On entend bien faire trembler les fondations du temple et ça risque bien d’être le cas, le jeudi 31 mai, alors que le guitariste Olivier Langevin et ses potes de Galaxie seront de passage au Centre d’art La petite église, à Saint-Eustache. 
Le groupe roule sa bosse depuis 2002, alors que le musicien, qui additionnait les collaborations et les réalisations d’albums avec Fred Fortin, Mononc Serge et Mara Tremblay, notamment, éprouve le désir de voler de ses propres, avec son propre matériel. Il en résulte un premier album éponyme, en 2002, lequel sera suivi de Le temps au point mort (2006), Tigre et Diesel (2001), Zulu (2015), et tout récemment, en février dernier, Super Lynx Deluxe, à l’origine de la tournée qui mènera Galaxie à Saint-Eustache, jeudi prochain. 
<h3>Un rock qui décoiffe</h3>
Vous y entendrez un stoner-rock dense, très touffu et pesant, un magma énergique au travers duquel la voix d’Olivier Langevin semble vouloir se frayer un chemin, livrant des textes bilingues sur un mode davantage déclamatoire que chanté. Quelques touches dance et électro, des lignes mélodiques planantes, tout comme une once de distorsion et de scratch achèvent de composer la trame d’un rock fort bien fait qui décoiffe à souhait. 
Pas étonnant que le parcours de Galaxie ait généré son lot de nominations et de trophées, notamment le Félix de l’album de l’année (Zulu) et du groupe de l’année en 2015. 
Sur scène, Olivier Langevin s’entoure de Fred Fortin (basse), Pierre Fortin (batterie), Jonathan Bigras (percussions), Frank Lafontaine (claviers) et Karine Pion (voix et percussions). 
Le spectacle débutera à 20 h, à La petite église, sise au 271, rue Saint-Eustache. Pour tout ce qui concerne la billetterie, référez-vous au [<a href="http://www.lapetiteeglise.com" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" rel="noopener">http://www.lapetiteeglise.com</a>].

C’est en présence de la présidente du Regroupement des artistes de Rosemère (RAR), Caroline Foley, et de la députée fédérale de Rivière-des-Mille-Îles, Linda Lapointe, que le maire de Rosemère, Eric Westram, a annoncé officiellement la tenue de la première édition de l’événement Blanc sur Blanc, se déroulant du 1er au 3 juin, devant la bibliothèque de Rosemère et au parc des Pionniers. Il a d’ailleurs prononcé une courte allocution dans la verrière de cette bibliothèque, devant commanditaires, partenaires et autres convives d’importance. 
En avril dernier, votre hebdomadaire annonçait un soutien financier de la Ville pour la mise sur pied de l’activité multidisciplinaire et artistique, d’un montant de 10 000 $, en plus d’un prêt de matériel et de personnel pour le volet technique du rendez-vous. 
En somme, lors de la conférence de presse du 14 mai, le maire Westram se disait bien heureux d’offrir aux citoyens un événement dont le thème est décrit comme unique et qui constitue une nouvelle occasion de mettre en valeur les talents locaux. «L’événement, en son ensemble, participe au développement économique et culturel de notre région, en plus de contribuer au rayonnement de notre ville, au-delà du territoire. Nous sommes très heureux de présenter un événement entièrement pensé par des artistes de chez nous» , déclare ce dernier. 
En tout, c’est près de 30 artistes, membres du RAR, qui exposeront leurs œuvres et leur talent au public. «À travers les différentes œuvres présentées, le blanc devra prédominer afin de mettre en valeur la thématique. Dans l’ensemble de la programmation, le blanc sera également exploité, que ce soit par le biais des expositions, du décor, des spectacles ou des ateliers» , d’ajouter Caroline Foley, présidente du RAR. 
<h3>La programmation en résumé</h3>
Le vendredi 1er juin, de 19 h à 22 h, auront lieu un coquetel d’ouverture, une exposition spéciale et un spectacle jazz, entre autres. Le lendemain, de 13 h à 22 h, place à des ateliers pour enfants, des œuvres collectives, une chasse au trésor et un souper en blanc (19 h), au coût de 20 $, le repas étant inclus dans ce montant. D’ailleurs, les billets sont en vente à la bibliothèque municipale pour les intéressés. Notons également que lors des deux premières journées, des sentiers lumineux seront présentés aux convives et amateurs d’art d’ici. 
Au final, pour le dimanche 3 juin, de 13 h à 16 h, on réserve du temps pour un autre atelier pour enfants, une exposition, une œuvre collective et une chasse au trésor. Le grand public est convié à profiter d’une programmation remplie et diversifiée, pour tous les âges. Pour plus d’informations: [<a href="http://www.ville.rosemere.qc.ca" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">http://www.ville.rosemere.qc.ca</a>] ou [<a href="http://www.leregroupementdesartistesderosemere.com" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">http://www.leregroupementdesartistesderosemere.com</a>].

