé Joël Bouchard. Tu ne peux pas espérer un bon résultat quand tu triches dans le processus. En voyant la fin de match de la veille, je savais que ça allait être difficile.»
Aucun but n’a été marqué au cours des 20 premières minutes de jeu, mais c’est surtout en raison du brio de Francis Leclerc devant le filet de l’Armada que le pointage est demeuré ainsi.
«Il n’y a qu’un joueur qui s’est présenté pour ce match et c’est Leclerc, a martelé l’entraîneur des Laurentiens. Sans lui, le pointage n’aurait pas été le même.»
Leclerc disputait un quatrième match consécutif pour la première fois de sa carrière dans la LHJMQ, alors que Samuel Montembeault tente de se remettre d’une blessure rapportée comme mineure.
«J’ai eu beaucoup de tirs, mais plusieurs provenaient de l’extérieur de la zone dangereuse, a expliqué Leclerc. Les gars ont bien joué dans notre territoire.»
Alain marque son 12e
La Flotte laurentienne a tout de même pris les devants en début de deuxième tiers. Joël Teasdale a remporté une mise au jeu à la gauche d’Antoine Samuel. Alexandre Alain a reçu le disque et y est allé d’un retentissant lancer des poignets qui a trompé la vigilance de Samuel.
Même si le spectacle n’était pas le meilleur de la saison, la formation locale se dirigeait tout de même vers une victoire jusqu’à ce que D’Artagnan Joly créé l’égalité avec 26 secondes à faire à la partie.
Leclerc a fait le premier arrêt, le deuxième, le troisième, mais il n’a rien pu faire sur le quatrième tir, alors qu’environ huit joueurs se trouvaient entre lui et la rondelle.
«Il y avait beaucoup de monde près de moi; je ne voyais plus la rondelle, a-t-il décrit. C’est plate de perdre un jeu blanc avec si peu de temps au cadran.»
L’Anneplainois Vincent Deslauriers a été complice de Joly sur le filet égalisateur. Et c’est lui qui a procuré la victoire aux siens devant parents et amis. L’ironie du sort a voulu qu’il déjoue un autre citoyen de Sainte-Anne-des-Plaines.
«Il va pouvoir me narguer, a souligné Leclerc. Il avait compté un but contre moi aux Îles-de-la-Madeleine et il ne s’est pas gêné pour le faire.»
Pour l’auteur du but gagnant, jouer au Centre d’excellence Sports-Rousseau est toujours spécial.  «J’ai toujours hâte de venir jouer ici devant du monde que je connais, a déclaré Deslauriers. Marquer le but gagnant, c’est encore plus plaisant.»
Un bilan positif
Francis Leclerc a récolté sept points sur une possibilité de huit à ses quatre départs depuis la blessure de Montembeault, un bilan somme toute positif pour le numéro 34.
«J’ai approché ce défi au jour le jour, a-t-il mentionné. Je ne voulais rien prouver parce que quand tu veux faire ça, c’est rare que ça se passe bien.»
L’Armada tentera de renouer avec la victoire, ce mercredi, alors que le Phoenix de Sherbrooke sera en ville.
«Les gars se disent fatigués. On leur a donné congé dimanche. Lundi, ils sont mieux de revenir reposés et de jouer au hockey», a conclu Bouchard.

