La bretelle sera fermée de 21 h à 4 h, durant la nuit, afin de permettre la réalisation de travaux visant à la réparation de puisards.



Durant cette période, les usagers de la route seront invités à emprunter l’autoroute 15 en direction nord jusqu’à la prochaine sortie, puis à suivre les chemins de détours balisés sur le réseau.



En cas de contraintes opérationnelles ou de conditions météorologiques défavorables, ces travaux pourraient être reportés. Afin de planifier adéquatement vos déplacements: <a class="" href="http://www.quebec511.info/fr/default.aspx">Québec 511</a>.

Les bâtiments de 6&nbsp;logements sont fortement atteints par la moisissure suite à de l’infiltration d’eau causée par des défauts dans la structure. En marchant non loin, on remarque des traces de calcaire sur les briques. Ces 27&nbsp;bâtiments ont cependant tout au plus 15&nbsp;ans.



Une vingtaine de condos sont touchés par des problématiques en tout genre. Il n’y a pas un cas semblable. Mais ce qui relie chacun, c’est le constructeur des bâtiments.



Actuellement, seul l’un des propriétaires de condo a dû se reloger. « Je loue actuellement un AirBNB à Laval. Mais je paie encore l’hypothèque de mon condo », confirme Édouard Safi, un propriétaire touché par les dégâts. Les chiffres pourraient cependant augmenter, comme une autre propriété présente des problèmes au niveau de la qualité de l’air.



Pour M.&nbsp;Safi, cela ne faisait qu’un an qu’il avait pris possession de son condo avec sa femme et sa fille de 9&nbsp;ans. Et depuis un an, il se bat pour qu’une solution soit trouvée afin qu’il arrête de payer en double.



<h2>Une histoire de longue date</h2>



Tout a commencé en avril 2022 quand une fuite d’eau a été découverte dans la chambre de la fille de M.&nbsp;Safi. Un bris dans la tuyauterie qui s’est ensuite répété dans la salle de bain.



S’en est suivi, après l’ouverture de certains murs, l’ouverture du plancher en entier, en remarquant la présence d’une grande quantité d’eau sous la structure, l’isolant étant lui-même imbibé. « On savait que ce n’était pas juste une fuite d’eau à ce moment-là », souligne Mme&nbsp;Leclerc, gestionnaire du Syndicat de copropriété du Faubourg Boisbriand. Elle explique que d’autres cas au niveau des douches avaient été mentionnés ailleurs dans le développement.



Deux murs d’un des bâtiments ont été dégarnis afin de vérifier l’état de la structure et l’ampleur des travaux à faire. La facture montait à environ 1&nbsp;M$ par bâtiment à ce moment-là. Elle en est maintenant à 2,9&nbsp;M$ par bâtiment.



De nombreux experts sont venus inspecter les bâtiments et faire des travaux exploratoires pour en venir à la même conclusion&nbsp;: le constructeur n’avait pas pris en compte le rétrécissement du bois avec le temps en construisant le mur de briques. Résultat&nbsp;: Les deux parties ne sont maintenant plus égales et l’eau s’infiltre facilement.&nbsp;



Avec l’eau vient les champignons et la moisissure, ce qui cause d’autres désagréments au niveau de la réparation. « Si on veut réparer un bâtiment, il faut faire les 4&nbsp;côtés à la fois, sinon les particules se promènent d’un côté de la structure à l’autre, le temps qu’un s’occupe d’un côté », explique Mme&nbsp;Leclerc.&nbsp;



Le syndicat de copropriété fait donc une sortie publique afin de conscientiser le gouvernement face au problème que cela représente.&nbsp;



<h2>La Ville a les mains liées</h2>



Du côté de la Ville de Boisbriand, les options ne sont pas énormes. « On regarde ce qui est possible. Mais c’est sûr que financièrement, la Ville ne peut rien faire », se désole Christine Beaudette, mairesse de Boisbriand. Les discussions avec la ville ont commencé dès l’automne dernier, comme la problématique semblait sérieuse dès cet instant, aux yeux de la municipalité.&nbsp;



« On essaie de marteler le clou pour que la réglementation soit resserrée, pour qu’il y ait des obligations de certification à chacune des étapes de la construction de tel bâtiment. L’entrepreneur a des responsabilités au niveau de la conformité et ça doit être fait dans les règles de l’art », ajoute-t-elle.



