Au mois de novembre, un couple de la Résidence L’Orée du Faubourg à Boisbriand a eu l’initiative d’entamer une guignolée au profit du Service d’entraide Le Relais. Depuis, les résidents et résidentes se mobilisent et ne cessent de cumuler une quantité impressionnante de dons en denrées et en argent.



C’est un couple de la résidence, M. Morin et Mme Samuel qui a fait la demande afin d’obtenir des boîtes de don et ainsi mettre sur pied une guignolée. L’idée est apparue quand Mme Samuel a aperçu une annonce du Service d’entraide Le Relais dans le journal&nbsp;: « J’avais alors dit à mon mari qu’on devrait faire quelque chose, surtout cette année, on sait que les besoins sont là ».



Impliquer leur communauté



« Quand on est en forme, c’est facile d’aller à l’épicerie ou dans les centres pour faire des dons. Mais ici, ce n’est pas tout le monde qui est capable », explique Mme Samuel. C’est donc avec l’intention de faire participer les résidents à la guignolée que Mme Samuel a proposé son projet à la direction de la résidence&nbsp;: « Je veux vraiment les remercier d’avoir accepté. C’est un beau projet de communauté ».



Dès que les boîtes de dons sont arrivées à la résidence, la communauté a rapidement démontré son désir de contribuer. « On n’en revenait juste pas! Mais après les deux premières journées, on se disait que ça allait se calmer… mais ça ne s’est pas calmé! », affirme Mme Samuel.



Tous les soirs, le couple descend au rez-de-chaussée pour voir l’installation de leur guignolée et à leur grande surprise, des dons s’ajoutent jour après jour. « Ça nous renverse à chaque fois. Je ressens beaucoup de chaleur humaine dans ce projet », affirme-t-elle.



Pendant ce temps, un autre couple de la résidence, M. Pépin et Mme Brosseau, a ramassé les canettes des résidents pour les revendre et en faire bénéficier à des organismes de la région. De plus, le couple a fait un don personnel de 200$ pour en faire une importante épicerie qui a été portée directement au bureau de la guignolée à Boisbriand la semaine dernière. « Les résidents sont conscients qu’ils sont privilégiés et ils ont décidé de partager avec les moins munis de la société », se réjouit de constater Chantal Boisvert, conseillère à la Résidence L’Orée du Faubourg.

Le conseil municipal de Sainte-Thérèse a tenu une séance ordinaire lundi le 5 décembre. Dès le début de la séance, au moment de l’adoption du procès-verbal du Comité consultatif d’urbanisme (CCU), le conseiller municipal Luc Vézina a demandé à ce que le conseil refuse la proposition du CCU visant à changer le zonage du 120 rue Turgeon, où est situé le Tigre Géant.



Le CCU, présidé par le maire Christian Charron, proposait la construction d’un édifice à condos de six étages pour remplacer le Tigre Géant. Ce projet, qui a déjà été refusé par le conseil municipal en 2020 et en 2021, provoque des indignations, entre autres, car il augmente la hauteur limite qui est de quatre étages.



« Cet endroit a déjà été zoné à sept étages. Mais à la suite d’une consultation des citoyens du secteur, ils nous ont très bien dit que pour eux, six étages, c’était trop élevé. C’est des duplex qui sont là et [les citoyens] trouvaient que la différence était trop élevée », a expliqué M. Vézina durant la séance du conseil.



« À partir de ce moment-là, la ville a consulté le plan d’urbanisme et la population et on est arrivé à la conclusion que la limite de quatre étages était un bon compromis. De passer de deux à quatre étages, c’était de mettre comme un mur devant les résidents », poursuit-il.



De son côté, le maire a tenu à préciser ses motivations en faveur du projet&nbsp;: « On a demandé au promoteur immobilier à ce qu’on puisse compenser la perte du Tigre Géant par un commerce alimentaire au rez-de-chaussée. On a aussi demandé à ce qu’il aille du logement abordable en échange ».



