Durant tout le week-end, des spectacles seront présentés sur la grande scène extérieure à l’espace éphémère de la bibliothèque municipale de Blainville.



La population est invitée à venir encourager plus 100 élèves, entendre les professeurs et l’équipe jouer. Des invités variés monteront également sur scène, dont le groupe hommage aux Colocs, Juste une p&#8217;tite nuite.



En collaboration avec la Ville de Blainville, les spectacles seront offerts gratuitement pour tous. Apportez vos chaises pliantes!



<h2>En nouveauté&nbsp;: la Fond’Action Musicale des Laurentides</h2>



Le Centre Musical de Blainville profitera de l’événement pour faire le lancement de la Fond’Action Musicale des Laurentides, un organisme à but non lucratif qui promeut l’accès commun aux arts de la scène musicale et qui a comme mission principale d’octroyer des bourses sous forme de cours ou d’achat d’instruments.

Le ministre des Finances et député de Groulx, Eric Girard, a fait l’annonce d’une somme de 800&nbsp;000$ offerte au Regroupement des Festivals Régionaux Artistiques et Indépendants (REFRAIN). Selon Patrick Kearney, président du regroupement et aussi directeur général de Santa Teresa, cette subvention arrive à point pour mettre en valeur les festivals culturels et artistiques se déroulant en région.



La somme se joint à celle de 300&nbsp;000$ allouée par le ministère du Tourisme pour le même projet qui, selon son slogan « Festivaler comme jamais », comporte la promotion de la plateforme web de référencement du REFRAIN. Celle-ci permet à chacun de trouver un événement de n’importe où au Québec qui correspond à ses gouts précis.



« On a vraiment créé des collections plus particulières », précise Patrick Kearney.



Il mentionne entre autres les collection « Festivaler avec son chien » ou bien «&nbsp;Pour les amoureux de la randonnée ». Grâce au financement, REFRAIN envisage aussi de rejoindre davantage le public avec l’aide de porte-paroles.



« Ça va nous permettre d’être présents partout au niveau médiatique », souligne Patrick Kearney.



Enfin, la somme servira à mettre sur pied, en 2024, un événement unique en son genre dans la région métropolitaine, où seront réunis des représentants de festivals présentant de multiples formes d’art, telles que la musique, la danse ou l’art visuel.



« On veut faire un événement où les gens vont pouvoir rencontrer les organisateurs de festivals, mais qui aura aussi et surtout une partie artistique. »



En plein essor



Né il y a à peine trois ans, le REFRAIN s’est développé très rapidement pour devenir un « mégagroupe », selon Patrick Kearney, qui dit avoir démarré le projet en pleine pandémie, alors que le monde manquait d’ambiance. Déjà à la tête de Santa Teresa à l’époque, il a fait appel à ses festivals confrères et les a rassemblé.



« Après deux mois, on était 55 festivals qui se réunissaient chaque semaine », indique-t-il.



Aujourd’hui, REFRAIN référence plus d’une centaine d’événements qui constituent des « moteurs touristiques et économiques en plus d’être des vitrines de choix pour les talents québécois », selon Eric Girard. Il apparait que le regroupement n’a pas fini de faire parler de lui.

REFRAIN reçoit 800 000$ pour « festivaler comme jamais »

Papy et sa fille&nbsp;: voilà un titre qui en dit long sur la nature de l’exposition de Nicole Gravel à la Bibliothèque Paul-Mercier, composée des œuvres de son père Clément Gravel… et des siennes.



Nicole Gravel dit se considérer comme l’agente artistique de celui qu’elle surnomme affectueusement papy, elle qui, depuis sept ans, s’occupe entre autres du montage de ses conférences de presse, de ses relations médiatiques ou de son portfolio.



« C’est la 28e exposition que j’organise pour papy », affirme-t-elle.



Clément Gravel compile plus de 500 tableaux et a déjà réalisé son rêve d’exposer au Musée national des beaux-arts du Québec. Âgé de 98 ans, il s’est mis à peindre lorsqu’il en avait 91, alors que sa femme, la mère de Nicole Gravel, était malade. Avant de les laisser dans le deuil, cette dernière avait demandé à sa fille d’exposer les toiles de papy et c’est, depuis, ce que Nicole Gravel s’applique à faire un peu partout. Désireuse de lui rendre hommage à Blainville, où elle réside, elle s’est toutefois butée à un obstacle : les œuvres affichées dans la Ville doivent provenir de Blainvillois ; or Clément Gravel habite quant à lui près de Lévis. Cette fois, Nicole Gravel a donc dû prêter son art à celui de son père.



« C’est vraiment une première, pour moi, d’exposer des œuvres », précise-t-elle.



Des 22 tableaux, 6 sont de papy et 16 de sa fille. S’ils se rejoignent dans leur caractère abstrait et l’impression de transe qui s’en dégage, ils divergent également ; l’art de Clément Gravel étant par moment plus sombre et grinçant que celui de sa fille.



« C’est comme un dialogue entre les œuvres de papy et les miennes. »



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="427" height="640" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/05/papy-et-sa-fille-427x640.jpg" alt="" class="wp-image-86503" srcset="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/05/papy-et-sa-fille-427x640.jpg 427w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/05/papy-et-sa-fille-145x218.jpg 145w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/05/papy-et-sa-fille-43x64.jpg 43w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/05/papy-et-sa-fille.jpg 683w" sizes="(max-width: 427px) 100vw, 427px" /><figcaption>Nicole Gravel en compagnie de son père, Clément Gravel.</figcaption></figure>



Une lignée de talent



Fils d’un architecte, Clément Gravel a certainement transmis sa créativité et certaines aptitudes en projection à sa successeuse, qui, d’ailleurs, peignait et fabriquait de ses mains bien avant lui.



« Papy a eu son talent de son père et moi, sans doute que j’ai hérité du sien », avance Nicole Gravel.



Grâce à l’association Blainville-Art, elle avait déjà fait une première petite entrée sur la scène artistique l’automne dernier, où un tableau qu’elle avait présenté s’était vu discerner le prix du Coup de cœur Blainvillois.



«&nbsp;J’avais déjà pris mon envol », constate-t-elle.



L’art, en particulier la peinture intuitive, lui a toujours été la meilleure forme de thérapie. Elle créé pour le plaisir, pour « sentir le bruit de la mine sur la toile » avant de sortir les pinceaux. Les souvenirs affluent tandis qu’elle étend l’acrylique ou explore les médiums tels que le graphique, l’encre ou le pastel.



« Je ne commence pas avec une intention », indique-t-elle, « C’est comme si j’étais dans une sorte de méditation. Le tableau prend forme et, après, je vais accentuer ce qui monte. »



Réalisées sur des toiles recyclées, les œuvres de Nicole Gravel que comporte Papy et sa fille font exploser des teintes de rose et des protubérances qui expriment la maladie et le désordre environnemental, mais aussi les saisons tourbillonnantes, les joies iridescentes et les jours meilleurs. Disponibles pour l’œil du public depuis le vernissage tenu à la fête des mères, un hasard qui n’en est pas un pour Nicole Gravel qui ne croit pas aux coïncidences, elles resteront affichées sur les murs de la salle François-Cantin de la Bibliothèque Paul-Mercier jusqu’au 23 juin.

Le Centre Musical de Blainville célèbre la musique

En nouveauté : la Fond’Action Musicale des Laurentides