L’administration Charron a récemment procédé à l’inauguration de ce véhicule qui offrira, lors de ses déplacements, un service de prêt de bouquins, de documents audiovisuels, de renouvellement de la carte et même un service de prêt à domicile aux usagers admissibles de Sainte-Thérèse.



Le véhicule arborant l’œuvre de l’illustrateur Philippe Béha permettra également la promotion de certains projets éducatifs du Club Optimiste Ste-Thérèse, tels que le concours d’essai littéraire et l’art oratoire.



« En unifiant nos actions, nos forces et nos engagements pour la communauté thérésienne, nous prévenons dès la petite enfance les difficultés scolaires, nous luttons contre l&#8217;analphabétisme et nous permettons aux enfants d&#8217;âge préscolaire d&#8217;avoir accès à des livres, ce qui constitue un gage de réussite scolaire. Nous offrons également le service à nos résidences pour personnes aînées afin de maintenir un accès à la lecture, car celle-ci contribue et améliore plusieurs aspects de la santé globale, comme la stimulation mentale, la réduction du stress et l’amélioration du sommeil. Ces facteurs contribuent à une espérance de vie plus élevée », a spécifié le maire de Sainte-Thérèse, Christian Charron.



<h2>Partenariat gagnant</h2>



L’acquisition du véhicule a été défrayée grâce à un partenariat entre la Ville et le Club Optimiste Ste-Thérèse, qui a offert une somme de 70&nbsp;000 $.



« Ce véhicule ne transporte pas seulement des livres, mais aussi des opportunités d&#8217;apprendre, de se divertir et de s&#8217;ouvrir au monde. Je suis ravie de voir cette initiative prendre vie, grâce à l&#8217;engagement et la collaboration de tous. C&#8217;est un moment important pour notre communauté », a mentionné la présidente actuelle du Club Optimiste Ste-Thérèse, Chantal Labonté.



Présent à l’inauguration, l’ancien président du Club Optimiste Ste-Thérèse, Robert St-Louis, a rappelé que c’est le club qui a élaboré l’idée de transformer la roulotte de l’organisme en bibliothèque mobile « qui favorise la découverte à la lecture et l’accès à la culture pour tous », selon ses propos.



Le ministère de la Culture et des Communications a pour sa part octroyé une subvention de 33&nbsp;000 $ à la Ville pour l’aménagement intérieur du véhicule en bibliothèque.



Ce projet n’aurait cependant pas pu voir le jour sans la participation de l’équipe de la bibliothèque municipale de Sainte-Thérèse.



Les responsables des établissements ciblés souhaitant la recevoir pourront réserver auprès de la bibliothèque en communiquant avec le 450 434-1440, poste 2400 ou au <a href="mailto:biblio@sainte-therese.ca">biblio@sainte-therese.ca</a>.

Mais le diagnostic du cancer du sein de Michèle a obligé le couple de Saint-Jérôme à ranger leurs sacs à dos pour affronter un tout autre périple.



C’est en janvier dernier que Michèle se fait annoncer son diagnostic de cancer du sein, stade deux, qui s’est finalement avéré être au troisième stade. Au départ, les procédures impliquaient une opération (deux mastectomies partielles et le retrait 15 ganglions aux aisselles), suivi un traitement de radiothérapie. Finalement, c’est un processus beaucoup plus tumultueux qui l’attendait, car 16 traitements de chimiothérapie se sont ajoutés au programme.



« Au début, je pensais que mon corps allait se régénérer, mais on m’a vite fait comprendre que, parce qu’on m’a enlevé des ganglions lymphatiques, mon système immunitaire allait s’affaiblir pour le reste de ma vie », explique Michèle.



