Le comité de travail sur la prévention des fraudes Thérèse-de-Blainville a ainsi lancé son nouvel outil d’information à l’occasion d’une conférence de presse, le 9 novembre dernier, au Centre communautaire de Blainville devant plusieurs citoyens aînés, invités à y assister.&nbsp;



Une population vulnérable



«&nbsp;Les cas de fraudes sont très nombreux ! Serez-vous le prochain poisson ?&nbsp;» Voilà le message clé avec lequel on tente d’aviser les citoyens et surtout les aînés, plus vulnérables aux beaux discours et moins bien informés sur les façons de déceler un fraudeur.



D’ailleurs, la fraude grands-parents et celle de faux représentants constituent les cas les plus souvent dénombrés par les trois paliers de services policiers.&nbsp;



Voici les conseils figurant sur le faux billet&nbsp;:&nbsp;Ne vous fiez pas à l’afficheur &#8211; Ne partagez pas votre NIP – Si vous sentez une pression, une menace ou une sensation d’urgence, mettez fin à la conversation – Demeurez vigilant et informez-vous sur Internet en utilisant les mots-clés FADOQ FRAUDE GRANDS-PARENTS.



Le fléau de la fraude



Il faut savoir que tout fraude, quelle que soit sa forme, peut engendrer des pertes économiques, détruire des vies, affaiblir la confiance du public en certaines institutions, comme le font remarquer les partenaires de la campagne de sensibilisation.&nbsp;



«&nbsp;La fraude est un fléau qui peut prendre de nombreuses formes, de la fraude financière, aux fraudes d’identité, en passant par les fraudes en ligne&nbsp;», a indiqué Nancy Lacas, intervenante chez Mesures Alternatives des Basses-Laurentides.&nbsp;



«&nbsp;Le but ultime dans cette démarche concernant cet outil est de rejoindre les citoyens vulnérables ou très isolés, qui n’ont peut-être pas le soutien ou accès facilement à l’information&nbsp;», a laissé savoir Stéphanie Lemire, du CISSS des Laurentides, en ajoutant que le faux billet sera distribué par la poste chez les citoyens de la MRC Thérèse-de-Blainville et de Terrebonne.&nbsp;



Partenariat



«&nbsp;Différents partenaires ont unis leurs efforts se sont engagés à mettre en place des mesures proactives pour détecter, prévenir et réprimer la fraude&nbsp;», a ajouté Mme Lacas.



Cette campagne de sensibilisation avec son faux dollar – choisi en raison de son format accessible &#8211; est donc le fruit du comité de travail collaboratif composé des services de police de Terrebonne, de Blainville, Thérèse-de-Blainville, ainsi que de du CISSS des Laurentides, de l’Office d’Habitation Thérèse-de-Blainville, de l’AQDR Laval-Laurentides et de Mesures Alternatives des Basses-Laurentides. Notons que le projet a été financé par les élus fédéraux et provinciaux des Basses-Laurentides ainsi que par les municipalités de Terrebonne et de celles de la MRC Thérèse-de-Blainville.&nbsp;

Cet achalandage est celui de la semaine du 16 octobre sur la ligne de Saint-Jérôme avec des données toutes récentes.



Une remontée particulièrement encourageante puisque la fréquentation du train de banlieue se faisait plutôt progressive jusqu’à tout récemment. En termes de données annuelles,&nbsp;l’achalandage annuel de la ligne exo12 &#8211; Saint-Jérôme était de 3 457&nbsp;608 en 2019 alors qu’il avait remonté à 1 708&nbsp;437 en 2022, selon les données d’EXO, sur une base annuelle.&nbsp;



«&nbsp;La pandémie a entraîné une baisse drastique de l’achalandage de tous les services de transport collectif partout à travers le monde. Les services d’Exo, incluant la ligne de train Saint-Jérôme, n’y ont pas fait exception. Il est certain que la pandémie a entraîné une baisse drastique de l’achalandage de tous les services de transport collectif, incluant la ligne de train Saint-Jérôme&nbsp;», explique Jean-Maxime Saint-Hilaire, du service des communications d’EXO.&nbsp;



Chute et remontée



Selon EXO, l’achalandage annuel entre 2019 et 2020 a ainsi chuté de 68%, passant de&nbsp;3&nbsp;457 600 à 1 107&nbsp;711 passages, en raison des mesures sanitaires mises en place à partir de mars 2020 et évidemment en raison des changements organisationnels qui en ont découlé.



«&nbsp;Le niveau d’achalandage actuel du train de banlieue est attribuable aux changements d’habitudes des usagers depuis la pandémie, principalement les travailleurs à destination du centre-ville, qui reviennent dans nos services en mode de travail hybride (présentiel/télétravail), et le retour des étudiants sur leur lieu d’étude&nbsp;», poursuit le porte-parole d’EXO.



