Le vin, on aime bien le découvrir, le déguster et l’apprécier en bonne compagnie. En ce 21e siècle, il est présent dans la plupart des pays du monde, et produit dans bon nombre d’eux. Si son histoire est encore toute récente au Québec, elle remonte cependant à si loin qu’elle se confond avec l’histoire de l’humanité.
Et c’est justement cette «grande histoire» qu’a choisi de raconter le scénariste Corbeyran, connu pour avoir multiplié les expériences narratives et les collaborations. Parmi celles-ci, il y a, chez Glénat, la série Châteaux Bordeaux (neuf titres à ce jour), une saga familiale dans le monde du vin, qu’il signe avec Espé, au dessin. Toujours avec ce même complice et la même maison d’édition, il est aussi l’auteur de Châteaux Bordeaux À table!, une nouvelle série qui plonge le lecteur dans le monde de la gastronomie, étroitement associé à celui du vin.
Pas étonnant donc que Corbeyran soit à la tête de cette série nommée Vinifera (aussi chez Glénat) qui a, cette fois, pour ambition de dresser l’histoire du vin de l’Antiquité à nos jours, en France et dans tous les pays viticoles. Bref, toute une commande pour le scénariste qui, pour le seconder, pourra compter sur la collaboration de différents dessinateurs. Chaque titre est aussi assorti d’un cahier historique portant sur le thème de l’album.
Deux premiers titres
Les deux premiers titres de cette grande histoire de la vigne et du vin sont parus il y a peu au Québec: Les amphores de Pompéi et Les moines de Bourgogne.
Nous nous retrouvons d’abord à Pompéi, à l’an 79, alors que la cité romaine vit des heures insouciantes sous l’ombre menaçante du Vésuve. On y retrouve aussi Ursina, jeune et riche veuve pompéienne, qui organise régulièrement des fêtes dans sa villa où le vin coule à flots. Parmi ses convives, Valerius, fils de Lucius et probablement l’un des meilleurs vignerons de la région, refuse de céder le secret de ses amphores…
Puis, un bond en l’an 1120, en Bourgogne, où l’on suit la vie entière de Simon, qui jeune, a été confié à des paysans après avoir été déposé dans un panier devant la porte d’une abbaye. À l’âge de 12 ans, il se fait engager là même où on l’avait trouvé, prétexte pour suivre l’évolution d’une abbaye cistercienne implantée en Bourgogne en même temps que celle des techniques de vinification au Moyen-Âge.
Voilà, c’est bien parti!
MOTS-CLÉS
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Glénat