Moyen de remplacer un cheval blessé ou alternative sécuritaire pour un enfant devenu trop grand, le simulateur que compte acquérir le Projet équestre Goldie n’est plus si loin devant, entre autres grâce à un don de 25&nbsp;000$ offert par TELUS et sa Fondation TELUS pour un futur meilleur.



Depuis 1999, le Projet équestre Goldie aide les jeunes de quatre à dix-huit ans vivant avec un handicap physique ou intellectuel grâce à ses services d’équitation thérapeutique, une réadaptation rendue possible grâce à la démarche de la monture.



« Le bienfait du mouvement du cheval, neurologiquement parlant, est reconnu », explique Cathy Duscheneau, directrice de Goldie, qui affirme que le simulateur représente « son initiative de l’année&nbsp;» et la plus grosse qu’elle ait réalisée pour l’organisme. Et le projet est d’envergure&nbsp;: l’appareil importé d’Angleterre ainsi que la salle qui le recevra coutent non moins de 62&nbsp;000$. De haute qualité, le dispositif permettra, de la même façon que l’animal, de travailler la mobilité des articulations, le tonus musculaire, la coordination, l’équilibre et l&#8217;orientation spatiale.



<h2>Un élan pour le développement</h2>



Cathy Duscheneau précise que la réadaptation pratiquée à son centre n’est pas à confondre avec la zoothérapie&nbsp;: tout s’y passe dans l’interaction physiologique entre l’enfant et l’animal. L’équitation thérapeutique agit autant sur un niveau sensoriel que postural. Les cours privés, donnés dans un esprit ludique par des instructeurs qualifiés, pourront se voir significativement bonifiés par le simulateur.



« Les cas physiques plus graves, on va pouvoir les travailler davantage et plus longtemps », indique Cathy Duscheneau. Certifiée et reconnue, l’équitation thérapeutique est souvent référée par les professionnels de la santé tels que les ergothérapeutes et les physiothérapeutes, avec qui le Projet équestre Goldie travaille régulièrement. Le centre boisbriannais a, en outre, la chance de comporter un manège intérieur, en plus d’être supporté par une équipe composée d’une vingtaine de bénévoles.



<h2>Propulsé par TELUS</h2>



La directrice remercie TELUS pour son apport important dans le projet. C’est en mai dernier, dans le cadre des Journées du bénévolat de l’entreprise, qu’une cohorte est venue donner du temps au Projet équestre Goldie et a alors dévoilé le montant donné.



« Je pense qu’ils ont vraiment aimé l’idée et qu’ils trouvaient ça vraiment innovateur, avance Cathy Deuscheneau. TELUS, ils sont toujours là pour donner à la communauté. »



Un autre donateur devrait être confirmé d’ici mi-septembre, tandis que l’installation du simulateur est prévue pour cet hiver.

Touristes téméraires et vacances des employés ne font pas bon ménage pour les installations du CISSS des Laurentides, qui doivent concilier avec une hausse du taux d’occupation de leurs urgences durant la période estivale.



Selon les statistiques du gouvernement du Québec, le nombre de visites quotidiennes des urgences ne descend pratiquement plus sous la barre du 500 depuis le 1er juin, et sa tendance est à la hausse depuis début mai. Cela sature l’espace disponible pour les patients&nbsp;: en date du 19 juillet dernier, les civières étaient occupées à 144,1%, pour une durée moyenne de séjour de 23 heures et 9 minutes. La fréquentation a ensuite connu une accalmie pour revenir en force la semaine dernière, avec un total de 192 civières prises en date du 31 juillet et un taux d’occupation de 128,7%.



Ayant décliné toute demande d’entrevue, le CISSS des Laurentides affirme toutefois dans un courriel que, « comme c’est le cas chaque année, l’été amène son lot de défis dans [son] réseau de la santé et exige une importante planification. »



La région des Laurentides étant un lieu de villégiature prisé, la démographie, et avec elle le nombre d’accidents recensés, a tendance à y augmenter durant la saison chaude.



&nbsp;« Les personnes qui présentent des problèmes non urgents représentent environ 50% des gens qui se présentent aux urgences pendant l’été, indique le CISSS des Laurentides. Nous devons trouver l’équilibre entre l’accès à des soins de qualité pour la population, tout en maintenant les vacances pour l’ensemble des membres de notre personnel. »



<h2>Des solutions à mettre de l&#8217;avant</h2>



Le CISSS des Laurentides tient à rappeler que les urgences ne sont pas l’option à privilégier pour des problèmes mineurs.