Du côté de Marie-Josée Leclerc, on mentionne qu’il faut au moins que la ville modifie les zonages. Cela permettrait de vendre le terrain à un entrepreneur pour la reconstruction de résidence. Le montant de la vente serait divisé entre les copropriétaires actuels. « Plus on densifie le terrain, plus le montant de la vente sera intéressant. Plus les gens pourraient en bénéficier. », confirme Mme&nbsp;Leclerc. Autrement, il faudrait rénover à fort coût, chacun des immeubles sans savoir exactement ce qui s’y cache.



Des discussions sont en cours avec le bureau du député de la région, Eric Girard, afin de trouver une solution à long terme dans le réseau de la construction.

Près de 200 résidents voient leur propriété menacée par des défauts de construction

« Le défi est de taille. Pour compenser, Moisson Laurentides effectue des achats. Depuis 2019, Moisson Laurentides doit acheter 10 fois plus, ce qui financièrement représente un défi majeur. Cela nécessite d’avoir les budgets nécessaires. La pénurie de main-d’œuvre et la pression effectuée sur les salaires représentent aussi des enjeux avec lesquels il faut composer », mentionne celle qui, avant de se retrouver avec Moisson Laurentides, était directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB), un poste qu’elle a occupé pendant sept ans.



<h2>Forte baisse de l’approvisionnement alimentaire</h2>



Cet approvisionnement alimentaire dont parle Mme Bélanger a connu une forte baisse au cours des derniers mois, de l’ordre de 12,8&nbsp;%, à savoir 3,5&nbsp;millions de kilos récupérés en 2022-2023, pour une valeur monétaire de 41&nbsp;M$, comparativement à 4&nbsp;millions de kilos en 2021-2022. «&nbsp;L’inflation, le prix des aliments, la pression sur les chaînes d’approvisionnement sont possiblement tous des facteurs pouvant expliquer cette baisse&nbsp;», d’indiquer celle qui a un budget d’opération se situant autour de 1,7&nbsp;M$ à gérer.



À cela s’ajoute le nombre de demandes d’aide alimentaire qui est à la hausse, phénomène qui devrait se refléter dans les résultats du bilan faim en cours à l’échelle du Canada, mais dont les résultats préliminaires seront obtenus à la fin de l’été. Selon les plus récents chiffres, ce sont actuellement près de 20 000 personnes que Moisson Laurentides aide mensuellement grâce à un réseau de 106&nbsp;organismes.



<h2>Un appui indéfectible de tous</h2>



Mais, pour faire face à ces défis, la directrice générale peut compter sur le support indéfectible de la population et des entreprises qui aident Moisson Laurentides tout au long de l’année par des dons en denrées et en argent. «&nbsp;Il y a la Grande guignolée des médias pour Moisson Laurentides, la Grande collecte pour combattre la faim [les vendredi 28 et samedi 29 avril prochains] et notre Tournoi de golf [le mardi 23&nbsp;mai prochain] qui connaissent de grands succès, mais aussi, tout au long de l’année, des groupes entreprises qui initient des collectes de fonds originales et mobilisatrices qui viennent soutenir notre mission&nbsp;», fait remarquer Mme Bélanger, non sans oublier de souligner avec grande fierté l’apport d’employés, de bénévoles, d’un conseil d’administration engagé et de nombreux partenaires impliqués.



Malgré ces nombreux défis à relever au quotidien, Annie Bélanger ne regrette en rien la décision prise il y a 15&nbsp;ans maintenant, même si tout allait bien pour elle à la CCITB à ce moment. «&nbsp;J’avais envie de relever de nouveaux défis. La mission de Moisson Laurentides me touchait personnellement ayant moi-même manqué d’argent et de nourriture durant mes études. J’avais envie d’un emploi où je pouvais faire une différence. Combattre la faim, nourrir l’espoir de s’en sortir touchait à des valeurs profondes chez moi&nbsp;», de conclure la directrice générale.

Une bretelle de l’A-15 sera fermée ce soir à Blainville