Un événement culturel sous le thème du blanc

Ne vous donnez pas la peine de les compter, il y en a bien 90 de ces tableaux aux riches coloris issus d’une démarche autant spirituelle que physique, un corpus pictural auquel l’artiste joint quelques sculptures alliant le bois de mer et le métal. Colori de Charlem (notez bien l’absence du «s» ), voilà le titre en forme de préfixe sous lequel sont regroupées ces œuvres qui existent, signale-t-il dans le carton d’invitation, «parce que le monde est couleur» .
Voilà un artiste qui produit à un rythme appelant au superlatif, et qui trouve chaque fois une façon différente de parler de son œuvre qui, inversement, connaît une évolution lente, mais constante. Calqués sur le rêve, cette dimension que l’on peut investir à volonté si on le désire, les tableaux de Charlem sont plus souvent qu’autrement habités par ces entités vaporeuses, ces êtres de lumière flottant sur des paysages embrumés qui, au fil des ans, subissent des transformations progressives, se définissent par des lignes plus franches, des portions de tableaux qui sont très découpées, ce qui fait dire à l’artiste qu’il possède mieux son univers, que celui-ci se précise de plus en plus. «C’est une quête, dit-il, que j’entends poursuivre jusqu’au moment où cet univers sera ce que je voudrais qu’il soit.» 
<h3>La couleur comme un langage</h3>
Cette fois, la couleur est au centre de la proposition et résonne comme un appel à vibrer, à se mettre au diapason des coloris proposés. «Je me suis aperçu que la couleur est devenue le fil continu, le lien entre mes toiles. Elle transcende l’émotion et la matière. Elle fait naître l’émotion, aussi» , suggère-t-il, en définissant son propre rapport à la couleur comme une énergie intimement ressentie: «Le jaune évoque la lumière, le soleil, une espèce d’effervescence et de légèreté. Le rouge suggère une autre sorte d’énergie davantage passionnelle, avec une incidence sur le moment présent. Le rouge, c’est maintenant. Le jaune t’appelle. Le bleu te tire vers le passé.» 
Encore plus important, pour l’artiste, la couleur est une énergie à transmettre, une matière qui s’apparente au langage, le sien propre, qui ne tient pas du rationnel (du moins pour l’instant), mais qui vient plutôt d’instinct.
«Et ce lien de couleur, j’y ai porté une attention particulière au moment de l’accrochage. Je voulais que la couleur nous fasse voyager d’un tableau à l’autre, qu’on sente chaque fois que ça nous mène quelque part. Comme une bande dessinée, en fait» , image-t-il.
<h3>Une créativité sans limite</h3>
Installé à la Maison Hamilton (106, chemin de la Grande-Côte, à Rosemère), Charlem s’y pointe chaque jour pour y peindre en direct et peut-être même réaliser quelques assemblages de morceaux de bois cueillis aux Îles-de-la-Madeleine.
Actif (le mot est faible) depuis le début des années 2000, Charlem est un artiste débordant d’énergie qui se manifeste publiquement par des expositions, mais aussi en faisant participer le public à la réalisation d’œuvres collectives, notamment dans les écoles. En 2010, il s’est installé sur le site de l’île Sainte-Hélène, à Montréal, pour y réaliser l’une des plus grandes toiles au monde, une œuvre intitulée Terre d’espoir, faisant 365 mètres de longueur et traitant de la biodiversité.
Son ambition est de pousser l’exercice encore plus loin, en impliquant peut-être des gens (il en a fait peindre plus de 10 000 depuis trois ans), en intégrant la sculpture, un projet qui n’est pas encore défini, mais qui est voué à une existence certaine. Assurément.
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Le rock abrasif de Galaxie

Un rock qui décoiffe