«On a eu ce qu’on méritait» -Joël Bouchard

Comédien de renom que l’on aperçoit régulièrement, depuis quelques années déjà, au petit et grand écran, l’Anneplainois Hugo Giroux a accepté la présidence d’honneur de cet évènement organisé par le comité consultatif en environnement (CCE) de Sainte-Anne-des-Plaines.
Sportif de nature, celui qui campe notamment le rôle de François Duperé dans la série O’ ne s’est pas fait prier pour accepter de s’impliquer.
«Je me rappelle que, plus jeune, je travaillais pour la Ville de Sainte-Anne-des-Plaines à la surveillance des parcs. C’était super parce que ce travail me donnait l’occasion d’apprendre mes textes tout en rêvant à ma carrière future», a raconté Hugo Giroux qui sera présent le 4 juin pour courir et échanger avec les citoyens. Il leur parlera entre autres de cette époque pas si lointaine où il faisait ses premiers pas sur scène. C’était au théâtre d’été de Sainte-Anne-des-Plaines.
«C’est ici que je me suis épanoui!, a lancé Hugo Giroux. J’y ai fait mes premières expériences en théâtre. C’est important de savoir d’où l’on vient. C’est pourquoi j’éprouve toujours des sentiments familiaux importants à chaque fois que je reviens à Sainte-Anne-des-Plaines.»
Une journée bien remplie
L’évènement phare de cette Journée de l’environnement demeure la course à pied qui, cette année, en sera à une 3e édition. Trois parcours seront offerts aux participants, soit un, cinq et dix kilomètres. Pour s’y inscrire, il suffit de visiter le [inscriptionenligne.ca/je/cous/vert/jade]. Des coûts seront exigés.
Outre cette course, plusieurs activités complèteront le programme de cette journée consacrée à la valorisation de l’environnement. Divers exposants seront notamment sur place, de même que des jeux d’eau, maquillage pour enfants, animation et plusieurs autres attraits qui enchanteront tous les membres de la famille.
Comme l’a indiqué Julie Boivin, conseillère municipale à Sainte-Anne-des-Plaines, l’objectif principal de cette journée est de faire prendre conscience à la population l’importance de poser des gestes positifs pour préserver l’environnement.
«II faut prendre conscience que chacun de nous peut avoir un impact majeur sur l’environnement. Protéger l’environnement, c’est protéger l’humanité et permettre à l’humanité de survivre», a-t-elle mentionné.
Soulignons que l’acticité aura lieu beau temps mauvais temps, de 10 heures à 15 heures, au coin de la 3e avenue et de la rue des Cèdres. Pour en apprendre davantage, il faut taper [jade.sadp] dans le moteur de recherche de Facebook.

Sainte-Anne-des-Plaines: on célébrera l’environnement

C’est la première fois dans l’histoire du Québec que deux commissions scolaires de langues différentes s’unissent pour construire un établissement scolaire. On y accueillera, dès l’automne 2017, quelque 250 étudiants, francophones et anglophones, qui seront ainsi formés dans l’un des cinq programmes d’études qui y seront offerts, soit Peinture en bâtiment, Préparation et finition de béton, Plomberie et chauffage, Soudage-montage et Charpenterie-menuiserie.
Jennifer Maccarone, présidente de la CSSWL, a été la première à prendre la parole lors de cet événement qui s’est déroulé au coin de la rue Poirier et de l’Allée du golf à Saint-Eustache, dans l’Innoparc Albatros, à l’endroit même où sera érigé le CFP.
«L’éducation de notre jeunesse est une priorité pour notre communauté, que celle-ci soit francophone ou anglophone, a-t-elle insisté. L’aboutissement de ce projet unique au Québec représente des années d’efforts acharnés.»
«Ce projet répond à un réel besoin pour les entreprises de la région, a renchéri Paule Fortier, présidente de la CSSMI. À partir de septembre 2017, nous serons en mesure de qualifier plus de 250 élèves en offrant cinq programmes de formation professionnelle à la fois recherchés et très bien rémunérés.»
De précieux partenaires
Rarement a-t-on vu deux présidentes de commissions scolaires, une de langue française et l’autre de langue anglaise, célébrer en se faisant l’accolade. C’est pourtant ce qui s’est produit, mardi, lors de la pelletée de terre officielle marquant le début des travaux. Si elles ont pu en arriver à cette démonstration de joie, c’est en majeure partie grâce à l’aide financière qui leur a été accordée pour la construction de ce bâtiment, dont 6,5 M$ de Québec et 4 M$ de Patrimoine Canada. Elles n’ont pas manqué de remercier ces précieux partenaires.
Quant au maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, il s’est évidemment dit heureux de l’arrivée prochaine, sur son territoire, de ce centre de formation professionnelle d’importance.
«C’est une pelletée de terre symbolique, a-t-il affirmé, mais ce que nous faisons aujourd’hui, c’est de poser les assises d’un avenir prometteur qui marque le début d’une belle aventure pour les étudiants à qui il est destiné.»
M. Charron a ajouté être fier d’être partenaire de ce projet «qui apporte une valeur ajoutée à la Ville de Saint-Eustache, mais qui surtout, renforce son rôle de pôle institutionnel régional.»
La députée fédérale Linda Lapointe ne pouvait être présente, mais, par le biais de son attaché politique, Louis Kemp, a parlé «d’un projet qui réunit les milieux scolaire, municipal, de même que les gouvernements fédéral et provincial, ce qui démontre bien le dynamisme et la collaboration qui caractérisent les intervenants de cette circonscription.»
Ceux et celles qui souhaitent s’inscrire à l’un des programmes offerts peuvent le faire dès maintenant en visitant le [cfp-cssmi-csswl.cssmi.qc.ca] ou, par téléphone, en appelant au 450 491-8416.

