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Le Mentaliste Edward Gebrael remarqué à Quel Talent!

Photo courtoisie –

Émission Quel Talent! : Un mentalisme de Sainte-Thérèse en met plein la vue!

Le Mentaliste Edward Gebrael remarqué à Quel Talent!

Publié le 02/10/2025

Le Thérésien Edward Gebrael en a mis plein la vue à Serge Denoncourt, Rachid Badouri, Anne Dorval et Marie-Mai lors de son passage à l’émission Quel talent!

Se présentant comme mentaliste-hypnotiseur, il les a tous «bluffés». Parions la même réaction chez bon nombre de spectateurs, derrière le petit écran ce soir-là.

Sa mise en scène captivante et ses techniques chronométrées à la seconde près ont surpris les quatre juges, qui en ont pourtant vu d’autres. Étonnés, même impressionnés, ils se sont montrés unanimes : Edward les a conquis, avant de repartir très heureux de cette magnifique visibilité.

Rappelons le concept de l’émission, qui est en fait une adaptation du plus grand concours de talents au monde : « Britain’s got talent! ». L’émission met en compétition des artistes aux talents variés qui doivent conquérir le cœur du public et des quatre juges. Les participants passent plusieurs étapes, à commencer par les auditions, puis reviendront s’ils sont sélectionnés et se rendront peut-être jusqu’à l’étape finale, où le gagnant se mérite un prix de 100 000 $.

Mais qui est donc Edward Gebrael ? Né à Montréal de parents d’origine libanaise, le jeune homme de 31 ans a vécu dans la métropole, à Laval, et à Toronto avant de s’établir en 2022 à Sainte-Thérèse, où il apprécie la quiétude.

Sixième sens

Son intérêt pour l’occultisme part de loin. « J’ai toujours été intéressé par le sixième sens. Ça a toujours été une obsession pour moi. J’étais curieux, même quand j’étudiais en cinéma et en théâtre, il y avait ce côté mystique dans les projets d’école », se rappelle-t-il. Se tourner vers ce genre de pratique a été une évidence pour lui, une fois adulte.

Ce métier de mentaliste-hypnotiseur, Edward affirme l’avoir appris en autodidacte, au fil des ans, par l’entremise de ses lectures, qu’il complète par ses cours de cinéma.

C’est ainsi qu’il offre des performances combinant mystère et rebondissements inattendus, captivant souvent les spectateurs avec l’impression d’avoir été témoins de véritables prouesses psychiques. 

« Le mentalisme met de l’avant tout ce qui a un rapport avec le mental, les illusions du mental, la manipulation psychologique, l’hypnose et beaucoup de langage neurolinguistique. Dans le fond, je lis les gens avec ces techniques-là », explique Edward en toute transparence.

« Le mentalisme, c’est l’art de donner l’impression d’avoir un sixième sens avec l’hypnose. Ma niche à moi, c’est vraiment ça », spécifie-t-il, rappelant qu’il a manipulé les bras de Rachid Badouri comme s’il était une marionnette.

Edward Gebrael, mentaliste-hypnotiseur de Sainte-Thérèse, sur scène avec Rachid Badouri lors de son passage à l'émission Quel Talent!
Photo courtoisie
Les quatre juges ont été sans voix après la prestation, incluant celle sur Rachid Badouri, de celui que l’on définit comme mentaliste-hypnotiseur professionnel.

Héritage génétique

Or bien au-delà des techniques, Edward raconte que ses ancêtres possédaient ce sixième sens, ce don de voir au-delà du visible. Sa grand-mère lisait le marc de thé et son arrière-grand-père était lui aussi mentaliste.

Il lui a tout de même fallu un long apprentissage qu’il a testé sur des gens un bon moment, à coup d’essais-erreurs, avant de faire ses numéros devant le public. Si ses bouquins lui ont appris les techniques, ses cours de cinéma lui servent pour les mises en scène de ses prestations devant public, créant l’illusion «presque» parfaite. Il ne cache pas non plus qu’il faut un bon instinct pour « lire » une salle, pour déceler l’énergie du public et installer un climat de confiance entre lui et les invités.

Malgré ses confessions, l’artiste se garde bien de dévoiler ses secrets et ses talents. « Le mentalisme, c’est de l’art. Ce n’est pas tout le monde qui devient Beethoven. Certains vont jouer, d’autres vont interpréter. Moi, je fais de tout : j’écris, je compose et je crée. Et le plus que tu t’y investis, le plus que ça devient une seconde nature. »

L’artiste Gebrael pense que son séjour à Toronto s’est révélé un bon investissement puisqu’il y a croisé des professionnels du métier qu’il n’aurait pas croisés au Québec, le mentalisme tirant ses origines de la culture anglaise.

Une place à prendre

Mais le Québec recense tout de même quelques grands noms de l’illusionnisme, notamment Alain Choquette, Luc Langevin et Messmer. Edward souligne que Luc Langevin est un hypnotiseur qui joue sur l’illusion, à la différence de Messmer, un réel mentaliste, selon lui. « Moi, je suis un peu dans le milieu. Je vais chercher l’illusion mentale, que je vais utiliser et y intégrer l’hypnose pour amplifier l’illusion pour rendre le tout encore plus inexplicable », explique-t-il.

Au Québec, peu de mentalistes sont parvenus à percer, à l’exception de Choquette, Langevin et Messmer reconnaît-il. « Je ne connais pas de mentalistes qui sont arrivés à ce niveau-là. Je pense qu’il y a une ouverture pour moi aussi. Ce n’est pas tout le monde qui va être passionné seulement par le mentalisme. Moi, je me suis vraiment placé là et c’est venu naturellement. Ce n’était pas planifié avant. J’y ai vu une opportunité pour moi aussi. »

L’artiste Gebrael a plusieurs projets en tête : une émission sur Youtube avec des prestations sur personnalités connues de même qu’une tournée avec « un grand show qui n’a jamais été vu au Québec », annonce-t-il.

En attendant, il profite de sa récente notoriété à la suite de son passage à Quel Talent! Ça lui fait tout drôle d’être reconnu chez Tim Hortons et que des jeunes veuillent un selfie avec lui.

« Passer à Quel Talent !, ça me met aussi sur une trajectoire. Je veux profiter de ce vibe-là pour aller faire des plus gros projets pour aller me préparer à autre chose. C’est sûr que ça m’ouvre les portes. C’est sympa. C’est le fun. J’aime beaucoup cette «vibe». »