C’est avec une vision teintée d’optimisme mais aussi d’une réelle envie de faire progresser leur municipalité que s’engagent les cinq nouveaux venus en politique municipale. Cinq candidats pour les six sièges de Rosemère, car la conseillère Stéphanie Nantel, qui sollicite un troisième mandat, a décidé de rejoindre Marie-Elaine Pitre.
Bien connue dans la communauté puisqu’elle est native de Rosemère, Mme Nantel ne demande pas mieux que de poursuivre son implication auprès de sa communauté. « C’est important pour moi d’assurer une continuité et je veux travailler avec des gens qui ont une vision commune », spécifie celle qui s’est assise autour de la table du conseil municipal pour la première fois en 2017.
Convictions et motivations
Annick Lemelin-Lagacé, qui a ouvert La Station Vrac sur le chemin de la Grande-Côte en 2020, veut faire avancer la cause des commerçants de la ville et selon une vision environnementale et écoresponsable. « Pour moi, la porte d’entrée, c’est la politique municipale », affirme la commerçante qui considère son implication citoyenne comme étant naturelle.
S’exprimant dans un français impeccable, le candidat d’origine néerlandaise Elmer van der Vlugt est arrivé à Rosemère en 2018 à la suite d’une rencontre amoureuse décisive. L’économiste s’y est installé et a fait l’apprentissage du français au cours des sept années qui ont suivi. « On est face à plusieurs enjeux sociaux et économiques importants », assure le nouveau Rosemèrois qui est conseiller à Laval économique et aimerait bien prêter ses compétences en économie urbaine en y ajoutant une notion de durabilité.
Jean-François Gagnière, qui est avocat, se dit préoccupé par les questions de rigueur financière et d’éthique du milieu dans lequel il vit. Ayant choisi de s’établir à Rosemère pour sa qualité de vie au cours des sept dernières années, il tient à y maintenir un cadre de vie sain pour tous. « Je veux permettre à mes enfants ainsi qu’aux futures générations de pouvoir vivre dans la plus belle ville du monde », dit-il.
À ces quatre candidats, s’ajoutent Sébastien Jacquet, un ingénieur spécialisé en bâtiment durable et qui entend proposer une approche moderne et responsable de l’aménagement, et Marie-Hélène Fortin.
L’artiste multidisciplinaire Marie-Hélène Fortin est bien connue. Oui, il s’agit de la chanteuse du groupe musical Mes Aïeux, qui est aussi une comédienne à la présence télévisuelle régulière. Les Rosemèrois se rappelleront qu’elle a aussi assuré un premier mandat de conseillère municipale en 2018, au siège numéro 1. Mme Fortin veut mettre la culture au service de la collectivité.
Audace et lucidité
Convaincue de l’importance d’une gestion rigoureuse pour assurer la santé financière de la ville, l’équipe mise sur une planification réfléchie et durable pour orienter son développement. Sa vision, à échelle humaine, repose sur des principes de résilience, afin de mieux répondre aux enjeux environnementaux, sociaux et économiques actuels et à venir. L’équipe s’engage à offrir une perspective à long terme qui concilie harmonieusement croissance et qualité de vie. Elle souhaite aussi moderniser les pratiques municipales en favorisant une collaboration étroite avec les citoyens.
« Notre équipe est le reflet d’une communauté vivante, enracinée dans l’histoire et les valeurs de Rosemère. Nous croyons qu’il est possible de préserver ce qui fait la richesse et l’identité de notre ville tout en la préparant avec audace et lucidité aux défis de demain », qui veut présenter une vision claire et responsable aux citoyens de Rosemère.
« Nous croyons qu’un renouveau est nécessaire mais pas n’importe lequel. Il doit être réfléchi, porteur de sens, ancré dans les valeurs d’innovation, de transparence et de respect, et surtout, arrimé aux besoins et aspirations de notre communauté », conclut Marie-Elaine Pitre.
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