Musicien fabuleux, Alexandre Da Costa fut aussi un élève hors normes en accédant aux études universitaires à l’âge de quinze ans, une précocité qui a toutefois semblé lourde à assumer compte tenu de la différence d’âge dès l’entrée au secondaire.
Le virtuose qui racontait avoir pratiqué le violon puis le piano dès l’âge de quatre ans et demi, avant d’opter pour le violon de façon définitive à l’âge de 20 ans, n’avait que de bons mots pour la concentration des musiciens de l’école Alpha lors de leur concert annuel, en alléguant quel’attention était parfaite.
En réponse aux questions des jeunes, le musicien admettaitavoir toujours le trac en début de concert, mais de moitié moins une fois sur scène et en decrescendo à mesure que le concert se déroule.
Le jeune père d’un bambin de deux mois a souligné la difficulté particulière de la note pour un violoniste, qui doit trouver la position juste pour atteindre l’excellence sonore. «Il faut toujours pratiquer», résumait le virtuose à des enfants qui en savent déjà quelque chose.
L’invité a par ailleurs nommé la Salle dorée de Vienne comme étant la meilleure scène sur laquelle il se soit produit, mais que c’est en Espagne que son cœur penche comme deuxième pays où il aimerait vivre.
À 31 ans à peine, le violoniste cumule déjà 22 disques qu’il voit comme autant de portraits de ses années d’évolution musicale.
«C’est une belle vie, la musique», concluait l’invité de la Fondation Viva Musicalpha qui soutient une centaine d’élèves de la troisième à la sixième année.
C’était aussi la célébration des 30 ans de ce programme intensif qui couvre un vaste champ de pratique musicale, lequel vous pouvez soutenir via un programme ajusté aux moyens des personnes et des entreprises désireuses de s’impliquer.