« C’est une première édition pour moi et c’est excitant. On veut amasser le plus de fonds possible pour les remettre dans la collectivité. Que ça soit pour l’éducation, les équipes sportives, les organismes communautaires, les artistes ou des projets pour la jeunesse », mentionne la mairesse Julie Boivin.



Celle-ci était très heureuse d’annoncer que l’invité, pour cette édition 2022, sera le réputé ténor, qu’elle décrit comme l’une des plus belles voix du Québec, ce qui permettra, comme le souhaitait Mme Boivin, de mettre davantage de culture au cœur de sa municipalité.



Cette dernière invite d’ailleurs les citoyens à y participer en grand nombre. Cette soirée-bénéfice est importante, dit-elle, pour l’amélioration et le développement de la communauté. « En 2021, c’était complètement différent avec le Classique du maire au Club de Golf Le Champêtre. Cette nouvelle version de la Classique de la mairesse va de- venir une tradition pour nous et je suis contente de savoir que nous pourrons financer de magnifiques projets dans le futur, tout en offrant aux gens un spectacle d’importance et en leur donnant l’occasion de se ‘’mettre sur leur 36’’ », renchérit-elle.



UN MARC HERVIEUX ENTHOUSIASTE L’invité, qui sera aussi de passage à Saint-Eustache le samedi 27 août pour un autre spectacle-bénéfice, celui-là au profit de la Fondation église historique de Saint-Eustache, se dit enthousiaste à l’idée de se retrouver à Sainte-Anne-des- Plaines. Accompagné de son pianiste, il proposera un répertoire spécial tiré de ses deux albums Nostalgia et Nostalgia 2, rassemblant des chansons qui font partie de ses souvenirs musicaux (et familiaux) les plus lointains.



« J’aime ça des spectacles comme ça. Ça me permet de mélanger plusieurs disques et de faire une soirée sur mesure. J’ai toujours des millions de projets en même temps. Je suis passionné et hyperactif. Juste durant la pandémie, j’ai écrit deux livres, j’ai enregistré quatre albums et j’ai ouvert un café bistro dans les Laurentides », explique le chanteur lyrique en entrevue téléphonique.



POUR SE PROCURER DES BILLETS Des billets pour assister à ce spectacle, en vente au coût de 77,98 $ et 100,98 $ (taxes et frais de service incluent), sont toujours disponibles sur le site d’Odyscène, au https://odyscene.com/ programmation/nostalgia-de-marc-hervieux. Mentionnons, enfin, que ce spectacle est présenté en collaboration avec la pharmacie Jean Coutu Stéphane Boily.

Le 20 août se tiendra au Parc équestre la 35ème édition de Blainville en fête, offrant une panoplie d’activités et de spectacles gratuits. Ce rendez-vous annuel rassemble approximativement 15&nbsp;000 visiteurs de tous les âges et cette édition n’en fera pas exception. La mairesse de Blainville, Liza Poulin, s’ouvre sur son enthousiasme et ses souvenirs qui se sont créés grâce à cet événement.



« J’ai l’impression que tout est plus spécial cette année », lance d’emblée Liza Poulin. Rappelons qu’en 2020, la pandémie a causé l’annulation de l’événement et que l’année dernière, les règles sanitaires en vigueur ont créé certaines limitations dans le déroulement des festivités. « Maintenant, ça fait que tout le monde est content de se retrouver et en plus il annonce beau », se réjouit-elle.



Des souvenirs en famille



Résidant à Blainville depuis 1999, la mairesse soutient que l’événement est au cœur de précieux moments avec sa famille&nbsp;: « Cela a toujours fait partie de la vie de mes enfants étant donné qu’ils sont nés à Blainville. On participait aux activités de jour avec la ferme et le spectacle d’Arthur l’aventurier. Le soir on allait voir les feux d’artifices. »



« Les années suivantes, les enfants y allaient seuls avec leurs amis pour voir les spectacles de musique », poursuit la mairesse. Donc même si les années passent et que les enfants grandissent, Liza Poulin se réjouit de constater que l’événement continue de répondre aux attentes de toute la famille&nbsp;: « Maintenant que mes enfants sont adultes, Blainville en fête reste un must pour eux. Ils ont hâte de savoir quel artiste jouera.Alors Blainville en fête ça te suit tout au long de ton évolution. »



Une tradition en évolution



Depuis la toute première édition de Blainville en fête en 1987, certaines activités sont restées fidèles au programme, comme les feux d’artifice et les spectacles de musique. Toutefois, jusqu’en 2011, c’était un comité organisateur qui s’occupait de la gestion de l’événement. Surnommé alors « les fourmis », le comité devait faire preuve de créativité pour financer les activités.



