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Une jeune thérésienne devient ministre le temps d’une simulation parlementaire

Une jeune thérésienne devient ministre le temps d’une simulation parlementaire

Publié le 10/02/2023

Du 9 au 13 janvier, plus de cent jeunes ont siégé dans l’Assemblée nationale pour vivre la réalité d’un député à l’occasion du Forum étudiant, une simulation parlementaire pour les étudiants de niveau collégial. Parmi ceux-ci, la Thérésienne Orphée Dubé-Gervais, alors âgée de 19 ans, s’est immergée dans l’univers de la politique québécoise.

Par le biais de commissions parlementaires, débats, discours et rédactions de projets de loi, l’expérience a permis aux participants d’acquérir des habiletés en communication orale et écrite, tout en développant leur intérêt envers la vie citoyenne.

« Je suis quelqu’un de très politisée dans la vie, avance Orphée Dubé-Gervais. J’ai baigné là-dedans toute mon enfance. Je n’ai jamais décroché dans la mesure où, j’ai toujours été impliquée ». Présidente du conseil des élèves au secondaire, elle a aussi été impliquée dans son association étudiante tout au long de son parcours au collégial. « J’ai un intérêt pour la politique qui perdure », soutient-elle. 

Une première simulation enrichissante

Il s’agissait de la toute première simulation parlementaire complète pour Orphée. Toutefois, elle a déjà eu l’occasion de baigner dans l’univers de la politique, alors qu’elle était au secondaire. « Mes deux dernières années du secondaire, on organisait des débats et j’ai fait une simulation parlementaire d’une journée à Winnipeg, mais ce n’était pas une simulation complète, comme je l’ai vécu au Forum », explique Orphée.

Lors de cette expérience au Manitoba, elle a eu l’opportunité s’asseoir sur le siège d’un débuté tout en ayant un aperçu de la réalité liée à une authentique séance parlementaire. « Mais c’était seulement une journée et ce n’était pas aussi complet comme expérience, comme je l’ai vécu au Forum », se souvient-elle.

« C’est sûr que la partie en chambre, on peut la voir à la télévision, alors j’avais une idée de ce que c’était. Mais ce qui m’a le plus surpris, c’était tout le travail en arrière », soulève Orphée.

En effet, agissant à titre de ministre de la Sécurité publique, Orphée a entièrement rédigé un projet de loi portant sur la brutalité policière. « J’ai marrainé ce projet-là, donc tout le travail lié à la commission parlementaire, je l’ai vécu. Même chose pour la rédaction de discours, surtout que j’avais beaucoup de prises de parole », précise-t-elle.