La cérémonie a eu lieu en présence de membres de la famille Leduc, de dirigeants de la SBH et d’élus municipaux. Ces derniers ont d’ailleurs profité de l’occasion pour dévoiler l’oeuvre conçue et réalisée par la SBH commémorant la vision de feu Ronald Leduc.
«L’oeuvre, intitulée La vision de Ronald, a été essentiellement conçue en acier Corten, un matériau contemporain reconnu pour ses qualités esthétiques et sa forte résistance aux intempéries. Sa forme rappelle celle d’un cadre sur lequel apparaît le visage d’un Ronald Leduc heureux. Son regard est tourné vers l’ouverture par laquelle on aperçoit la végétation naturelle du parc. Pour compléter cette oeuvre et créer un effet de mouvement, une volée d’oiseaux a été découpée à même le cadre. Aux dires de la famille Leduc, cette création est à l’image de cet horticulteur sans pareil», a commenté le président de la Société blainvilloise d’horticulture, Yves Lambert.
«Tant le parc que la structure et l’aménagement paysager sont fidèles à la vision de l’horticulture de Ronald Leduc, c’est-à-dire de présenter les plantes et les fleurs dans leur état naturel. Ces dernières années, la Ville de Blainville a créé des boisés comme celui du Parc équestre, du Plan-Bouchard et des lacs Fauvel. Le parc Ronald-Leduc s’ajoute maintenant à ces espaces naturels municipaux de très grande qualité offerts aux Blainvilloises et Blainvillois», a pour sa part déclaré le maire de Blainville, Richard Perreault.
Un projet du 50e anniversaire 
Rappelons que pour célébrer son 50e anniversaire de fondation, la Ville a procédé à un appel de projets auprès des citoyens ou des associations. La SBH a alors proposé de rendre un hommage posthume à Ronald Leduc, un fier Blainvillois, qui s’est fait connaître publiquement par ses chroniques sur l’horticulture et ses talents de vulgarisateur. Le site naturel qui longe les berges du ruisseau Dominique-Juteau, entre le boulevard de Chambéry et le rang Saint-François, porte donc désormais le nom de Ronald-Leduc.
L’épouse de M. Leduc, Patricia Robitaille, leurs deux enfants, Danaé et OIivier Leduc, ainsi que tous les petits-enfants du regretté Ronald Leduc participaient à l’inauguration. Au terme de la cérémonie, Mme Robitaille a tenu à remercier la Société blainvilloise d’horticulture, son président Yves Lambert et la Ville de Blainville pour la démarche de désignation du parc et pour la création de cette oeuvre admirable.
«Voici donc une oeuvre magnifique qui traduit très bien la pensée d’un authentique amant de la nature, et voici un parc qui rappellera aux citoyens actuels et aux prochaines générations, qui était Ronald Leduc, le tout dans le contexte de notre 50e anniversaire. J’invite les Blainvilloises et les Blainvillois à découvrir ce milieu naturel à l’image de ce qu’était ce poète de l’horticulture», a conclu le maire Richard Perreault.

Finissante en Gestion et technologies d’entreprise agricole au collège Lionel-Groulx et vice-présidente de l’entreprise Ail du Temps qui produit une vingtaine de variétés d’ail gourmet, Cathy Larose a reçu, le 22 octobre, la bourse Esther-Gilbert 2018 d’une valeur de 5 000 $. 
Cette bourse, remise pour la 2e année consécutive par la Fondation du Collège Lionel-Groulx, porte le nom d’Esther Gilbert, une donatrice importante de la Fondation qui avait insisté pour qu’une bourse en entrepreneuriat soit octroyée à un étudiant méritant, en son nom. La remise de la bourse s’est d’ailleurs déroulée à l’Espace leadership Esther-Gilbert, situé au premier étage du siège social de la Caisse Desjardins, à Sainte-Thérèse. 
«Ce n’est pas beaucoup 5 000 $, quelques gouttes d’eau pour un projet d’entreprise, mais c’est avec des gouttes d’eau qu’on fait des ruisseaux, avec des ruisseaux qu’on fait des rivières et avec des rivières qu’on fait des entreprises» , a d’abord indiqué Charles Le Borgne, secrétaire au conseil d’administration de la Fondation et membre du comité de sélection pour le choix de l’entreprise méritante, rappelant que la bourse Esther-Gilbert a été pensée afin d’aider les entrepreneurs à démarrer une entreprise ou à poursuivre un projet existant. 
Pour y avoir accès, a ajouté M. Le Borgne, «l’étudiant doit être finissant, avoir obtenu des résultats satisfaisants et présenter son plan d’affaires» . La date limite pour les demandes en cours est le 15 septembre 2019. 
Ail du Temps
C’est à l’automne de 2016, pour une première récolte en 2018, que l’Ail du Temps a été fondée à Brownsburg-Chatham. L’entreprise a vu le jour après que Daniel Benoit et Catherine Reid, propriétaires de la terre sur laquelle travaillait la boursière depuis cinq ans à élever des alpagas, lui eurent demandé d’imaginer dix projets d’agriculture en 10 jours. Ces projets, lui avait-on donné comme mandat, devaient permettre d’utiliser la terre à son plein potentiel, mais surtout de la rentabiliser. 
Cathy songe alors à cultiver la vigne, à produire de la camerise, et à d’autres types de productions agricoles. Toutefois, après diverses analyses et études de marché, c’est l’ail qui ressort du lot. 
«J’ai capté l’attention de mes partenaires en leur disant qu’il existait plus de 500 variétés d’ail au monde, ce qui a vraiment piqué leur curiosité. Au fil de nos recherches, nous sommes tombés en amour avec cette production qui répondait à tous nos critères et qui exigeait beaucoup de défis, ce qui nous a accrochés» , d’expliquer Cathy Larose, confiante que dans un avenir rapproché, elle sera en mesure d’accroître sa production d’ail. La bourse reçue y contribuera certainement. 
«Nous avons une ferme d’environ trois hectares et prévoyons agrandir. Nous comptons utiliser la bourse pour l’irrigation et ultimement devenir les meilleurs producteurs d’ail du Québec» , a expliqué la jeune étudiante, remerciant au passage Jocelyne Roch, directrice générale de la Fondation du Collège Lionel-Groulx, de même que Paul Paré, président, pour leur généreuse contribution. 
Tous les membres du conseil d’administration de la Fondation du Collège Lionel-Groulx et la direction du Collège, le directeur Michel Louis Beauchamp en tête, ont évidemment offert leurs plus sincères félicitations à la boursière, souhaitant par ailleurs «longue vie» à cette nouvelle entreprise des Basses-Laurentides.

Cathy Larose a les moyens de faire pousser de l’ail

En résumé, vers 21 h 25, le 23 septembre dernier, un homme seul, le visage couvert, s’est présenté armé dans l’établissement et a demandé le contenu du tiroir-caisse à l’employé. Les témoins sur place disent avoir vu le suspect quitter à pied vers le nord. Personne n’a été blessé lors de l’événement. Le propriétaire de l’établissement ainsi que les employés collaborent activement pour résoudre ce dossier.
Le suspect est de race blanche et parle français. Il est costaud et mesure environ 1,83 cm. Il portait un coton ouaté kaki et un pantalon de jogging gris.
Le RIPTB sollicite la collaboration du public et souhaite entrer en contact avec des personnes qui auraient de l’information à transmettre dans le but de confirmer certaines pistes d’enquêtes. Si vous avez des informations à transmettre, contactez la RIPTB au 450 435-2421, poste 0.

Un parc inauguré à Blainville en hommage à Ronald Leduc