Après deux mastectomies partielles, Michèle avoue avoir été particulièrement secouée par la perte de ses cheveux&nbsp;: « Ç’a été dur. C’est un deuil, parce que j’ai toujours eu les cheveux longs et blonds. Mes enfants ne m’ont jamais vu avec les cheveux courts. C’est comme ça que je me reconnaissais. »



<h2>L’importance du village</h2>



« Je suis tellement reconnaissante du réseau que j’ai. Martin et mes enfants ont pris en charge tout ce qu’ils pouvaient. J’ai vraiment senti qu’ils ont pris une partie de ma douleur », raconte Michèle.



Même si elle voulait au départ tout prendre sur ses épaules pour minimiser la souffrance de sa famille, elle a rapidement appris à leur laisser de la place dans cette épreuve&nbsp;: « J’ai réalisé que si je les empêchais d’être là pour moi, je leur enlevais tout leur pouvoir, leur possibilité d’adoucir mes journées. Parce qu’ils en ont besoin dans l’impuissance qu’ils vivent. »



« J’ai arrêté de travailler parce que je voulais être là le plus possible pour elle », explique Martin qui a décidé de prendre sa retraite à l’instant où on lui annonçait le cancer de sa partenaire. Malgré tout, il a été grandement confronté au sentiment d’impuissance&nbsp;: « Ç’a été très difficile parce que dans la vie, j’ai toujours été une personne en action. À chaque problème il y avait une solution, mais ce n’est pu comme ça maintenant. »



C’est un sentiment que leur fils Gabriel a aussi ressenti, même s’il se libère autant que possible pour épauler sa mère&nbsp;: « Dès que je pouvais faire quelque chose, même si c’était insignifiant, je le faisais. Mais des fois, il faut juste accepter que tu ne peux rien faire. »



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="960" height="640" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/11/nrc-michele-cancer-1-e1732488971308-960x640.jpg" alt="" class="wp-image-94937" srcset="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/11/nrc-michele-cancer-1-e1732488971308-960x640.jpg 960w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/11/nrc-michele-cancer-1-e1732488971308-327x218.jpg 327w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/11/nrc-michele-cancer-1-e1732488971308-96x64.jpg 96w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/11/nrc-michele-cancer-1-e1732488971308-768x513.jpg 768w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/11/nrc-michele-cancer-1-e1732488971308-615x410.jpg 615w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/11/nrc-michele-cancer-1-e1732488971308.jpg 1016w" sizes="(max-width: 960px) 100vw, 960px" /><figcaption>Photo: Nina-Rose Cassivi &#8211;
Martin Généreux et Michèle Deguise avec leur fils, Gabriel.
</figcaption></figure>



<h2>Guérir en traversant la maladie</h2>



Michèle a vécu cette expérience comme un soulagement à son mal-être qui lui pèse depuis longtemps déjà&nbsp;: « Avant, je disais que j’avais le cancer de l’âme. J’ai eu des problèmes de dépression depuis longtemps, dès que j’avais 16 ans. J’ai aussi un post-partum très difficile et il y a eu beaucoup de hauts et de bas dans ma vie. Maintenant on dirait mon cancer physique, mon cancer du sein, est allé guérir mon cancer de l’âme. »



« C’est une belle chose qui est arrivée, parce que j’avais toujours l’impression de vivre sur du temps emprunté. Aujourd’hui, j’arrête de vivre de la culpabilité quand il faisait beau dehors, alors que j’avais juste envie de pleurer. Avant je me tapais sur la tête parce que j’avais tout pour être heureuse. Maintenant, je me dis que si je veux pleurer, j’ai le droit », admet-elle.