En effet, en 1992, des ballons en vente au coût d’un dollar ont permis une envolée de 5000 ballons en soirée. L’un d’entre eux s’est même rendu jusqu’à Sainte-Flavie, près de Rimouski, plus de deux mois après son départ. « Quand j’ai su ça, ç’a m’a vraiment fait sourire. De savoir que Blainville s’est exporté jusqu’à Sainte-Flavie, j’ai trouvé ça très spécial. C’est une anecdote super intéressante », commente Mme Poulin.



Puis chaque année, la programmation musicale attire des milliers de visiteurs et les Blainvillois peuvent être fiers d’avoir accueilli des artistes de renom comme Claude Dubois, les B.B, Richard Séguin et les Colocs. Plusieurs se souviennent encore de l’année 2010 qui est marquée par le concert des Cowboys Fringants, qui, malgré la pluie, a attiré 25&nbsp;000 personnes. « Tous les artistes qui sont venus, je les trouve extraordinaires. Je me souviens aussi de Robert Charlebois, il a levé la salle, c’était le party! », raconte la mairesse.



« À chaque édition on a cette pression-là d’être à la hauteur de l’année précédente », confie-t-elle. Mais avec la performance, entre autres de Corneille, Liza Poulin est confiante que les petits et grands trouveront leur bonheur le 20 août prochain. « La programmation continue la lignée qui est de faire en sorte que tout le monde y trouve son compte.&nbsp; Je souhaite que toutes les conditions soient-là pour qu’on puisse se rassembler, mais tout ce qui est de notre contrôle est aligné pour que ce soit un succès. »

Blainville en fête : La mairesse fébrile année après année

Le projet est une initiative de la MRC de l’Assomption qui, cet été, l’orchestre pour une septième fois. Celle-ci a pensé à agrandir le modèle et à le développer dans d’autres régions. La MRC de Thérèse-De Blainville a ainsi accepté cette année de prendre part au projet, tout comme la MRC Les Moulins.



PROGRAMME



Depuis le 27 juin, et jusqu’au 22 août, des parcs se transforment en salons de lecture dans les villes de Blainville, Boisbriand, Bois-des-Filion, Charlemagne, L’Assomption, L’Épiphanie, Lorraine, Mascouche, Repentigny, Rosemère, Sainte-Anne-des-Plaines, Sainte-Thérèse et Saint-Sulpice. Il y a un animateur et un auteur invité, le tout présenté sous forme d’entrevues.



Cette année encore, le collectif À voix haute se joint au projet « Au fil des mots » pour donner vie aux textes des auteurs invités. Depuis 2007, ce collectif propose des lectures d’extraits d’œuvres littéraires offertes par des duos de comédiens.



« Cet aspect a vraiment permis aux participants d’être captivés par l’histoire. C’est une approche intéressante que de mettre les passages en parole », affirme Gilbert Guérette, conseiller municipal à la Ville de Bois-des-Filion et président du comité des loisirs, vie communautaire, arts et de la culture.



MICHEL JEAN



Michel Jean, Innu de Mashteuiatsh, est un écrivain, un chef d’antenne et un journaliste d’enquête. Lors de cette rencontre littéraire, il a été question de ses œuvres « Kukum », lauréat du Prix littéraire France- Québec et roman québécois le plus vendu en 2021, et « Tiohtiá:ke ». « On était très fier d’avoir cet auteur-là. Il a mentionné que c’est l’un des premiers ouvrages autochtones qui a été récompensé par un tel prix. C’est donc réellement une reconnaissance importante au niveau culturel et littéraire », spécifie M. Guérette.



« Les citoyens étaient vraiment contents. On a eu peur, parce que ça tombait pendant les semaines de vacances de la construction, mais les gens étaient au rendez-vous. On ne s’attendait pas à un aussi haut taux de participation. C’est sûr que l’on va évaluer si l’on répétera l’expérience pour les prochaines an- nées, mais on ne constate que du positif. Nous, à Bois-des-Filion, c’est certain que l’on veut embarquer [à nouveau] dans ce projet. C’est un beau lien avec notre bibliothèque, ça fait connaître des auteurs québécois, c’est une activité de plus pour les citoyens et ça développe les goûts pour la lecture », conclut le conseiller municipal.

Le ténor Marc Hervieux sera l’invité de la Classique de la mairesse