« Nous invitons les gens à consulter leur médecin de famille, à consulter un médecin dans une clinique sans rendez-vous, à s’informer auprès de leur pharmacien, ou encore à communiquer avec Info Santé au 811 pour […] être dirigés vers la bonne ressource. »



La ligne pédiatrique du 811 est d’ailleurs disponible pour les parents d’enfants de 17 ans et moins. Le CISSS des Laurentides ajoute à ce fait qu’un nouveau centre d’urgences pédiatriques récemment ouvert à Saint-Eustache offre des rendez-vous. De plus, pour les personnes en attente d’un médecin de famille, le Guichet d’accès à la première ligne, accessible en option 3 du 811, peut réorienter efficacement les demandes des consultants vers le service qui leur correspond le mieux. La meilleure option demeure toujours, selon le CISSS des Laurentides, la prudence.

L’été, un coup dur pour les urgences en région

Devant ce qu’elle considère comme une inaction de la Ville de Blainville par rapport au projet de réaménagement de la cellule 6 de Stablex, la Coalition des citoyens de Blainville a fait parvenir une mise en demeure à l’ensemble de l’administration municipale.



La demande est claire&nbsp;: la résiliation de l’entente de principe signée en mars 2020 et selon laquelle la Ville vendrait au centre de traitement de résidus dangereux un terrain au coût de 14M$. Le tout annulerait donc la mise en place d’une cellule d’enfouissement jugée préjudiciable à la santé humaine et à risque de contamination de « l’esker qui constitue la recharge d’eau souterraine pour les agriculteurs de la région », selon la Coalition.



« Par ce geste, le mouvement citoyen de Blainville veut faire entendre raison à la mairesse Liza Poulin afin qu’elle agisse pour protéger leur territoire et leur santé en mettant fin à la vente du terrain appartenant à la ville sur lequel Stablex veut construire une montagne de déchets toxiques, se prononce le parti Climat Québec. Sans le terrain, le promoteur Stablex ne peut plus réaliser son projet d’entreposer l’équivalent de quatre stades olympiques de déchets toxiques provenant pour la moitié des États-Unis et de l’Ontario. »



Déclinant toute demande d’entrevue, la mairesse Liza Poulin a fait parvenir au Nord Info un communiqué dans lequel elle réitère son intention de protéger la qualité de vie des Blainvillois, en évitant toutefois d’aborder la mise en demeure.



«&nbsp;[Les] enjeux et [les] préoccupations exprimées au cours des derniers mois, nous les avons entendus et nous les partageons avec la population de Blainville, déclare-t-elle. Toutes ces informations et tous ces questionnements font partie de notre réflexion et doivent faire partie de la réflexion du BAPE et du ministre. »



Rappelons que, à la lumière des consultations citoyennes et des études tenues sur le projet, le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) devra faire parvenir son rapport au ministère de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques (MELCC) d’ici le 8 septembre, et que ce rapport sera publié dans les quinze jours subséquents. La décision que prendra ensuite le MELCC donnera le feu vert, ou non, à la réalisation de la cellule 6.



<h2>Entre droit et devoir</h2>



La mise en demeure déposée cite le droit de résiliation dont est pourvu la ville de Blainville, qui peut reculer « si l’un ou l’autre des représentations, garanties, engagements ou conditions de Stablex prévus à l’[entente de principe] n’est pas satisfait ou rempli à l’entière satisfaction de la ville de Blainville. »



Ainsi, il est possible pour la Ville de transmettre à l’entreprise un avis de défaut, mettant fin à l’accord dans un délai de trente jours.



«&nbsp;La mairesse et les élus municipaux ont les moyens de bloquer ce projet catastrophique et c’est leur devoir d’agir dans l’intérêt des citoyens », insiste Martine Ouellet, cheffe de Climat Québec.



Liza Poulin, de son côté, ne se prononce pas directement sur ce point.



« Il faut demeurer pragmatique par rapport à ce dossier, poursuivre les analyses en cours et poser des actions concrètes afin de faire en sorte que les décisions qui seront prises le soient de façon éclairée et responsable&nbsp;», écrit-elle.



Mais la situation urge selon les Blainvillois signataires du document, qui croient que « la situation actuelle est cruciale pour le présent et le futur environnemental et financier de [leur] ville. »



« Tout comme les opposants au projet, il est évident que je préfèrerais que ce type d’activités n’ait plus sa raison d’être et que notre mode de vie et nos activités quotidiennes n’aient pas d’impact sur l’environnement, répond la mairesse. La réduction à la source est la clé.&nbsp;»

Un premier simulateur pour le Projet équestre Goldie

Un élan pour le développement

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