Offerte aux élèves du 3e cycle du primaire et du 1er cycle du secondaire, la pièce, écrite et mise en scène par Sébastien Guindon, s’intitule Eldorad’eau et amène le jeune public à la rencontre du scientifique Oscar Van Flaken (Bruno Piccolo), lequel, en même temps qu’il rêve vaniteusement de voir une rivière ou un lac porter un jour son nom, suit à la fois le fil de l’eau et du temps, dans une épopée dont la trame narrative se déroule en 1840 et en 2020.
Avec son compagnon et coureur des bois Honoré Beauregard, il parcourt en canot le Québec d’hier et d’aujourd’hui, après avoir fait et rompu un pacte avec une créature surnaturelle (sur un canevas qui rappelle volontairement la Chasse-galerie), situation qui se trouve à l’origine du dépérissement de la rivière.
En 2020, le scientifique fera la rencontre de sa descendante, la biologiste Orfée Van Flaken, qui l’aidera à conjurer le mauvais sort. Ces trois derniers personnages sont interprétés par Milva Ménard.
Le théâtre comme un outil
«Il se passe énormément de choses, dans cette pièce. L’important, c’est de savoir quelle finit bien», exprimait le producteur et comédien Jacques Piperni, en tentant de résumer la chose, lors d’un point de presse virtuel tenu la semaine dernière.
Ce dernier se trouve à la tête de l’entreprise Piperni Spectacles, qui crée et produit des spectacles sur mesure depuis 30 ans. «Nous utilisons des outils théâtraux pour faire passer un message», résumait celui-ci en soulignant que cette association avec le C.I.EAU avait été des plus créatives. «Cette idée de la préservation de l’eau nous a vraiment touchés. Ça nous a beaucoup inspirés», ajoutait M. Piperni.
Dans le contexte de la pandémie, Eldorad’eau est proposée dans le format traditionnel, c’est à dire chez vous, dans votre école, suivant un protocole sanitaire bien établi, sinon dans une version vidéo qui, il est bon de le préciser, n’est pas une captation scénique (ce qui donne rarement des résultats heureux), mais bien une adaptation en bonne et due forme. Dans les deux cas, que ce soit en personne ou en visioconférence, il sera possible d’organiser des échanges entre les élèves et les artisans du spectacle. Un cahier pédagogique est aussi disponible.
Subvention et gratuité
À noter que le Conseil des bassins versants des Mille-Îles (COBAMIL) fait équipe avec le C.I.EAU dans ce projet. Grâce à une subvention obtenue dans le cadre du Programme régional de soutien aux enjeux de l’eau, la pièce (en personne comme dans sa version virtuelle) est offerte gratuitement à toutes les écoles situées sur le territoire du COBAMIL. Partout ailleurs, des frais (raisonnables, souligne-t-on) sont à prévoir.
Pour en savoir davantage, rendez-vous sur le site Web de l’organisme au [www.cieau.org]. Une campagne promotionnelle, par ailleurs, est prévue sur les réseaux sociaux ou directement auprès des écoles.
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