Situé au 650, boulevard Curé-Labelle, l’établissement de Blainville devient ainsi la 19e&nbsp;Maison des aînés inaugurée depuis trois ans.&nbsp;



« C’est la 5e&nbsp;maison du genre à être inaugurée dans la région des Laurentides. Le budget initial de 51.6$ million a été respecté dans la conception de l’établissement », a souligné la ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger.



Établissement alternatif



Ce nouvel établissement de 72 places, qui offrira un éventail de services, accueillera des aînés, mais aussi des adultes ayant des besoins spécifiques.&nbsp;



L’endroit a été aménagé de façon à ce que chaque résident ait sa chambre individuelle avec toilette et douche adaptée. « Ce nouveau type d’hébergement rappellera davantage un domicile et favorisera les contacts humains et un mode de vie plus actif », mentionne une technicienne de l’installation.&nbsp;



Des espaces extérieurs et des installations intérieures adaptés aux besoins des résidents et de leurs proches ont également été pris en considération dans l’aménagement de l’établissement.&nbsp;



Pour le moment, l’arrivée des résidents se fait graduellement. Les premiers ont intégré leur unité dans les dernières semaines et le reste du bâtiment sera ouvert dans la prochaine année.&nbsp;



Une approche conviviale



En comparaison avec les installations institutionnelles, on souhaite mettre de l’avant une nouvelle façon de faire avec le concept des maisons des aînés. « On veut changer le modèle d’hébergement pour s’assurer de ne pas être dans une approche institutionnelle. Ici, on est dans une approche en milieu de vie et axée sur les besoins. On est dans une logique qui est inversée », affirme la ministre responsable des Aînés.



En perspective d’une approche plus centrée sur les besoins, comparativement aux CHSLD dont le fonctionnement est plus institutionnel, le personnel de cet établissement sera amené à travailler avec de l’équipement moderne dont des tablettes. Cette nouvelle façon de faire s’inscrit dans un désir d’une réduction de 100% l’usage du papier dans les tâches quotidiennes, selon une employée de l’établissement.&nbsp;



L’heureux Charles-Antoine



Charles-Antoine, l’un des nouveaux résidents présents lors de l’événement, était excité par les nouvelles installations. Le jeune homme, qui est autonome pour plusieurs aspects de sa vie, a besoin de l’aide d’une personne pour certaines tâches comme de se coiffer, par exemple.&nbsp;



Étudiant au cégep en sciences humaines, il vit sans problème dans cet environnement adapté pour personnes à mobilité réduite. « Je suis vraiment content d’être ici. On est vraiment bien et on a même la possibilité de personnaliser nos chambres », se réjouit le jeune homme.&nbsp;



C’est également une grande variété de services qui sera à la disposition des résidents, dont un service de loisirs, des soins de santé, un service de coiffure, etc.



« Les aînés ont construit le Québec d’aujourd’hui, aussi c’est important de redonner et de s’assurer que nos aînés puissent vivre dans des milieux sécuritaires et de qualité », a conclu Mme Bélanger.

Bilan nuancé



Dans son document&nbsp;Indicateurs de l’industrie&nbsp;de janvier 2024, l’Association Restauration Québec présente un portrait détaillé de la situation de chacune des régions du Québec.



On y rapporte notamment que la région des Laurentides a perdu 267 établissements, passant de 1608 à 1341, entre février 2020 et juillet 2023.



Pour cette même période, la moyenne de fermeture de restaurants pour l’ensemble du Québec est établie à 18,1 %. La région des Laurentides a subi une perte de 16,6 % de ses restaurants, se plaçant ainsi au 9e&nbsp;rang sur les 17 régions de tout le Québec, celle de l’Estrie détenant le premier rang avec 29,7 % de restaurants en moins sur son territoire.



Pour ce qui est du personnel, il faut savoir que la région des Laurentides affichait&nbsp;14 080 postes vacants durant l’automne 2023, soit une perte de 21 % en un an, du troisième trimestre de 2022 au troisième trimestre de 2023. En comparaison, la métropole affiche une perte de sa main-d’œuvre de 33,8%.&nbsp;



Fermetures



Lorsque l’on se compare, on se console, dit-on. N&#8217;empêche que l’inquiétude touche bon nombre de restaurateurs des villes de la MRC Thérèse-De Blainville.&nbsp;



Déjà au cours de 2023, quelques établissements ont annoncé leur fermeture. Le Fogo vient de fermer mais présage de rouvrir à l’été.&nbsp;&nbsp;Brasserie T!, qui venait tout juste d’ouvrir une succursale à Sainte-Thérèse, a décidé de fermer ses portes deux mois plus tard, en même temps que sa grande sœur de Montréal.&nbsp;



La question se pose aussi pour le Scores de Sainte-Thérèse, qui affiche Fermé temporairement sur son site web. Il serait question de rénovations. L’appel du Journal n’a obtenu aucune réponse de la part du commerçant.