Un CFP bilingue sera construit à Saint-Eustache

Parmi les nombreuses distinctions, soulignons celle qu’a reçue Camille Riopel, une étudiante en sport-études. Pour sa cote R de 38.85, la meilleure parmi les athlétes-étudiants, elle a été nommée lauréate de la bourse du député de Blainville, Mario Laframboise. Absente pour recevoir sa bourse puisque retenue en entrevue en médecine à l’Université McGill, c’est son père, Denis Riopel, qui l’a acceptée en son nom.
Josiane Poitras, lauréate de la bourse du député de Groulx, Claude Surprenant, pour avoir obtenu la 2e meilleure cote R en sciences de la nature, avec un pointage de 36.04, était aussi en entrevue en médecine à McGill. Son papa, Steeve Poitras, était toutefois présent pour recevoir sa précieuse bourse.
Lauréate de la bourse Desjardins pour avoir décroché la meilleure cote R au Collège en DEC intégré Science, lettres et arts, (37.06) Gabrielle Vandal-Gélinas, a été chaudement applaudie.
Cinquante-cinq autres étudiants du Collège sont montés tour à tour sur scène pour recevoir leur bourse.
Rappelons que la mission de la Fondation du Collège Lionel-Groulx est d’enrichir le passage des étudiants en ses murs en soutenant leurs initiatives scolaires et parascolaires.
Pour en apprendre davantage, il suffit de visiter le [fondation.clg.qc.ca].