Un vote serré



M. Vézina a donc suggéré à ce que l’ensemble des propositions du CCU soit adopté, mis à part celle qui concerne ce changement de zonage. Les membres du conseil municipal ont procédé au vote avec une égalité, impliquant une réponse négative qui refuse ce projet de construction.



Toutefois, le lendemain de la séance, Christian Charron aurait avisé la greffière qu’il a l’intention de tout de même poursuivre le projet de construction, malgré la décision du conseil municipal. Ce dernier utiliserait ainsi son droit de veto étant donné que la conseillère Héloïse Bélanger, alors absente lors de la séance, pourra être présente à la prochaine séance prévue le 12 décembre pour approuver le projet à la majorité. Il est à noter que d’autres sujets ont été abordés lors de cette séance du conseil municipal. Il est possible d’en prendre connaissance en ligne sur [www.sainte-therese.ca] et de visionner l’ensemble de la séance par webdiffusion en consultant ce même site. Une autre séance extraordinaire a été tenue ce même jour au sujet de l’adoption du budget 2023 et il en sera question dans la prochaine édition du Nord Info, publié le 14 décembre.

Qu’arrivera-t-il du Tigre Géant de Sainte-Thérèse?￼

M. Jetté cumule dix ans d’expérience en enseignement et 21 ans en gestion d’établissement scolaire. Mme Lauzon a elle aussi été enseignante avant de se joindre, il y a un an, à l’école Le Tandem à titre de directrice adjointe. Tous deux ont trouvé dans leur fonction de gestionnaire un rôle qui leur permet de pleinement affirmer leur engagement à l’égard des élèves.



«&nbsp;Que l’on soit enseignant ou gestionnaire, nous sommes là pour les élèves, pour leur permettre de se développer à leur plein potentiel&nbsp;», résume Sylvain Jetté.



C’est une mission qu’ils accomplissent au quotidien en oeuvrant de pair avec les enseignants et l’ensemble du personnel scolaire. « C’est un grand travail d’équipe&nbsp;», souligne Julie Lauzon.



<h2>De multiples défis au quotidien</h2>



Il y a plusieurs facettes au rôle de directeur et directrice d’école&nbsp;– l’approche pédagogique, le lien avec les élèves, la relation avec les parents, la gestion du personnel, le volet budgétaire, la recherche de partenaires, la qualité de vie, la sécurité, etc. – et c’est ce qui fait la beauté de cette profession, estiment les deux gestionnaires.



Au quotidien, ils doivent s’assurer que tous les membres du personnel ont à leur disposition les outils pour accomplir leur mandat et soutenir les élèves dans leurs apprentissages, tant au niveau académique qu’en ce qui concerne les habiletés sociales.



«&nbsp;À l’école Le Tandem, on a le beau défi de rendre l’école accessible, de devenir un levier pour les jeunes et de travailler avec les enseignants et professionnels pour que les enfants se découvrent des passions, développent le goût d’apprendre et vivent de belles réussites&nbsp;», ajoute M. Jetté.



Pour ce faire, différents projets sont mis en œuvre, dont la Théâtromanie, un projet lancé il y a 25 ans et qui, aujourd’hui, suscite encore et toujours l’enthousiasme des enfants et des adultes qui les accompagnent.



Des partenariats sont aussi établis avec différentes entreprises, que ce soit pour favoriser l’accès à des fruits chaque jour ou encore permettre la distribution aux familles dans le besoin de bons pour des paniers d’épicerie.



«&nbsp;Le travail d’équipe est au centre de toutes nos préoccupations et, dans l’équipe, il y a aussi les parents », mentionne Sylvain Jetté, tout en soulignant qu’en oeuvrant comme gestionnaire, il est tout à fait possible de concilier le travail à une vie familiale active avec des enfants en bas âge. Avis aux intéressés!



Pour en savoir plus sur les postes de direction et direction adjointe offerts au Centre de services scolaire des Mille-Îles (CSSMI), veuillez consulter le <a href="http://www.cssmi.qc.ca/carriere/emplois/moi-direction-decole">www.cssmi.qc.ca/carriere/emplois/moi-direction-decole</a>.

Une résidence pour aînés se mobilise et donne au suivant