Le 30 septembre dernier, plusieurs jeunes et parents se sont retrouvés au Centre communautaire Thérèse-De Blainville à l’occasion de la première édition du Festi-livres. Une soixantaine de familles étaient attendues et fébriles à l’idée de participer à l’événement qui était initialement planifié en mai 2020, avant d’être reportés maintes fois à cause de la pandémie.



Organisé par le Coffret littéraire et ses partenaires de la MRC Thérèse-De Blainville, le Festi-livres se voulait être une célébration de la lecture. « C’était aussi pour démocratiser la lecture, favoriser les occasions de lire pour le plaisir et rencontrer les créateurs de ces livres-là », décrit Inés Escrivá, directrice générale du Centre Oméga et coordonnatrice de l’événement.



Les jeunes lecteurs ont donc eu droit à plusieurs animations, ateliers, lectures animées, jeux de société et rallye en compagnie de plusieurs auteurs tels que Benoît Archambault, Géronimo et Emmanuel Lauzon.



Cette toute première édition était à la hauteur des attentes de Mme Escrivá: « C’était super! Les partenaires étaient au rendez-vous, les kiosques étaient variés et étaient tous en lien avec la lecture. Il y avait des belles installations et les enfants étaient impressionnés de voir tous les livres ».



« Il n’y avait aucun kiosque avec des choses à vendre, il y avait vraiment une belle ambiance de partage, décrit Mme Escrivá. On n’a eu aucun commentaire négatif sur la programmation, l’organisation, tout le monde a adoré ».



Lutte au décrochage scolaire



Le Coffret littéraire est un projet qui regroupe 21 partenaires de la MRC Thérèse-De Blainville pour une 7ème année. Au fil des ans, des centaines de capsules de lecture ont été créées&nbsp;: la lecture intergénérationnelle, le programme Jeux de mots, l’installation de croque-livres, des ateliers de zoothérapie, de création de BD, de lecture animée sont des exemples des actions des partenaires au cours des dernières années. Le Centre Oméga coordonne le projet. C’est un organisme communautaire qui œuvre depuis 1999 pour lutter contre le décrochage scolaire en offrant aux jeunes de moins de 18 ans et à leurs parents des programmes visant la persévérance et la réussite éducative.

C’est avec grande joie que Lucie Lecours a été réélue comme députée de la circonscription de Les Plaines. D’abord entourée de ses militants et collègues de Lanaudière au local électoral, elle s’est présentée au restaurant Houston de Lachenaie pour fêter avec famille et amis.



« On sait exactement ce qu’on doit continuer à faire. On embarque maintenant pour un prochain quatre ans », souligne la députée de Les Plaines.



Lucie Lecours a récolté plus de 50&nbsp;% des votes avant une avance considérable sur son plus proche opposant, Normand Ouellette du Parti québécois. Au total, c’est 13 922&nbsp;voies qui étaient de son côté sur les 28 038 qui ont exercé leur droit.&nbsp;



<h2>Dossiers à venir</h2>



Elle reste consciente des grands dossiers de la région et compte bien travailler à les faire progresser encore davantage qu’à son premier mandat.&nbsp;



L’élargissement de la route&nbsp;335 reste parmi ses priorités. « C’est un de mes engagements d’il y a 4&nbsp;ans. Je veux m’assurer de continuer et que les travaux se passent bien », affirme-t-elle pour la région de Sainte-Anne-des-Plaines. Quelques détails sont cependant en ajustement, mentionne-t-elle. Des modifications qui devraient rendre le projet encore plus agréable pour la population.



La députée compte également travailler à l’accessibilité à la santé pour les gens de sa circonscription. Un travail entamé, selon elle, mais qui reste à porter plus loin. Elle compte faire de même du côté de l’éducation, une nouvelle génération qu’elle veut voir fleurir.&nbsp;



« Un dossier qui m’a touché beaucoup, c’est vraiment l’accès est-ouest au niveau du transport collectif et au transport en commun », ajoute-t-elle. La différence entre les deux systèmes de transport est importante à ses yeux et mérite d’être mise de l’avant afin de sensibiliser les citoyens à ce propos. Elle compte d’ailleurs travailler de pair avec la communauté pour trouver les solutions appropriées.La circonscription de Les Plaines reste un nouveau territoire, comme il a été mis en place en 2017 en prenant certaines parties des villes aux alentours. « Les gens étaient encore un peu mélangés, mais j’ai pu leur expliquer. Mais avec un deuxième mandat, on va pouvoir travailler encore plus ensemble », conclut Mme&nbsp;Lecours.

Les Plaines appartient toujours à Lucie Lecours

La Blainvilloise Mylène Goupil a signé cette année un deuxième roman jeunesse. Intitulé « Mélie quelque part au milieu », l’auteure poursuit le récit d’une jeune fille qui s’accroche à son imaginaire pour tenir le coup dans sa vie familiale compliquée.



Mélie



Avant cette récente publication, Mylène Goupil publiait en 2019 « Mélie sous sa bonne étoile », dont le personnage principal fictif, Mélie, vit seule avec sa mère et ne connaît rien de son père. Mais quand la fille trouve un téléphone intelligent dans un parc et qu’elle lit les aperçus des messages qui s’adressent à une Lili, elle fabule à l’idée qu’un père imaginaire communique avec elle.



« La prémisse de cette histoire m’est venue parce que je me suis rendu compte que sur le téléphone intelligent de mon conjoint, on voyait l’aperçu des messages qu’il recevait », raconte l’auteure.



En parallèle, le récit de Mélie fait état de sa relation avec sa mère toujours fatiguée qui semble être en dépression. « Mais je voulais vraiment qu’on sente qu’elle s’occupe quand même bien de sa fille. Elle n’est pas dans un milieu très fortuné, mais elle a plein d’amour pareil », décrit Mylène Goupil.



Une suite spontanée



Au départ, c’était clair pour Mylène Goupil qu’il n’y aurait pas de suite pour l’histoire de Mélie, mais la pandémie en a décidé autrement. « J’ai une vie assez occupée en général et quand tout s’est arrêté, je me suis retrouvée avec beaucoup de temps devant moi. Aussi, je ne pouvais plus voir ma mère qui habite à Sherbrooke à cause du confinement », explique-t-elle.



L’auteure s’est alors mise envoyer par la poste des chapitres de son nouveau roman toutes les semaines à sa mère confinée&nbsp;: « Chaque fois que je lui envoyais un chapitre, elle m’appelait pour me dire ce qu’elle en pensait et des fois elle me chicanait parce qu’il n’y avait pas assez de pages! Ça m’a motivé à terminer cette histoire-là et ça m’a permis en même temps de créer un lien particulier avec ma mère durant le confinement ».



Dans « Mélie quelque part au milieu », l’héroïne rencontre son père, mais la barrière de langage l’oblige à tisser des liens différemment avec lui. « Mélie doit faire l’effort d’entrer en relation avec ce père-là qui n’est pas facile d’approche », précise Mylène Goupil.



Sans nécessairement s’attendre à ce que ses lecteurs s’identifient au personnage principal, l’auteure souhaite qu’ils aient un certain investissement émotionnel&nbsp;: « Ils ne vivent pas la même chose que Mélie, mais j’ai envie que le lecteur ait de l’empathie pour ce personnage et pour les gens qui sont dans des situations plus différentes ».

Une première édition du Festi-livres réussie￼

Une première édition du Festi-livres réussie