Chloé, 18 ans, s’enfuit de Montréal. En plein hiver, elle fait du pouce jusqu’à Tadoussac, petit village touristique du Québec. En échange d’une chambre, elle travaille à l’auberge de jeunesse de l’endroit. Mais Chloé cherche aussi secrètement à rencontrer quelqu’un.
«Tadoussac qui a été tourné en seulement 15 jours fait des miracles avec son budget famélique. Il serait même difficile de trouver en 2017 un meilleur film québécois que celui-ci. […] Ses imperfections le rendent d’autant plus vulnérable… et quel incroyable duo d’actrices! Voici une œuvre qu’il ne faudrait surtout pas manquer.» (Martin Gignac, Cinoche.com)
La saison se poursuivra le dimanche 4 mars, à 13 h 30, avec une projection familiale pour la semaine de relâche: le film d’animation Phantom Boy, d’Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli.
Billets en vente en tout temps à la billetterie du Cabaret BMO Sainte-Thérèse et à la Librairie Carcajou, ainsi que le soir de la projection à la Salle Pierre Legault, à partir de 18 h 30. Renseignements: 450 434-4006.
Ciné-Groulx est rendu possible grâce au soutien financier de la SODEC.
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En entrevue, devant un cappuccino commandé dans un café lavallois (il demande au serveur s’il y a de la place alors que les lieux sont absolument déserts), Dave Gaudet est exactement le même que lorsqu’il monte sur scène: volubile, énergique, transparent et cru. Il assure et il assume. 
«Je suis toujours en train d’écrire. Même en te parlant. Tout à l’heure, dans le métro, je me suis mis à penser à mes impôts et à réfléchir à un numéro sur les dettes personnelles» , de dire Dave Gaudet en improvisant des blagues très drôles sur le sujet. Un moment fascinant. 
Comment faire autrement, quand il faut produire de 20 à 30 minutes de nouveau matériel deux fois par mois? «C’est créatif, j’aime ça, exprime-t-il. Mais c’est comme ça ici, comparativement au Canada anglais où tu peux faire la tournée pendant quatre ans avec les mêmes blagues. Ici, il faut produire.» 
<h3>Les Drôles de soirées</h3>
Natif d’Edmonton et Québécois d’adoption (depuis 10 ans, mais il a mis deux ans à oser scéniquement le français, à en saisir la mécanique), Dave Gaudet, qui gère sa carrière en solo, a créé Les Drôles de soirées, un événement qui roule à plein depuis trois ans, au cabaret du Bar Billard Le Patriote, à Saint-Eustache. 
«On a commencé à le faire une fois par mois. Là, c’est aux deux semaines et, à partir de septembre, on va le faire à toutes les semaines» , dit-il, fier de ce qu’il appelle «son bébé» , une formule qui se distingue, dit-il, en ce sens que ses invités (il en reçoit deux chaque fois) se voient offrir la scène pour un bon 30 minutes, donc deux fois plus de temps que ce qui est normalement alloué dans ce genre d’événement. «Ça leur permet de mieux maîtriser leur matériel et ça les prépare pour des spectacles d’une heure qu’ils pourront présenter dans les festivals. En même temps, ça permet au public qui les découvre de mieux les connaître.» 
On parle ici d’humoristes de la relève, mais aussi d’artistes établis ou davantage connus comme Martin Perizzolo ou Michel Mpambara (eh oui! Il va mieux et reprend du collier), ou encore, des artistes, comme Silvi Tourigny (Carole aide son prochain), qui développent leur public davantage sur le Web. «De toute façon, tant qu’on ne fait pas les grosses salles en solo avec une grosse machine, on fait tous partie de la relève. Les bars, c’est l’école de l’humour» , dit-il en précisant qu’on ne parle pas, ici, de ce passage obligé en enfer qu’évoquent mains humoristes. 
De fait, aux Drôles de soirées, il faut acheter un billet pour venir applaudir ceux qu’il appelle ses amis, sa gang de shop, qu’il reçoit avec plaisir dans le cadre de ce qu’il décrit comme un show de cabaret intime (160 places environ). «Le plafond est bas, il y a des petites tables rondes avec des chandelles dessus» , décrit Dave Gaudet, dont le rôle est aussi d’accueillir le public et de mettre la salle en condition, de créer l’ambiance voulue, d’installer une atmosphère qui profitera à ses invités. 
<h3>Chauffé, Éclairé et Dominick Léonard</h3>
La prochaine soirée est prévue le vendredi 2 mars, et Dave Gaudet accueillera d’abord Chauffé, Éclairé, un duo formé de Manuel Potvin-Lemieux et Simon Trottier, deux jeunes de la relève qu’il décrit comme hyper dynamiques. «Je les adore, ils sont vraiment talentueux, dit-il en parlant notamment d’un numéro où l’un des deux joue un pantin manipulé par son comparse. Ça va loin! Les jokes sont pétées! Je les ai déjà invités et ils ont scoré au boutte.» 
L’autre invité, c’est Dominick Léonard, un vétéran. «C’est une machine, à gags. Aux vingt secondes, il a quelque chose d’épais à te dire. C’est un génie» , dit-il à son sujet. 
Outre Les Drôles de Soirées, Dave Gaudet poursuit la tournée de son deuxième spectacle solo intitulé Pas du monde, dont vous trouverez les détails sur sa page Facebook. Pour la soirée du 2 mars, au Bar Billard Le Patriote, c’est le même chemin. Vous découvrirez qu’on y présente aussi des spectacles de musique.

