Cette soirée sera l’occasion de découvrir la vision, les orientations, les objectifs, les moyens de mise en œuvre ainsi que les modifications apportées aux règlements d’urbanisme. Les personnes sur place auront également l’occasion de partager leurs commentaires.



Le boulevard Curé-Labelle constitue un axe structurant, participant grandement à la mobilité et à la vie économique de la Ville. Depuis quelques années, en raison du fort potentiel de requalification qu’il présente, ce boulevard est largement sollicité dans le but d’y développer de nouveaux projets urbains. Étant maintenant en phase de redéveloppement, le boulevard est appelé à subir des transformations significatives.



C’est dans ce contexte que la Ville de Blainville a récemment adopté un Plan particulier d’urbanisme (PPU), ayant pour but d’établir une vision d’aménagement pour le boulevard Curé-Labelle et ses abords afin d’améliorer son ambiance et d’encadrer le développement.



Le Plan particulier d’urbanisme représente une composante du Plan d’urbanisme, qui permet une planification détaillée d’un secteur stratégique. Plus précisément, cet outil permet d’établir des objectifs à atteindre et des moyens de mise en œuvre, visant à influencer le développement d’un secteur en fonction d’une vision particulière.



Pour en savoir plus sur le Plan particulier d’urbanisme : <a href="https://citoyens.blainville.ca/consultation/projets/programme-particulier-durbanisme-du-boulevard-du-cure-labelle">https://citoyens.blainville.ca/consultation/projets/programme-particulier-durbanisme-du-boulevard-du-cure-labelle</a>.

<h2>Stéphanie Boudreau :  une nouvelle vie au rythme de la ferme</h2>



Maman à la maison, Stéphanie Boudreau a consacré les 12 dernières années à ses enfants et à sa vie de famille. En voie d’obtenir son diplôme d’études professionnelles (DEP) en production animale du <a href="https://www.cfam.qc.ca/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Centre de formation agricole de Mirabel </a>(CFAM), la Lavalloise de 34 ans a décroché un poste à temps partiel dans une ferme de production laitière située à Saint-Eustache. Le rêve!



Dans le cadre de ses fonctions, elle est appelée à traire les vaches, faire les foins, conduire les tracteurs, des&nbsp; tâches qui lui permettent de se réaliser pleinement.



«&nbsp;J’ai toujours été attirée par le milieu de l’agriculture. J’aime être à l’extérieur, travailler manuellement et j’aime beaucoup les animaux. C’est aussi un domaine qui favorise la conciliation famille et travail&nbsp;», souligne-t-elle.



<h2>Mélanie Doiron : ralentir et se réinventer</h2>



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="480" height="640" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/07/melanie-doiron-480x640.jpg" alt="Femme en train de s'occuper des plants de légumes dans un centre jardin" class="wp-image-92821"/><figcaption>Mélanie Doiron.</figcaption></figure>



Mélanie Doiron a œuvré une douzaine d’années en graphisme, puis cinq ans en garderie afin d’accompagner sa fille cadette, qui est atteinte d’une maladie métabolique rare. Elle a par la suite travaillé en quincaillerie, où elle a exploré tous les départements. Souhaitant ralentir son rythme de vie, revenir aux sources et aspirant à l’autosuffisance alimentaire, elle a décidé, à 45 ans, de s’inscrire au diplôme d’études professionnelles (DEP) en production horticole.



« Je voulais faire pousser mes légumes, mais je ne me sentais pas outillée pour le faire. Je recherchais une formation accessible près de chez moi et je suis tombée sur le programme offert au <a href="https://www.cfam.qc.ca/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">CFAM</a> », explique la résidente de Saint-Joseph-du-Lac.



Elle a été enchantée par l’approche des enseignants et la formation. D’ailleurs, celle-ci travaille maintenant dans un centre jardin à Saint-Eustache. «&nbsp;Je suis comblée&nbsp;», dit-elle, se sentant maintenant en confiance pour entreprendre son projet d’autosuffisance.



<h2>Défi relevé!</h2>



Bien que leur parcours soit différent, les deux femmes s’entendent sur le fait qu’un retour à l’école à l’âge adulte s’accompagne de plusieurs défis : l’étude, le stress des examens, la planification quotidienne, la conciliation avec les activités des enfants, etc. Ceci dit, toutes deux se réjouissent du chemin parcouru, sont fières et envisagent l’avenir avec optimisme!

Une femme conduisant un tracteur sur une ferme

Retour à l’école: un diplôme qui représente beaucoup!

Dans un communiqué de presse titré : « Rosemère Vert dénonce les propos tenus par le maire de Rosemère et préfet de la MRC », l’organisme à but non lucratif voué à la protection de l’environnement et reconnu pour son implication dans le dossier de conversion de l’ancien terrain de golf de Rosemère, souhaite établir que « le 13 mai dernier, aucune intervention n’a été faite au nom de Rosemère Vert et aucun des citoyen.ne. s présent. e. s n’a été référé à Rosemère Vert et/ou ont prétendu intervenir au nom de l’organisation ».



Rosemère Vert souhaite faire valoir le droit de chaque citoyen à intervenir en son nom personnel sans être discriminé ou catégorisé, indépendamment de son affiliation ou non-affiliation à quelconque mouvement/groupe ou autre organisation quelle qu’elle soit. L’organisme dit constater « avec désarroi » que le maire Westram ne leur a pas présenté d’excuses directes.  Lors d’un entretien téléphonique le 3 juin, le maire de Rosemère et préfet de la MRC Thérèse-de Blainville, Eric Westram a rappelé avoir fait ses excuses pour avoir tenu un langage inapproprié lors du conseil du 13 mai dans l’édition du Nord Info du 29 mai, et souhaite s’en tenir à cela. Il appelle toutefois chaque citoyen à se responsabiliser dans ses prises de paroles publiques et prétend que l’affiliation à un mouvement politique, social ou environnemental ne peut se mettre ou s’enlever comme un chandail. 



La situation pose un certain nombre de questions quant aux statuts et règlements applicables lors d’un conseil de ville, contexte dans lequel chaque individu prenant la parole, le fait présumément à titre personnel. 



À ce niveau, la loi sur les villes et cités porte à interprétation, mais il est d’usage dans ce type d’assemblée pour les interlocuteurs de se nommer, ce qui ne fut pas systématiquement le cas lors du 13 mai. Le maire Westram a laissé entendre qu’il appliquerait ce règlement de façon plus rigide à l’avenir. 



En conclusion, Rosemère Vert et le maire Westram disent vouloir un climat sain au conseil de ville où chacun peut s’exprimer dans l’ordre et dans le respect.

Blainville: consultation publique le 18 juin