L’Alliance des intervenantes en petite enfance des Laurentides (CSQ) a déposé cette semaine une centaine de fanions devant les bureaux du député et ministre Éric Girard pour faire pression sur le ministère de la Famille dans le cadre des négociations pour le renouvellement de leur entente collective.
Elle annonce du même coup le lancement d’une campagne publicitaire dans la région pour déplorer que 47 % des milieux familiaux pourraient fermer leurs portes d’ici 3 ans dans la région si le gouvernement ne bonifie pas son offre monétaire. La campagne publicitaire invite la population à consulter cette page et à écrire une carte de Saint-Valentin au ministre Lacombe pour appuyer les milieux familiaux.
Les responsables en services éducatifs en milieu familial (RSE), représentées par l’ADIM Laurentides (CSQ), sont sans entente collective depuis le 31 mars 2019. Récemment, le gouvernement leur a soumis des offres monétaires qu’elles ont qualifiées de «méprisantes et irrespectueuses».
«Nous demandons une rémunération juste et équitable pour nos membres. Nos membres s’occupent des tout-petits de notre région et se dévouent quotidiennement dans leur travail. C’est la moindre des choses de les soutenir à la hauteur des services qu’elles rendent à la population», souligne la présidente de l’ADIM Laurentides (CSQ), Annie Broekaert.
Les RSE gagnent présentement l’équivalent de 12,42 dollars l’heure. Québec propose de hausser ce montant à 12,48 dollars l’heure pour la première année, soit moins que le salaire minimum. Pour leur part, les RSE revendiquent une rémunération équivalente à 16,75 dollars l’heure.
Une rémunération inférieure au salaire minimum
L’ADIM Laurentides (CSQ) déplore que les RSE reçoivent actuellement une rémunération inférieure au salaire minimum. «Ça n’a aucun sens qu’on tolère collectivement qu’une profession aussi importante soit aussi peu valorisée. Il faut mettre les bouchées doubles pour reconnaître le travail de ces héroïnes de la petite enfance», demande Mme Broekart.
L’ADIM Laurentides (CSQ) demande également une reconnaissance du temps de travail pour la préparation du dossier de l’enfant et pour les rencontres avec les parents. Ces deux éléments deviendront obligatoires à compter de juin 2020 en vertu de l’entrée en vigueur d’un nouveau règlement édicté par le ministre de la Famille.
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