« C’est une ville que j’aimais. Je me sentais enracinée ici, ayant fait mes études ici. Et c’est le réseau de contacts qu’il y a aussi », affirme Angèle Courville, expliquant que le besoin de sortir de la région ne se faisait pas sentir. Beaucoup d’opportunités étaient à sa porte dès le lancement de sa carrière de par la présence de diffuseurs, musiciens et autres professionnels du milieu de la musique.
L’ouverture de son école de musique, Musique sur mesure, allait dans la même ligne d’idées. Malheureusement, la pandémie l’a fait fermer, surtout par difficultés à tout mettre en place pour donner les cours comme avant.
Pour elle, Sainte-Thérèse symbolise quelque chose de particulier, une première source d’inspiration. « Je trouvais encore de l’inspiration dans ma ville juste à marcher les rues, parce que je fais de l’écriture liée à l’observation de l’autre. Il y avait assez de personnages dans ma ville pour générer de l’écriture de textes », soutient-elle.
Endroits marquants
Auteure-compositrice-interprète, elle y retrouve ses troisièmes lieux : la bibliothèque, le Collège Lionel-Groulx et le café Les Allumées. « Un troisième lieu, c’est un lieu qui n’est pas ta maison ou ton travail où tu peux être longtemps sans nécessairement consommer, t’instruire ou côtoyer des gens », explique l’artiste. Ce concept se retrouve surtout en Scandinavie, mais Angèle le voit beaucoup dans sa ville également.
L’aspect pratique de la ville, de par la proximité des services et l’accessibilité des transports, rend la ville plus facile d’approche. « C’est la ville dans la MRC qui a un centre-ville », souligne-t-elle, en mentionnant l’approximation d’une vie urbaine en banlieue. Selon elle, cela en fait un endroit idéal pour élever une famille ou même y vivre sans automobile.
« Pour moi, c’est important d’habiter une ville qui est agréable. Et je pense que Sainte-Thérèse l’est, même si elle est trop souvent dans l’ombre de Montréal », conclut-elle.
MOTS-CLÉS
Sainte-Thérèse
Angèle Courville