Dure réalité



Le remboursement du prêt fédéral a causé bien des maux de tête aux commerçants restaurateurs, bon nombre d’entre eux ayant dû contracter un nouveau prêt bancaire pour honorer leur dette. Lourd poids sur les épaules des restaurateurs, en cette période où le taux d’intérêt est exorbitant.&nbsp;



Élias Dib, le propriétaire du restaurant de fine cuisine libanaise Arousse Sainte-Thérèse, qui a pignon sur rue Blainville Ouest, vit lui aussi la dure réalité commune aux restaurateurs.



Alors qu&#8217;il avait l’habitude d’un chiffre d’affaires annuel d’un million $, il s’est soudainement retrouvé avec un revenu annuel réduit de moitié à partir de 2020. Cette dégringolade s’est maintenant en 2021, 2022 et 2023.&nbsp;



Son restaurant embauchait auparavant 16 employés, le voilà maintenant restreint à six travailleurs en l’incluant, faute d’une masse salariale suffisante pour en recruter davantage.&nbsp;



De peine et de misère



Il devait rembourser son 40&nbsp;000 $ en date du 18 janvier, en plus d’assurer divers paiements d’entreprises quelques jours avant et après la date butoir.&nbsp;



M. Dib exprime sans détour son mécontentement. « Pour rembourser ce prêt de 40&nbsp;000 $, il fallait un profit de 60&nbsp;000 $ net alors que moi, je ne fais qu’un petit chiffre d’affaires. Je ne sais pas comment le gouvernement pense qu’on peut payer tout cela ? Il devrait plutôt se comporter en bon père de famille », dit le restaurateur qui est commerçant à Sainte-Thérèse depuis près de 20 ans.&nbsp;



Après une démarche complexe, il est parvenu à faire repousser le remboursement de son prêt fédéral de quelques semaines.



Malgré tout, il n’entend pas mettre la clé dans la porte. Oh, il y a songé.&nbsp;&nbsp;« Ce n’est pas comme si j’avais 30 ans et que je pouvais recommencer demain matin, confie-t-il. Donc, je travaille plus fort et je ne me prends que le minimum pour vivre », souligne le restaurateur de 61 ans.

Les restaurateurs toujours en attente de clients

L’entente de principe intervenue entre les deux parties avait été entérinée par les employés syndiqués le 21 décembre.



La mairesse, Liza Poulin, est très fière de ce résultat. En plus d’avoir conclu une entente à long terme avec les pompiers, notons que la Ville a également signé de nouvelles conventions collectives avec les cols blancs, cols bleus, brigadiers et employés aquatiques en 2023.



« L’année 2023 a été très productive au niveau de nos négociations avec notre personnel syndiqué, et 2024 débute très bien avec la concrétisation de cette entente de longue durée avec nos pompiers et pompières. Je remercie chacune des personnes ayant mené à terme cette négociation qui résulte à une entente à la satisfaction des deux parties et qui respecte notre capacité financière », a déclaré la mairesse, Liza Poulin.



<h2>Une convention collective qui s’aligne sur le cadre financier de la Ville</h2>



Au point de vue salarial, cette nouvelle convention collective correspond à celles signées avec les autres syndicats en 2023.



L’entente s’étend de 2020 à 2028 et inclut, notamment, un nouvel horaire de sept quarts de 24 heures de travail par cycle. Elle comprend aussi l’ajout de deux périodes de formations obligatoires par année, assurant ainsi la formation continue de l’ensemble des pompiers de Blainville.



« Cette nouvelle convention collective signée avec nos pompiers s’inscrit dans la volonté de notre administration de développer notre marque employeur, qui est aussi l’un des objectifs de notre planification stratégique. Nous pouvons donc entrevoir les prochaines années de manière optimiste, avec des collègues heureux de servir notre population et de veiller à leur sécurité », a mentionné Liza Poulin.

Une Maison des aînés et alternative ouvre ses portes à Blainville