Option toujours alléchante



Chez Exo, on croit néanmoins que les usagers envisagent encore le train comme une option intéressante pour se déplacer jusqu’à Montréal.&nbsp;&nbsp;



On observe également que l’achalandage des services d’autobus dans la Couronne Nord est en nette progression.&nbsp;



Les dernières données de la rentrée automnale permettent en effet de constater une hausse de 17 % de l’utilisation de l’ensemble des services de transport en commun sur le territoire de la MRC Thérèse-de-Blainville entre septembre 2022 et septembre 2023.&nbsp;



Et la progression est encore plus marquée si l’on recule à 2019 et à l’utilisation des autobus sur l’ensemble de la Couronne Nord.&nbsp;



«&nbsp;Les données d’EXO démontrent une progression marquée de l’achalandage des services d’autobus, particulièrement sur la Couronne Nord. Le niveau d’achalandage de la période de la rentrée scolaire a atteint 108&nbsp;% de celui de 2019, signe d’un intérêt renouvelé de la part des usagers envers les transports collectifs&nbsp;», précise Jean-Maxime Saint-Hilaire, du service des communications d’EXO.&nbsp;



Alors que l’obtention de places de stationnement semblent causer certains maux de tête à certains usagers d’autres territoires, quatre des cinq gares régionales offrent encore des places disponibles, exception faite de celle de Saint-Jérôme où le stationnement à la gare est parfois à pleine capacité, surtout en semaine.&nbsp;

Reprise en hausse pour le transport collectif

Depuis plusieurs semaines, la photographe de Rosemère consacre une grande partie de son temps à cette initiative.&nbsp;



Mais qui est donc la portraitiste derrière cette belle initiative ?



Capteuse de beauté



La photographe Sonia Daviault a opté pour une démarche professionnelle singulière&nbsp;: capter la beauté, chercher la lumière chez ceux qu’elle met en vedette dans l’objectif de sa caméra.



En retournant sur les bancs du Collège Marsan pour y étudier la photographie, en 2009, elle savait qu’être portraitiste l’intéressait plus que tout. C’est que le visage humain reflète son âme, sa lumière intérieure. La lumière, toujours la lumière.&nbsp;



Dans le studio caché dans l’espace arrière de sa maison de Rosemère, des centaines d’articles féminins n’attendent que des corps à parer&nbsp;: des centaines de robes, de bijoux et de souliers. De quoi faire rêver la fillette qui dort en soi.



Avec la collaboration de maquilleuses et coiffeuses, elle consacre ainsi la moitié de son temps professionnel à une clientèle féminine, dont elle fait ressortir la splendeur, parfois cachée et peu exploitée.&nbsp;



Passionnée par l’humain, la photographe Sonia Daviault en a fait profiter certaines causes humanitaires&nbsp;: le cancer du sein, la Fondation Fémina.&nbsp;



Pour vous messieurs&nbsp;



Le 26 novembre, c’est la beauté de l’homme qu’elle souhaite capter de son œil esthète et avisé. Et pour une cause lui tenant particulièrement à cœur&nbsp;: celle du cancer de la prostate.&nbsp;



C’est en apprenant le diagnostique de cancer de la prostate d’un ami proche qu’elle a décidé de chercher une façon de surpasser son sentiment d’impuissance.&nbsp;



C’est alors que lui est venue l’idée d’inviter 100 hommes à se faire photographier à faibles coûts de façon à amasser la somme de 5&nbsp;000 $ pour la recherche sur le cancer de la prostate. «&nbsp;C’est ma façon de combattre de sentiment d’impuissance face à cette maladie&nbsp;», souligne-t-elle, avec un sentiment de faire œuvre utile.&nbsp;



Unis pour lui



Sous le titre&nbsp;:&nbsp;Unis pour lui, elle tiendra une séance photo qui se tiendra au Days Inn de Blainville, le 26 novembre prochain, de 9h à 17h.&nbsp;



«&nbsp;Le but de cette initiative, c’est de sensibiliser les gens à cette cause. S’il y a 100 hommes qui se déplacent et qui en parlent autour d’eux, ça va sensibiliser des gens autour du cancer de la prostate&nbsp;», assure Mme Daviault.



Cette dernière accueillera donc les hommes volontaires à se prêter à l’exercice avec un band life, une dégustation du Whisky Premium de la Distillerie Côte des Saints, et une table remplie de cadeaux, qui seront tirés en fin de journée. Le tout épaulée d’une maquilleuse bénévole qui lui offre de mettre les messieurs en beauté.&nbsp;



L’initiative de Sonia Daviault fait son chemin, si bien qu’elle a déjà accumulé et surpassé l’objectif monétaire qu’elle s’était fixé.&nbsp;



Si elle réunit 100 hommes comme prévu, la cagnotte pourrait même grimper à 10&nbsp;000 $. Et au profit d’une noble cause, le cancer de la prostate étant celui qui est le plus répandu chez les hommes. La somme amassée sera reversée à Procure,&nbsp;le seul organisme de bienfaisance au Québec dédié à la lutte contre le cancer de la prostate.



L’offre de la photographe est alléchante; en plus de prendre part à une bonne œuvre, chaque participant masculin repartira avec une photo professionnelle qu’il pourra utiliser avec fierté.&nbsp;

Un faux dollar comme nouvel outil antifraude