«La DCE de la Commission municipale du Québec a informé Madame Collin qu’elle ne serait pas citée à comparaître devant la section juridictionnelle de la CMQ (tribunal administratif)», a indiqué Isabelle Rivoal, conseillère stratégique sénior à la Direction de la gouvernance et de l’amélioration continue de la Commission municipale du Québec.
Elle a ajouté que la DCE de la CMQ avait enquêté sur les allégations du Journal de Montréal selon lesquelles Mme Collin aurait voté à 217 reprises en faveur de l’entreprise pour laquelle travaillait son mari et que cette enquête n’avait pas abouti.
«À ce moment-ci, a affirmé Mme Rivoal, la DCE ne dispose pas, à date, d’éléments de preuve lui permettant de déposer une citation, et donc de déclencher le processus juridictionnel.»
Questionnée à savoir si ce «à date» signifiait que la conseillère pourrait éventuellement devoir se présenter devant un juge de la CMQ, elle a répondu qu’un dossier n’est jamais réellement fermé.
«On pourrait imaginer des éléments supplémentaires qui arriveraient et qui viendraient réactiver un dossier. Mais nous sommes dans l’hypothétique».
À l’hôtel de Ville de Blainville, le maire Richard Perreault s’est évidemment réjoui de cette décision.
«Nous savions depuis le début que cette histoire avec le conjoint de Mme Collin ne tenait pas debout. Celui-ci n’avait rien à voir avec les contrats avec Roche. Il faut maintenant passer à autre chose.»
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Marie-Claude Collin