Lionel-Groulx: 58 étudiants se partagent 22 800 $

Collège Lionel-Groux

Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, la jeune femme de 24 ans a appris qu’on lui réserverait une plage sur l’album de La Voix 2016 qui sera lancé le même jour. On y entendra son interprétation de J’ai quitté mon île, de Daniel Lavoie, qui avait eu l’heur de charmer le coach Éric Lapointe, dès la deuxième semaine des auditions à l’aveugle.
Pour l’aisance et la maîtrise
D’ailleurs, nous étions sans doute quelques-uns à manifester un certain étonnement en voyant le rocker se retourner (il fut d’ailleurs le seul), non pas que l’exercice fut raté (bien au contraire), mais bien parce qu’il fut rendu dans un style un peu éloigné du sien. Qu’avait-il donc perçu dans cette voix-là?
«Je pense qu’il a remarqué tout de suite mon aisance et la bonne maîtrise de ma voix. Je la travaille depuis que je suis toute petite, explique celle qui, parce qu’elle enseigne aussi le chant, connaît bien les subtilités et la mécanique de cet instrument. Il a saisi mes nuances et mon jeu. L’émotion, aussi. Éric est un gars d’émotion et de cœur, qui livre des performances toujours avec vérité et authenticité, et je crois que c’est ce qu’il a perçu, chez moi.»
Cette voix qu’elle a, Marie-Ève Lapierre l’estime suffisamment habile pour faire une variété de styles, des assises qui lui viennent de son passage au département de musique du Collège Lionel-Groulx. «On touche à tout: le jazz, le blues, la pop. Quant à ma voix, je la décrirais comme ayant une chaleur, un feutre qui fait du bien aux gens. C’est mon but», exprime-t-elle encore, précisant qu’elle cherche moins la performance que le désir de livrer le message porté par le texte. Question de personnalité. Elle chante comme elle est, dit-elle.
La poursuite du rêve
Et ce qui lui arrive actuellement tombe à point, ajoute-t-elle. «La Voix arrive à un moment de ma vie où je suis plus déterminée que jamais à réaliser mes rêves», poursuit Marie-Ève, qui y voit l’occasion de travailler avec des musiciens professionnels, de côtoyer des gens qu’elle admire, un lieu de rencontre avec des gens qui partagent les mêmes rêves et avec qui elle pourrait éventuellement collaborer. C’est une tribune inespérée, aussi.
«En plus, je travaille avec Éric Lapointe et Michel Rivard!», s’exclame-t-elle à propos de ces deux artistes (le coach et le mentor) qui ne logent pas nécessairement à la même enseigne. «Éric me pousse à développer davantage ma fougue. Chaque fois qu’il monte sur scène, c’est pour donner la performance de sa vie. Michel m’apporte toute la subtilité. Il est beaucoup dans les détails. Il va remarquer tout de suite un mot que je ne dirais pas comme il faut. Mais c’est toujours dit de façon positive. Éric et Michel nous rappellent constamment qu’on est tous des professionnels.»
Déjà gagnante
Fille de chansonnier, Marie-Ève Lapierre a commencé à chanter dès l’enfance, participant à tous les concours dans toutes les régions du Québec. Elle a composé des chansons, elle a gagné le concours Gala Révélations, elle a chanté dans des hôtels du Moyen-Orient et, avec sa conjointe Marie-Édith Vigneault, elle forme le duo acoustique Les Mémères qui, l’été durant, livre une bonne vingtaine de spectacles aux Îles de la Madeleine, proposant des interprétations et des chansons originales en français. Un duo, soit dit en passant, qu’on pourra voir et entendre à Blainville, en juin prochain, lors de la fête Nationale.
Rêve-t-elle aussi de gagner La Voix? «Je m’efforce d’avoir du plaisir à chaque étape, en essayant d’oublier que c’est une compétition. C’est une expérience de vie. Je veux profiter de tous les moments. Peu importe à quelle position je finis, je suis déjà gagnante. J’ai gagné de l’expérience et aussi des amitiés», considère-t-elle avec satisfaction.

La Voix: Marie-Ève Lapierre passe au direct

Ce rendez-vous fait désormais figure de tradition, à Saint-Eustache, alors qu’il est possible de se mettre au fait d’une technique ancestrale qui se répète annuellement depuis la construction du moulin, en 1762.
Lors de notre passage, lundi dernier, on en était aux balbutiements de l’opération de démontage, avant de passer à l’étape proprement dite du piquage de la meule de sarrasin (l’année dernière, c’était la meule de blé, selon un principe d’alternance bisannuelle), de façon à démontrer l’ampleur de la tâche qui attend les meuniers.
Le patrimoine immatériel
Ce démontage prendrait alors toute une journée et permettrait de mettre les deux pierres à nu et de les nettoyer afin d’enlever l’excédent de farine. On utiliserait ensuite une pince spéciale en bois pour procéder au levage des pierres et les déposer en suite sur une table de travail.
Après coup, les meuniers devront marquer la surface des pierres à l’aide d’un garant, avant de procéder à l’aiguisage des marteaux qui serviront au piquage des meules. Cette technique consiste à marteler la pierre en des endroits précis, afin de la modeler et la rendre suffisamment rugueuse pour produire une farine de qualité.
Il s’agit d’un travail ancestral qui s’incrit dans ce qu’on appelle le patrimoine culturel immatériel. C’est une tâche longue et méticuleuse qui prend plusieurs jours et c’est la raison pour laquelle le public est inviter à assister à l’opération qui se poursuit jusqu&rsquo;au 24 mars.
Situé au 232, rue Saint-Eustache, à Saint-Eustache, le Moulin Légaré est administré par un organisme à but non lucratif appelé Corporation du Moulin Légaré.
Horaire des visites
On peut observer les meuniers au travail et consulter un livret explicatif pour en apprendre davantage sur ce savoir-faire, jusqu’au jeudi 24 mars, de 10 h à 12 h et de 13 h à 16 h.
Il est aussi possible de prendre part à une visite menée par un guide-animateur, selon l’horaire suivant :le mardi 15 mars, de 14 h à 14 h 30 ; le jeudi  17 mars, de 10 h 30 à 11 h ; le mercredi 23 mars, de 14 h à 14 h 30. Information: 450-974-5170 ou [www.vieuxsainteustache.com].

