«Avec ce qui s’est passé au cours de la dernière année, notre industrie en est une qui a été malmenée. Cela m’a ouvert les yeux à regarder ce qui se passait au Canada, à analyser comment certains dossiers étaient gérés. Tout cela m’a a amené à dire que je pourrais apporter quelque chose et m’impliquer», a indiqué M. Duffy-Vincelette pour expliquer les raisons qui l’ont poussé à se présenter comme candidat dans Rivière-des-Mille-Îles.
Résident de Boisbriand, Marc Duffy-Vincelette bénéficie d’un répit pour la première fois depuis nombre d’années. Membre du syndicat des pilotes, il a voulu continuer de faire une différence dans la vie des travailleurs, notamment, mais à une plus grande échelle.
«Ça a toujours été dans mon sang de m’impliquer, de représenter, d’être là pour mes collègues. En me lançant en politique, je le ferai à un autre niveau. Au lieu de rester à la maison et de chialer sur les réseaux sociaux, j’ai envie de faire quelque chose de constructif.»
Dans la région, le transport en commun et le prolongement de l’autoroute 13 sont des dossiers auxquels il compte s’attarder particulièrement, advenant son élection.
«J’habite dans le comté. J’ai à coeur de jaser avec les gens autour de moi. Je suis une personne très approchable.»
Il a vu le Canada
À titre de commandant de bord, Marc Duffy-Vincelette en a vu du pays. Sa première assignation après avoir obtenu ses licences de pilote, à l’âge de 25 ans, c’était à Goose Bay, au Labrador, où il a habité deux ans, de 2007 à 2009.
«Je faisais toute la côte nord et la côte sud du Labrador et la côte nord du Québec, entre Natashquan et Blanc-Sablon. Ce fut une expérience extraordinaire!», raconte M. Duffy-Vincelette qui a ensuite pris la direction de l’Abitibi où, pendant un an, il a piloté une ambulance aérienne. Basé l’année suivante au Nunavut, il y a habité et piloté pendant trois ans.
«Il n’y a qu’un territoire et deux provinces que je n’ai pas eu la chance de visiter, mais c’est sur ma liste», a indiqué celui qui réalisait son rêve d’enfant en pilotant des avions. Maintenant qu’il est cloué au sol, il a beaucoup de temps devant lui et compte bien l’utiliser à bon escient.
«Je n’ai jamais rien voulu faire d’autre de ma vie que de piloter. J’adore ma profession et je me vois finir mes jours dans un avion. Toutefois, mon industrie a été largement négligée au cours de la dernière année. Le Canada est le seul pays du G7 qui n’a rien fait pour son industrie aérienne. Il est temps que cela change!», a-t-il conclu.
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