Les Drôles de soirées de Dave Gaudet

Ça donne toujours un spectacle relevé puisque le Collège Lionel-Groulx forme des artistes et en attire tout un lot qui étudient dans d’autres champs de spécialisation, la 39e finale locale du concours Cégeps en spectacle sera présentée samedi prochain, au Théâtre Lionel-Groulx (TLG). 
La musique y prend toujours une place considérable et il n’y aura guère d’exception à la règle avec la présence de trois groupes répondant aux noms de Jazzyronik, Rouge Panda et Les Gentlemans. Quatre solistes tenteront par ailleurs de se faire valoir, d’abord en chant, avec Megan Heckmann et Mathilde Pelletier, alors que deux autres concurrents livreront leurs propres textes en tant qu’auteurs-compositeurs-interprètes. Il s’agit de Thomas Croft et Erwan Cosnuau Polweska. 
Chose inhabituelle, un poète s’adressera à l’auditoire, cette année, alors que Michaël Courcy jouera avec la musique et la couleur des mots, alors que le trio Sarah, Cass et Val utilisera un tout autre langage, celui de la danse, pour communiquer avec le public. 
De son côté, Joëlle Prud’homme présentera un numéro d’humour, elle qui foulait la même scène, l’année dernière, à titre de coanimatrice et qui avait également pris part au numéro hors concours destiné à faire patienter le public durant la délibération du jury. 
<h3>Un jury et des prix</h3>
Son coanimateur de l’an dernier, Antoine Vézina, fera cette fois cavalier seul dans ce rôle, alors que l’humoriste de la relève Maude Lamoureux offrira une prestation en solo pendant que le jury délibérera. Celui-ci se compose de la comédienne et chanteuse Marie-Pierre de Brienne, la chanteuse Raffy et le comédien et chanteur David Noël. 
Trois prix seront remis au terme de cette finale locale, à savoir une bourse de 500 $ de la Fondation du Collège Lionel-Groulx qui récompensera le numéro gagnant, un honneur qui propulsera le récipiendaire vers la finale régionale qui se tiendra à Mont-Laurier, le 17 mars, alors que tous les gagnants régionaux convergeront vers Trois-Rivières, le 28 avril. 
Toujours à Lionel-Groulx, le Prix du public, commandité par l’Association étudiante à hauteur de 300 $, couronnera le numéro préféré des spectateurs, alors qu’un troisième prix permettra à son récipiendaire de participer à l’événement Village en spectacle de la Ville de Sainte-Thérèse, l’été prochain. 
<h3>Billets</h3>
Comme toujours, l’organisation de Cégeps en spectacle engage les étudiants eux-mêmes qui participent à tous les niveaux, notamment l’orchestre maison composé de huit musiciens du département de musique, sous la direction de Guillaume Beaulieu. 
Cette 39e finale locale sera donc présentée le samedi 10 février à compter de 19 h 30, au TLG situé au 100, rue Duquet à Sainte-Thérèse. Les billets sont disponibles en prévente, au coût de 5 $, à la COOPSCO du Collège. On pourra s’en procurer le soir même, au coût de 8,50 $, à la billetterie du TLG.

Ciné-Groulx présente le film québécois Tadoussac le 28 février