Piquage des meules: on s’active au Moulin Légaré

80 artistes pour tous les goûts
Que ce soit l’acrylique, l’aquarelle, l’huile, le pastel, la photographie, la peinture sur verre, l’émail sur cuivre, et tant d’autres encore, les artistes offriront plusieurs styles qui sauront ravir l’œil de tous les amateurs.
Le vernissage et le dévoilement de lauréats aux différentes bourses offertes par la Ville se feront le samedi soir à 19 h et tous les visiteurs y sont conviés. L’entrée à l’Exposition est gratuite et un service de restauration est disponible sur place.
Depuis plus de trente ans, la ville de Sainte-Anne-des-Plaines offre une vitrine aux artistes régionaux qui désirent faire connaître leur talent en arts visuels. Chaque année, l’œuvre d’un des exposants est acquise par la Ville pour être exposée dans les édifices municipaux et bénéficie ainsi d’une belle visibilité. Renseignements:  450 478-0211 au poste 2016 ou [www.villesadp.ca].

Exposition d’arts visuels les 2 et 3 avril à Sainte-Anne-des-Plaines

Il s’agit toujours de ces deux mêmes personnages animés, confectionnés avec de la pâte à modeler, qui transportent la dynamique du clown blanc et de l’auguste dans de courtes capsules qui posent un regard d’adolescent (ils ont 15 et 17 ans) sur le monde d’aujourd’hui.
Nouveau concept
«On a changé un peu le concept», exprime d’abord Estevan. De fait, au lieu de faire simplement des blagues sur les nouvelles de la semaine, les deux jeunes artistes blainvillois proposent maintenant des courts-métrages animés dans lesquels leurs personnages sont placés dans des situations découlant de tout ce qu’ils peuvent glaner dans l’actualité et les phénomènes sociaux. «On raconte l’actualité subtilement, en glissant notre message», ajoute Estevan.
Les temps d’attente à l’urgence, le racisme, la liberté d’expresion, l’hypersexualisation, le niqab, la sollicitation caritative, la dictature du buzz sur Youtube, tout peut devenir un sujet à exploiter, pour Émilio et Estevan, pour autant qu’on s’amuse à pousser la chose à l’excès, jusqu’aux confins de l’absurde et du dérisoire.
Améliorer le produit
Du rythme d’une ou deux capsules par semaines, quand on voulait surtout rester collés aux manchettes du jour, les deux frères ont trouvé, dans cette nouvelle formule, l’occasion de mettre la pédale douce. «Ça nous permet de prendre notre temps et d’inventer de meilleures histoires, de mieux élaborer nos scénarios», suggère Émilio.
Ils ont aussi amélioré leur équipement (nouvelle caméra, déclencheur à distance), raffiné leurs techniques de fabrication de marionnettes, ils ont peaufiné leurs talents de scripteurs et de monteurs, bref, ils butinent sur le Web le moindre tutoriel qui leur permettra de faire un pas vers l’avant et engrangent les conseils qu’ils ont notamment obtenu de véritables pros de la chose, notamment associés aux séries South Park, Les Têtes Claques, ICI Laflaque et Pogo et ses amis.
«Les textes sont plus intelligents, aussi, mieux travaillés», ajoute Estevan qui s’abreuve aux principaux médias et qui se forge une opinion très pointue sur différents sujets, conscient du fait qu’on peut faire dire n’importe quoi à l’actualité, en autant que les faits objectifs ne soient jamais déformés.
Des vues et des abonnés
Ce monde de l’humour animé constitue une véritable société sur le Web, où le succès se mesure au nombre de vues et d’abonnées. Ainsi, les aventures d’Hébert et Halfred sont suivies, au Québec et en France, par un total de 9 180 abonnés à ce jour,tout près du pallier magique des 10 000 à partir duquel, paraît-il, les choses accélèrent. Quant au nombre de vues, les capsules d’Hébert et Halfred approchent régulièrement et dépassent parfois les 10 000 et même au-delà, ce qui est excellent. «Quand tu atteins les 5 000 vues, c’est déjà 60 % de plus que toutes les vidéos qui se trouvent sur Internet», indique Estevan.
Vous pouvez, vous aussi, suivre leurs aventures sur Youtube ou en passant par le site [www.hebertethalfred.com].

