Originaire de Rosemère, Catherine Leroux propose cette fois un récit dont l’action est campée à Détroit, un lieu réinventé, en fait, où la nature a repris ses droits, où les maisons brûlent et repoussent, une ville qui aurait aussi gardé ses origines françaises et ne serait jamais devenue américaine. Son personnage principal, Gloria, s’y installe, alors qu’elle «cherche à découvrir la vérité sur le crime qui a avalé sa famille.»
La parole aux libraires
Organisé par l’Association des libraires du Québec (ALQ), qui regroupe une centaine de librairies indépendantes, le Prix des Libraires du Québec se tient chaque année, depuis 1994, et permet à ces professionnels du livres de primer leurs œuvres favorites. Pour la présente édition, 24 auteurs et autrices sont en lice à l’intérieur de six catégories qui font aussi la part belle à la poésie, l’essai et la bande dessinée.
Chacun d’eux et chacune d’elles fait l’objet d’une présentation, dans une vidéo où la parole est justement donnée aux libraires, qui y reprennent, avec un plaisir évident, ce rôle de conseiller que la pandémie leur a momentanément volé.
«C’est un beau roman qui possède toutes les qualités d’un grand roman», exprime d’ailleurs Chloé Larouche, de la Librairie Harvey, à Alma, laquelle s’est dit envoutée par le récit de Catherine Leroux. À noter que cette dernière a été finaliste du même concours pour son premier roman, La marche en forêt, paru en 2011, alors que son deuxième titre, Le mur mitoyen, publié en 2013, a été couronné du prix France-Québec.
C’est le 13 mai prochain, par vote électronique, que les membres de l’ALQ fera connaître les gagnants et gagnantes de l’édition 2021. À noter qu’une bourse de 10 000 $, offerte par le Conseil des arts et des lettres du Québec, sera remis au lauréat ou à la lauréate de la catégorie Roman-Nouvelles-Récit/Québec.
Pour en savoir davantage sur le Prix des libraires du Québec et pour connaître les autres finalistes, visitez le site [prixdeslibraires.qc.ca].
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