Il y a six ans, les gens découvraient la chanson Libérée, délivrée (désolé de ce ver d’oreille!). C’est maintenant le moment de retourner à Arendelle, car la reine au talent glacial revient au cœur d’une histoire inédite. Est-ce que la magie saura vous charmer et faire exploser le box-office?
Le peuple vit présentement en paix et en harmonie. Elsa, sa cadette Anna ainsi que Kristoff, le copain de cette dernière, vivent avec Olaf et le renne Sven sous un seul et même toit. Depuis quelque temps, Elsa entend une voix mystérieuse l’incitant à quitter son royaume. Accompagnée de ses amis, ils traverseront une forêt enchantée et devront sauver les résidants de la cité courant un grave danger.
Un scénario qui manque de clarté
La production s’est entourée de la même équipe que la version originale, mais la pression était peut-être trop forte pour offrir un récit à la hauteur. Il y a plusieurs segments dramatiques dans la quête d’identité de l’héroïne, d’éléments cocasses, en particulier par la présence du bonhomme de neige bavard.
Cependant, le scénario manque de clarté et, à de nombreuses reprises, je me suis demandé quel était le but exact des protagonistes. On finit par comprendre que ce sont les origines de la famille royale et la provenance des pouvoirs magiques d’Elsa.
Le conte met l’accent sur les deux sœurs, délaissant le développement des personnages secondaires, surtout les nouveaux (les habitants de la forêt et les anciens gardes du roi) qui auraient mérité d’être approfondis davantage. Certaines interrogations trouvent finalement une réponse, tandis que d’autres nous laissent perplexes et nous trottent dans la tête. Seront-elles résolues lors d’un éventuel troisième chapitre?
Visuellement, c’est sensationnel! C’est une ode à la nature et à sa beauté. Différentes scènes sont d’un réalisme saisissant, notamment à vol d’oiseau au-dessus de l’eau, la mémoire de l’eau et la danse avec les esprits. Les détails et la fluidité de l’animation sont au-dessus de l’opus précédent.
Musicalement, on dénombre encore d’innombrables pièces, principalement durant la première moitié du long métrage. Une trame sonore plus en douceur, qui ne s’élève pas au niveau du titre mentionné au début de cet article.
Une aventure remplie d’émotions s’adressant aux petits comme aux grands.
La semaine prochaine, il sera question du film À couteaux tirés.
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Ma note: 7,5/10
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