C’était la troisième édition de l’événement populaire Pianos publics au diapason, ce ralliement musical qui se déroulait simultanément dans une cinquantaine de lieux différents, notamment à Boisbriand (avec Arielle Prud’homme) et Saint-Eustache (Didier Dumoutier). En tout, une centaine d’artistes ont entonné la chanson, un peu partout au Québec.
Un message de paix
À Sainte-Thérèse, c’est à l’auteure-compositrice-interprète Angèle Courville, accompagnée du guitariste Philippe-Emmanuel David, que revenait l’honneur de chanter les mots pacificateurs de Raymond Lévesque. Sa prestation s’est aussi drapée des voix d’une chorale improvisée de citoyens, parmi lesquels on retrouvait évidemment la mairesse de Sainte-Thérèse, Sylvie Surprenant, qui accueillait l’événement pour une deuxième année. À pareille date (ou presque), en 2015, un trio issu de l’Académie des arts Trouve ta voie, formé de Marie-Pier Allard, au piano, Joëlle Doré-Hébert et Samantha Charbonneau Vaudeville, au micro, avait entonnée La vie en rose.
«Il s’agit sans doute de la plus belle chanson québécoise internationale, tant pour la composition, les mots, que le message d’union qu’elle porte», a commenté la mairesse à propos de Quand les hommes vivront d’amour, une œuvre qui a été écrite et composée en 1956.
«C’est un événement marqué par une belle solidarité et je me considère très choyée d’avoir été choisie pour y participer», indiquait pour sa part Angèle Courville, qui étirait le plaisir en proposant trois chansons supplémentaires, dont une autre de Raymond Lévesque (Les trottoirs) et deux de ses compositions, Une petite place et la très belle Rue des Pianos, emblème musical de la ville de Sainte-Thérèse, une chanson qu’on ne se lasse pas d’entendre et que vous trouverez facilement sur Youtube ou sur le site Web de la municipalité.
Un événement rassembleur
Les Pianos publics au diapason ont été institués il y a trois ans, par l’arrondissement du Plateau Mont-Royal, à Montréal, à l’instigation de Julien Leblond, accordeur et pianiste. L’événement, qui se veut rassembleur, fait appel aux goûts du public, des arrondissements et des municipalités participantes, qui déterminent, au moyen d’un vote électronique, le choix de la chanson qui y sera interprétée.