Hébert et Halfred : l’aventure se poursuit

C’est la proposition que vous fait le cinéaste, dramaturge et auteur thérésien (Romain et Juliette, La Maison humaine, Comme genre une visite guidée et En allant au cinéma, notamment), à l’aube d’un nouveau projet qui fera de lui un auteur en résidence à la bibliothèque de Sainte-Thérèse qui l’accueillera, à ce titre gracieux, de la mi-octobre à la fin avril.
Le choix du public
Qu’est-ce qu’il écrira? Un roman? Une pièce? Un film? Tout dépendra de vous, en fait de la soixantaine de personnes qui seront invitées à voter pour l’une des six propositions qu’il émettra durant la soirée du 18 octobre, sans manifester la moindre préférence pour l’une ou l’autre.
«J’ai des projets qui naissent constamment, dans ma tête», indique l’artiste qui raconte s’être présenté devant Lise Thériault, chef du module bibliothèque, à Sainte-Thérèse, muni de 17 propositions bien étoffées. Comme elle n’arrivait pas à choisir, il fut statué que le public serait engagé dans la sélection et qu’il pourrait suivre le processus de création.
Trois étapes
C’est ainsi que trois rencontres sont prévues entre Frédéric Lapierre et ses soixante complices qui, comme nous le disions plus haut, seront aux premières lignes dès l’étape cruciale de la sélection du projet. Ils devront alors choisir entre trois propositions de livres, deux de théâtre et un scénario de film.
«Je vais plaider en faveur de chacun de ces six projets. Pour chacun d’eux, je me suis déjà dit que je ne pourrais pas mourir sans l’avoir réalisé», exprime Frédéric Lapierre.
Lors de la deuxième rencontre, prévue le 31 janvier, tous auront droit à un rapport d’étape. Entre-temps, il se sera installé, deux jours par semaine, à la table qui lui sera réservée à la bibliothèque, où son emploi du temps sera consacré à l’écriture. Fin avril, on souhaite avoir produit une œuvre achevée, à tout le moins verra-t-on où c’en est rendu. «Je vais leur lire ce que j’aurai écrit et on verra si ça tient. Nous réfléchirons à voix haute sur les améliorations à apporter et on en discutera», dit-il.
Ça demeurera son projet, mais il sera ponctuellement soumis à l’analyse du public qui, sans déterminer concrètement la suite de l’histoire, saura en dire ou en questionner la cohérence. «Il y a une exception, précise toutefois Frédéric Lapierre. L’un des six projets prévoit que les gens collaboreront concrètement à l’écriture.»
Tous ces projets (dramatique ou comique), ajoute-t-il, portent un potentiel narratif consistant. Difficile de prévoir lequel sera choisi puisque tout dépendra, ce soir-là, de l’humeur des gens, pense-t-il. «Voudront-ils participer à une création ou se faire raconter une histoire?» Les dés sont lancés et, jure-t-il, ils ne sont pas pipés.
En serez-vous?
À noter que 40 des 60 places doivent être comblées par des résidants de Sainte-Thérèse, lesquels devront manifester leur intention en communiquant avec la bibliothèque municipale. Les 20 autres doivent écrire directement à Frédéric Lapierre, qu’ils peuvent joindre chez Odyscène (il y travaille toujours) par courriel, à flapierre@odyscene.com.

