Depuis 1908, les adaptations cinématographiques de Robin des Bois se calculent en dizaine. Mes références préférées sont le dessin animé de Disney, et celle dans les années 1990 avec Kevin Costner. Ce plus récent volet dirigé par Otto Bathurst, un habitué du petit écran, enchaîne les séquences explosives d’un récit qui n’atteint pas sa cible.
L’histoire générale demeure la même, alors que le seigneur Robin de Locksley mène une vie paisible, auprès de sa tendre moitié, Marianne. Malheureusement, il doit rejoindre les rangs en s’engageant envers l’ennemi outre-mer, sous l’ordre du shérif de Nottingham. Arrivé sur les lieux, en Arabie, il constate les injustices atroces commises par les siens. Se blessant au cours de sa révolte contre ces gestes disgracieux, il retourne chez lui en quête de justice en volant les riches pour redonner aux pauvres. Pendant sa mission, il peut compter sur l’aide de Petit Jean, un soldat issu du camp opposé. Leurs intentions: arrêter le règne de terreur de l’homme de loi corrompu, et sauver le peuple.
Au revoir les collants verts…
S’offrant plusieurs libertés au sein du développement des personnages, le cinéaste mise sur les scènes d’action en comblant ainsi la faiblesse de son scénario. Le spectateur amateur de cascades virevoltantes, tout droit sorties d’un jeu vidéo, y trouvera satisfaction. Au revoir les collants verts, puisque le Robin des Bois nouveau genre porte un manteau de cuir, et fait des sauts périlleux en lançant des flèches. Son talent au duel corps à corps lui est également très utile.
Taron Egerton (la franchise Kingsman) et Jamie Foxx (L’extraordinaire Spider-Man 2 et Django déchaîné) se partagent la vedette. Ce dernier joue un mentor formant l’archer afin d’en faire baver au collecteur d’impôts. Le duo carbure particulièrement bien lors des entraînements. Ben Mendelsohn (Ready Player One) interprète un méchant plus comique que lugubre. Il perd de sa crédibilité de par ses vêtements à la dernière mode. Eve Hewson, dans le rôle de Marianne, ne se démarque pas de ses homologues. Lors de sa première apparition à l’écran, un de ses atouts féminins est projeté en gros plan, ce qui lui permet de prendre sa place, mais combien regrettable que ce ne soit son talent.
Cette production est un divertissement, mais qu’on oublie rapidement. Dommage, car la finale appelle à une suite.
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La semaine prochaine, il sera question du film Spider-Man: Dans le spider verse.
Ma note: 6/10
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