«Les femmes ont été durement touchées par la pandémie, que ce soit en tant que travailleuses de la santé, de l’éducation ou des services de garde; en tant que retraitées, en tant que proches aidantes, en tant que mères ou parentes. Les femmes sont majoritaires dans les milieux les plus exposés à la COVID-19 et les défis qu’elles relèvent depuis un an sont différents de ceux des hommes. Il faut prendre conscience de la source de cette différence et s’y attaquer», déclare Mme Chabot.
Les femmes représentent la majorité de la main-d’oeuvre dans la santé (90 % des infirmières et 80 % des préposées) ainsi que dans l’éducation (78 % du corps enseignant). «Elles font souvent des sacrifices pour être sur la ligne de front. Elles sont les premières sollicitées dans cette pandémie, parce que ce sont elles qui combattent, qui soignent, qui vaccinent, mais aussi qui accompagnent les jeunes. Elles font preuve d’un dévouement extraordinaire et nous voudrions le saluer», mentionne Luc Desilets.
La COVID-19 a eu des impacts importants sur la vie personnelle et sociale des femmes. «L’isolement rend propices les éclosions de violence conjugale, comme en témoigne l’augmentation dramatique de 40 % des cas durant la pandémie. La santé mentale de tout le monde est affectée, mais pour les femmes, les conséquences peuvent être encore plus lourdes et il faut mieux agir en prévention et en soutien», ajoute Simon Marcil.
Vers plus d’égalité
Afin de cheminer vers plus d’égalité, le Bloc Québécois propose de soutenir la santé en bonifiant durablement et sans condition les transferts en santé jusqu’à couvrir 35 % des coûts et en augmentant le transfert en matière de programmes sociaux, afin que le Québec puisse améliorer la qualité des soins, les conditions de travail du personnel, les soins à domicile, les services en santé mentale et l’accès aux organismes de proximité, notamment d’aide aux victimes de violences.
Il milite aussi pour l’amélioration de la qualité de vie des aînés et des malades et demande une hausse durable de 110 $ par mois de la pension de vieillesse des 65 ans et plus, une bonification du crédit d’impôt pour proche aidant, et une augmentation de la durée des prestations spéciales d’assurance-emploi pour maladies graves à 50 semaines.
Le Bloc Québécois suggère également de soutenir le parcours professionnel des femmes en mettant en oeuvre la Loi sur l’équité salariale, en réformant le régime d’assurance-emploi, en encourageant l’entrepreneuriat féminin (notamment en branchant les régions à Internet) et en faisant en sorte qu’il n’y ait pas deux catégories de travailleuses au Québec.
«La relance doit s’inspirer de ce que les femmes ont à proposer. Les femmes sont des battantes et des leaders qui doivent être au premier rang de la reprise économique en participant pleinement à tous les secteurs de la société, en particulier en occupant des postes décisionnels. Nous devons à la fois venir en aide à celles qui en ont besoin et donner les moyens aux leaders de demain de prendre leur place», soutient Louise Chabot.
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