Connu actuellement à la télévision pour sa série «This is Us» (Notre vie), Dan Fogelman transpose au grand écran une formule semblable. Film choral, construit en différents chapitres, il vous fera vivre une gamme d’émotions, en passant du rire aux larmes.
La trame narrative tourne autour de Will et Abby, deux New-Yorkais amoureux depuis l’université, décidant de se marier. Alors qu’ils s’apprêtent à devenir parents, leur trajectoire se mêle à d’autres destins. Comme Dylan, jeune femme perturbée, voulant apaiser sa souffrance, Irwin, qui élève sa petite-fille dans un monde dangereux, M. Saccione, riche propriétaire d’une oliveraie espagnole, et de son intendant Javier, son épouse Isabelle, et leur fils Rodrigo.
L’amour, la famille et la perte d’êtres chers, sont au cœur de ce récit. Contrairement, au feuilleton télé, précédemment mentionné, un script de deux heures n’est pas suffisant de manière à développer en profondeur ses personnages. Certains d’entre eux se lancent dans d’interminables discours, afin de connaître leur passé tragique. Ces histoires s’entremêlent sur plusieurs décennies, et le scénario s’amuse fréquemment à avancer et reculer dans le temps.
Sur une note personnelle, le segment avec les González m’a profondément touché, principalement le lien entre la mère (Laia Costa) et son enfant. Malgré ses quelques longueurs, Sergio Peris-Mencheta et Antonio Banderas offrent une incroyable performance (en espagnol avec des sous-titres).
Oscar Isaac et Olivia Wilde ont le bonheur de former le couple le plus épanoui du long métrage. Ils sont formidables et la chimie coule très bien, au rythme de la musique de Bob Dylan et des créations de Quentin Tarantino. Olivia Cooke joue le rôle de Dylan, la descendante de Will et Abby, désirant surmonter ses blessures, à la suite de multiples décès familiaux au cours de sa jeunesse. Sous les traits du grand-père de cette dernière, Mandy Patinkin livre une scène des plus grandiose de la production.
Suivant, un tracé non linéaire, cette œuvre nous fait prendre conscience qu’un événement peut avoir des répercussions sur de nombreuses vies autour de nous.
La semaine prochaine, il sera question du film «Cours du soir» .
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Un film sur l’importance de l’amour, la famille et la perte d’êtres chers

Les candidats aux élections provinciales de la circonscription de Groulx ont eu une mauvaise surprise au matin du 19 septembre, lorsqu’ils ont réalisé que toutes les pancartes qu’ils avaient installées sur les poteaux qui jonchent le boulevard Curé-Labelle, à Sainte-Thérèse, avaient été retirées. Bien que certains des candidats aient confirmé, preuves à l’appui, que le ministère des Transports du Québec (MTQ) était responsable de ces retraits prématurés, au MTQ, on affirme ne pas l’être. 
Questionnée une première fois à ce sujet, Sophie Paquet, conseillère en communication au MTQ, a répondu que selon ses informations, le ministère qu’elle représente ne serait en effet pas responsable du retrait de ces pancartes. 
«Nous en avons enlevé à Mirabel, le 6 septembre, et à d’autres endroits sur le territoire de la Communauté urbaine de Montréal puisqu’elles n’étaient pas conformes à la directive sur l’affichage électoral, mais à Sainte-Thérèse, ce n’est pas nous qui les avons enlevées» . 
À la suggestion du MTQ, nous nous sommes donc tournés vers la Ville de Sainte-Thérèse à savoir si des employés municipaux auraient pu être responsables du retrait d’une cinquantaine de pancartes électorales sur le boulevard Curé-Labelle, pourtant une artère de juridiction provinciale, mais encore là, on nous a répondu par la négative. 
<h3>Deuxième essai</h3>
Ayant en main le nom de la personne-ressource au MTQ qui a remis les pancartes retirées aux candidats, et l’adresse de l’entrepôt où ces derniers ont dû aller chercher ces dites pancartes, avenue Micro, à Laval, nous avons donc recontacté le MTQ et transmis ces informations. Quelques heures plus tard, Sophie Paquet nous rappelait. 
«Malgré les informations que vous nous avez transmises, a-t-elle indiqué, je ne suis pas en mesure de vous confirmer que le MTQ les a retirées. Normalement, tout est répertorié, mais ce ne l’est pas dans ce cas-ci.» 
Vérifications faites auprès du MTQ, les pancartes électorales sont retirées lorsqu’elles ont été installées dans des zones où la vitesse excède 70 km/h ou si elles obstruent la visibilité, ou encore, si elles sont installées sur des feux de circulation. 
Il faut croire que l’un de ces critères s’appliquait pour expliquer le retrait des pancartes du boulevard Curé-Labelle, à Sainte-Thérèse. Qui les a retirées? La question demeure…

