L’émission présentée du lundi au jeudi, de 19h30 à 20h, met en vedette 16 participants derrière les comptoirs qui doivent faire preuve de créativité et de vitesse pour concocter des plats avec critères imposés qui subiront ensuite l’ultime épreuve d’être dégustés et notés par des invités de notoriété publique.
Un rêve
« J’ai adoré mon expérience. Ça été extraordinaire. C’est un rêve qui se concrétise que de cuisiner sous pression », confie l’homme de 61 ans, gestionnaire dans le milieu de l’horticulture et qui n’a jamais mis les pieds dans une cuisine de restaurant.
Le candidat Yvon Larochelle s’est inscrit sur la suggestion de son entourage, qui connaissait son plaisir de cuisiner. « J’ai toujours aimé faire la cuisine. J’en fais depuis l’âge de cinq ans », affirme le Blainvillois, qui avait participé à Un souper presque parfait, il y a dix ans.
Ayant une expérience des caméras, il n’a pas hésité à s’inscrire aux auditions de MasterChef, dont il connaissait bien le concept.
Sélection
C’est ainsi qu’il a été choisi avec 59 autres candidats parmi les 4700 individus ayant tenté leur chance. Des 60 personnes qui se sont pointés avec leur petit plat pour répondre à des questions pointues devant caméra, il a fait partie des 36 candidats retenus.
Il s’est ensuite démarqué pour le Tablier Blanc, ultime étape qui place tous les candidats l’un contre l’autre et au bout de laquelle on ne retiendra que 16 d’entre eux pour participer à l’émission qui sera diffusée à la télévision. En bout de course, le gagnant repartira avec une cagnotte de 50 000 $.
Le candidat Larochelle, qui n’a pas peur du ridicule ni des caméras, est rapidement entré dans son rôle. « Il faut s’adapter tout le temps, réfléchir et garder le contrôler de soi », assure-t-il.
Cuisiner sous pression
Adepte de défis, cet homme qui coure 30 kilomètres par semaine depuis 24 ans ne craignait pas l’aspect compétitif du concours. « J’ai adoré cuisiner avec des défis et sous pression. J’ai cet esprit de toujours me dépasser. Ça garde vivant et en santé », avoue le candidat, qui a tout de même perdu quelques kilos durant l’aventure.
N’empêche qu’il a été bien impressionné par les décors, l’immensité du studio d’enregistrement…et le talent de ses co-concurrents. « On n’a rien à envier à l’émission australienne du chef Gordon Ramsey, qui a démarré le concept de l’émission MasterChef, maintenant reprise dans plusieurs pays au monde », note-t-il.
Se rendra-t-il jusqu’à la fin ? Lui seul le sait. Pour le moment, les téléspectateurs peuvent encore le voir devant son plan de travail.
Pour savoir quel sera son classement, il faut s’installer devant son téléviseur et suivre les défis des cuistots sans rater un seul épisode. Voilà!
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