« Quand elle m’a dit ça, c’était le plus beau cadeau que j’ai eu de ma vie, confie Martin. Ça fait des années que je me disais qu’elle méritait tellement d’être heureuse. »



<h2>Sauvée par la prévention</h2>



Éligible aux mammographies préventives, Michèle a reçu son diagnostic, alors qu’elle n’avait aucune douleur ni symptôme&nbsp;: « Ça m’a sauvé la vie. Parce que je ne sentais rien et finalement mon cancer était de stade trois. Si j’avais attendu d’avoir des symptômes, il aurait été certainement trop tard. Et j’espère vraiment qu’ils vont baisser la limite d’âge pour avoir accès au protocole, parce que j’ai rencontré beaucoup de jeunes femmes qui l’ont. »



Même si les avancées médicales associées au cancer du sein ont permis de chuter considérablement le taux de survie, Michèle tient à rappeler tout le chemin qui reste à faire&nbsp;: « Beaucoup de gens me disaient que j’allais m’en sortir, que j’étais une guerrière. C’est super gentil, mais j’ai un malaise de me faire dire ça. Parce que même si tu fais tout ce qu’il faut, il y a quand même des femmes qui ne s’en sortent pas. Pour ces femmes-là, on ne peut pas dire que la bataille est gagnée d’avance. C’est pour ça qu’on ne doit pas banaliser cette maladie-là. »

« Maintenant, je me dis que si je veux pleurer, j’ai le droit »

Chaque année, ce sont près de 3&nbsp;500 élèves qui font leur entrée au préscolaire 4 ans et 5 ans sur le territoire du CSSMI. La mission de Mme Miraglia? Mobiliser les acteurs œuvrant en petite enfance dans la région et mettre en œuvre toutes les actions nécessaires afin que chaque petit vive une entrée harmonieuse en maternelle.



<h2>Collaborer avec tous les partenaires pour le bien des enfants</h2>



Julie Miraglia collabore étroitement avec les parents, les centres de la petite enfance (CPE), les garderies privées, les milieux familiaux, les intervenants du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides et les équipes-écoles.



« Mon rôle, c’est de m’assurer que cette première transition scolaire se passe bien pour les enfants et les familles, explique-t-elle. Nous voulons dérouler le tapis rouge pour les enfants qui en ont le plus besoin. »



<h2>Des outils et des initiatives qui font la différence</h2>



Plusieurs outils ont été développés au fil des ans avec les partenaires de la communauté afin d’identifier les besoins et mettre en place des stratégies gagnantes pour bien accueillir l’enfant dès le début de son parcours scolaire.



Parmi les initiatives mises de l’avant, notons le lancement du site web <a href="http://sites.google.com/cssmi.qc.ca/place-des-parents/accueil" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Ensemble et en confiance vers la maternelle!</a> qui rassemble une foule d’informations destinées aux parents.



<h2>Une ressource précieuse pour l’équipe éducative</h2>



Julie Miraglia œuvre depuis plusieurs années dans le réseau de l’éducation. Elle a débuté sa carrière en 1995 en tant qu’enseignante auprès d’enfants autistes au Centre de services scolaire de Laval. En 2004, elle est devenue conseillère pédagogique, toujours auprès de la clientèle autiste et en déficience intellectuelle.



C’est sous ce titre qu’elle s’est jointe à l’équipe du CSSMI en 2011. Puis, en 2019, le mandat de la première transition scolaire lui a été confié. «&nbsp;C’est un rôle passionnant&nbsp;», estime-t-elle, tout en rappelant que cette étape importante a une influence sur la motivation et l’engagement de l’enfant tout au long de son parcours scolaire. Joueuse d’équipe, elle s’implique également au sein du comité communautaire aux Services éducatifs des jeunes.



En cette Semaine des professionnelles et professionnels de l’éducation, nous sommes fiers de mettre en lumière, Julie Miraglia, une professionnelle appréciée de tous&nbsp;: « Julie incarne parfaitement notre mission éducative et les valeurs de notre organisation&nbsp;: bienveillance, collaboration et rigueur. En plus de son engagement indéfectible et de son désir d’excellence pour les élèves, elle est un modèle de douceur et de patience, toujours prête à accompagner ses collègues avec une bienveillance inébranlable.&nbsp;»

Julie Miraglia, conseillère pédagogique au CSSMI et agente de développement pour la première transition scolaire.

Une bibliomobile se promène à Sainte-Thérèse

Partenariat gagnant