Le MTQ incapable de confirmer s’il est responsable ou non

Dans une action concertée, les candidats de la Coalition Avenir Québec dans les Laurentides ont présenté vendredi dernier à Saint-Jérôme leurs engagements en vue de l’élection du 1er octobre prochain. 
Ils ont appelé les électeurs à «se ranger derrière l’équipe rassemblée par François Legault, la seule capable de mettre un terme à 15 longues années de gouvernement libéral» . 
La démarche impliquait Agnès Grondin (Argenteuil), Nadine Girault (Bertrand), Mario Laframboise (Blainville), Benoit Charette (Deux-Montagnes), Éric Girard (Groulx), Chantale Jeannotte (Labelle), Lucie Lecours (Les Plaines), Sylvie D’Amours (Mirabel), Marguerite Blais (Prévost) et Youri Chassin (Saint-Jérôme). 
<h3>Propositions</h3>
De façon résumée, les propositions des candidats de la CAQ se présentent ainsi: 
<h3>Économie et entrepreneuriat</h3>
&#8211; Réviser la mission d’Investissement Québec pour stimuler l’investissement local et attirer des capitaux étrangers, notamment en matière de développement économique régional. 
&#8211; Créer une politique de soutien aux entreprises adaptée aux nouvelles réalités, pour stimuler l’investissement, l’innovation et la création d’emplois bien payés. Au niveau régional, il s’agit de favoriser le développement des grands parcs industriels, par exemple celui de Saint-Jérôme et celui de Boisbriand. 
&#8211; Créer un bureau d’Investissement Québec dans chaque région, notamment dans les Laurentides, et que chacun dispose de son propre fonds pour soutenir le développement des entreprises et d’aller au-devant de leurs besoins. 
&#8211; Implanter une école d’entrepreneuriat dans les Laurentides afin de former et stimuler les jeunes entrepreneurs. 
<h3>Éducation et famille</h3>
&#8211; Offrir gratuitement la maternelle 4 ans, à travers la région, sur une base volontaire, afin de déceler les problèmes d’apprentissage rapidement et d’intervenir le plus tôt possible. 
&#8211; Augmenter d’une heure par jour les activités des écoles secondaires des Laurentides pour fournir de l’aide aux devoirs, ainsi que des activités sportives et culturelles. 
&#8211; Développer le CÉGEP et l’UQO pour obtenir des emplois stimulants et bien payés, et ce, au bénéfice de l’ensemble de la région. 
&#8211; Mieux gérer le programme des garderies, notamment en augmentant le nombre de places, en s’assurant des plus hauts standards de qualité et en réduisant les listes d’attentes en centres de la petite enfance. 
&#8211; Aider et protéger davantage, non seulement les parents, par exemple avec un congé parental plus flexible, mais aussi les enfants, en s’assurant pour eux que la DPJ soit plus imputable dans les cas de violence physique et psychologique. 
<h3>Santé et environnement</h3>
&#8211; La rénovation et modernisation de plusieurs installations du réseau de la santé, pour éviter une explosion des coûts à moyen terme, dont l’Hôpital régional de Saint-Jérôme, l’Hôpital de Mont-Laurier et les CHSLD des Laurentides. 
&#8211; L’adoption de la première politique nationale sur les proches aidants, conçue en collaboration avec les organismes communautaires, les chercheurs, et le Regroupement des aidants naturels du Québec. 
&#8211; Moderniser les centres de tri, ainsi qu’établir des normes et règlements plus efficients pour encourager la valorisation de nos matières et éviter l’enfouissement, notamment pour soutenir nos institutions, commerces et industries. Par exemple, avec le projet de Synercité, à Lachute, ou avec l’organisme Synergie Économique Laurentides. 
&#8211; Travailler avec le milieu municipal et environnemental pour soutenir les projets de conservation, demande unanimité de la FQM et des organismes en environnement qui travaillent dans les régions du Québec, notamment ici dans les Laurentides. 
<h3>Transport et infrastructures</h3>
&#8211; Prolonger les autoroutes 13 et 19 et ajouter des voies réservées sur les autoroutes 13 et 15. 
&#8211; Sécuriser l’autoroute 50 et la route 117 dans les Hautes-Laurentides. 
&#8211; Travailler à développer une liaison de transport collectif entre Lachute et Deux-Montagnes, en passant par Saint-Colomban. 
&#8211; Internet haute vitesse sera installé partout dans les Laurentides, et ce, aussi loin que Ferme-Neuve, Sainte-Anne-du-Lac, Sainte-Aimée-du-Lac-des-Îles et Notre-Dame de Pontmain. 
&#8211; Une couverture cellulaire de qualité à travers la région sera assurée. 
<h3>Régions et agriculture</h3>
&#8211; Mieux accompagner nos entrepreneurs des Laurentides dans leurs besoins récurrents en matière de main-d’œuvre. 
&#8211; S’assurer du financement pour l’entretien du Petit train du Nord et poursuivre l’entretien des pistes cyclables dans la région. 
&#8211; Préserver et mettre en valeur les églises du Québec qui constituent un patrimoine religieux inestimable, notamment pour nos régions. 
&#8211; Créer un fonds d’investissements de 50 millions de dollars pour venir en aide aux agriculteurs de partout au Québec. 
&#8211; Mettre de l’avant nos entreprises agrotouristiques afin de favoriser la création de 500 nouvelles entreprises agrotouristiques sur tout le territoire du Québec et dans les Laurentides.