Lapierre en résidence: soixante têtes valent mieux qu’une!

Quelque 70 spécimens trônent en évidence dans le cadre de cette fort belle exposition intitulée Marionnettes et imaginaire que l’on inaugurait, mercredi dernier, en compagnie des membres de la direction de cette compagnie montréalaise, dont l’un des fondateurs, Michel Fréchette, qui agit désormais à titre de conseiller artistique.
«Nous avons voulu illustrer la stimulante aventure qu’est la création pour le jeune public», d’exprimer ce dernier en saluant le travail des auteurs, concepteurs, metteurs en scène, musiciens, artisans, scénographes, interprètes et du personnel d’atelier qui se sont greffés à l’une ou l’autre des 35 productions du Théâtre de l’Avant-Pays, depuis 1976.
Un parcours en sept thèmes
En parcourant la galerie, le public sera à même de constater les effets probants de ces talents conjugués, l’exposition s’articulant autour de sept thématiques distinctes : Sources d’inspiration historiques; Conception et marionnettes; Techniques de manipulation multiples; Influences diversifiées; Des animaux à la scène; Créatures de l’imaginaire; et Objets marionnettiques.
Une frise chronologique en ceint les contours et permet de suivre le parcours de l’Avant-Pays au fil des ans, tout comme l’évolution, blaguait son fondateur, des modes vestimentaires et des coupes de cheveux chez les manipulateurs!
Un art éphémère
Plus sérieusement, M. Fréchette évoquait le caractère éphémère du théâtre, duquel il ne subsiste, après la représentation, qu’un souvenir, une émotion, une sensation. «Faire du théâtre pour l’enfance et la jeunesse, c’est un peu travailler en vase clos. On joue pour les écoles, dans des centres de diffusion, mais souvent, la population l’ignore», reprenait M. Fréchette.
Celui soulignait également que les marionnettes créées à l’Avant-Pays le sont pour une production spécifique. Or, à moins que cette production soit reprise (et il semble qu’il soit difficile de proposer l’idée d’un théâtre de répertoire pour la jeunesse) son utilité concrète sera plutôt brève.
«C’est pour cette raison, poursuit M. Fréchette, qu’on a toujours conservé nos marionnettes que nous exposons souvent. Ça permet aux enfants, même s’ils ne les voient pas sur scène, de voir tout le travail qu’elles représentent. Et d’en apprendre aux adultes qui ne connaissent pas nécessairement l’art de la marionnette.»
Toucher, émouvoir les enfants
Sous cet angle, les auteurs qui prêtent leur plume au jeu marionnettique pour la première fois, ont besoin, plus souvent qu’autrement, d’un encadrement. «Au théâtre, explique-t-il, le comédien a des limites physique, il est pris avec son humanité. La marionnette peut voler dans les airs et prendre différentes formes. L’auteur doit apprendre à aller au bout de ces possibilités.»
M. Fréchette souligne également que les spectacles de l’Avant-Pays, s’ils portent toujours une réflexion sociologique, cherchent à susciter l’émotion auprès du jeune public, à toucher l’enfant. «C’est ce qui anime encore la compagnie après 40 ans», dit-il.
L’exposition Marionnettes et imaginaire sera accessible jusqu’au 2 octobre. La Galerie d’art de Blainville est située au 1000, chemin du Plan Bouchard.