Située au 57-59, rue Turgeon, ce cabaret-théâtre bénéficie donc du support de BMO Groupe financier qui avait confirmé, en juillet dernier, l’octroi d’une commandite de 500 000 $ étalée sur 20 ans. «Investir dans la culture, c’est payant», a déclaré le vice-président Services aux entreprises de BMO, Tino Monteleone, tout en rappelant que cette institution était présente dans le paysage thérésien depuis 135 ans.
Lors d’un point de presse tenu lundi dernier, on dévoilait la maquette de la façade vitrée (avec marquise) du bâtiment projeté, lequel occupera, comme on le sait, les anciens locaux des Résidences funéraires Goyer (et autrefois le cinéma Georges).
Un moteur de développement
La mairesse de Sainte-Thérèse, Sylvie Surprenant, a rappelé que, depuis l’annonce, en juillet 2015, de la relocalisation du cabaret et des bureaux du diffuseur Odyscène, la Ville avait travaillé de concert avec BMO et la firme L’Écuyer Lefaivre architectes pour la création de cette façade et la préparation des travaux en cours, lesquels sont réalisés par la firme d’ingénieurs Gémel, de même que Innovtec Construction. «La Ville est convaincue que cette pièce importante du paysage culturel thérésien sera un moteur de développement économique et socio-culturel extraordinaire», d’exprimer la mairesse.
C’est avec une émotion palpable que le président du conseil d’administration d’Odyscène, Serge Dion, a indiqué que son équipe piaffait d’impatience à l’idée d’occuper «ce nouveau lieu de diffusion moderne, chaleureux, confortable et accueillant», une salle dont il a énuméré certaines qualités distinctives: accessibilité aux personnes à mobilité réduite, meilleure sonorisation, ambiance conviviale, davantage d’espaces de stationnement, identification visuelle, billetterie sur rue, en plus de la possibilité, pour Odyscène, d’élaborer une programmation occupant les 12 mois du calendrier.
Robert Charlebois à l’inauguration
M. Dion confirmait par ailleurs que le premier artiste à s’y produire serait le coloré Plume Latraverse, le 16 septembre. Le spectacle inaugural aura toutefois lieu le 22 septembre et mettra en vedette Robert Charlebois, lequel y séjournera aussi les deux jours suivants, pour des représentations offertes au grand public.
Au total, au cours de la saison 2016-2017, on y présentera 45 spectacles, lesquels constitueront une offre complémentaire à la programmation d’Odyscène, qui occupe toujours le Théâtre Lionel-Groulx. On indique également que d’autres spectacles s’ajouteront en cours de saison et que les billets seront en vente dès le 14 mai. À noter que la population pourra explorer cette nouvelle salle dans le cadre de journées portes ouvertes coïncidant avec les Journées de la culture, les 30 septembre, 1er et 2 octobre.
Construction
En attendant, il faudra réaménager les lieux et le directeur-général adjoint de la Ville, Robert Asselin, profitait de ce point de presse pour dresser le portrait de la situation, rappelant que ce projet disposait d’une base budgétaire de 2,9 million de dollars, comprenant les coûts d’acquisition du terrain et des travaux, de même que les frais honoraires.
On apprenait qu’une fois franchie la porte d’entrée, le public se retrouverait dans un hall intermédiaire où il aura accès à la billetterie, avant d’entrer dans la salle elle-même, qui pourra accueillir 260 personnes en formule cabaret et 280 en formule «rangées».
La partie arrière du bâtiment accueillera le débarcadère, les salles de rangements, les ateliers, le bureau du directeur technique et le bloc sanitaire. Les loges des artistes et les bureaux administratifs d’Odyscène occuperont alors l’étage supérieur.
Quant à la scène, elle occupera une surface de 10 mètres par 6,5 mètres. La cage de scène s’élèvera à une hauteur de 12 à 13 mètres, ce qui aura nécessité la démolition d’une partie de la toiture.
Lancés le 7 mars, les travaux devraient s’achever vers la mi-juillet, ce qui devrait donner tout le temps voulu à Odyscène pour prendre possession des lieux et préparer la prochaine saison.