La directrice adjointe et responsable du projet de l’école secondaire thérésienne, Céline Chagnon, expliquait l’axe du métrage, qui se veut être unique, puisqu’il montre l’intimidation vue sous l’œil des intimidateurs. De ses dires, souvent on voit des vidéos axés davantage sur les intimidés, leur histoire et les expériences regrettables qu’ils vivent. Les intimidateurs ne sont que des personnages secondaires le cas échéant.
Dans le court-métrage créé par l’école Saint-Gabriel, on se penche sur le récit de l’intimidateur, tel un personnage principal, sa version des faits et les causes de ses agissements face à ses collègues intimidés. Ainsi, on peut reconnaître les intimidateurs facilement, étant habillés de rouge au grand écran. La majorité des personnages sont joués par des jeunes de Saint-Gabriel, qui offrent d’ailleurs une performance plus que crédible, même parfois troublante.
La soirée en bref
«Personnellement, je m’occupe du Comité plan de lutte à l’intimidation à l’école et, vous savez, le ministère de l’Éducation nous a demandé d’avoir un plan pour faire de la prévention» , précise Mme Chagnon, ajoutant que l’école fait ainsi le nécessaire pour que ce genre de situation arrive «le moins possible» .
«Ce que l’on souhaite, c’est d’avoir des outils qui nous permettent de faire des tournées, de la prévention avec nos élèves.» Le comité a ainsi débuté cette «tournée» avec des vidéos destinées aux élèves en début d’année, pour leur expliquer le «travail» qui leur est demandé, d’avoir des yeux et des oreilles attentives, en plus de prendre connaissance des diverses ressources disponibles concernant l’intimidation.
«De leur côté, les élèves de 5e secondaire souhaitaient qu’il y ait quelque chose, une mesure qui parle plus aux jeunes de 2e cycle. On a commencé à se poser des questions, dans le comité. On est parti avec la demande de nos élèves et on a fait ce gros projet, en coalition avec d’autres membres du personnel. Ce soir, vous allez voir ce que nous avons réalisé. Nous allons nous servir de ce court-métrage pour faire de la sensibilisation envers les élèves du 2e cycle» , conclut la directrice adjointe.
Fait important, la chanson du générique a été écrite par un membre du groupe Mes Aïeux, Benoît Archambault. «Notons que les policiers de Sainte-Thérèse ont aussi participé à ce court-métrage. Vous pourrez voir l’un d’eux dans notre projet» , souligne Mme Chagnon, en marge du visionnement.
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