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Les butineuses, vingt-deux nouvelles signées Ginette Lévesque

Photo : Reine Côté –

Fière de son tout récent bouquin, l’autrice de Blainville Ginette Lévesque est déjà en mode conception d’un prochain livre.

Les butineuses, vingt-deux nouvelles signées Ginette Lévesque

Publié le 19/10/2025

Après la publication de plus d’une dizaine de bouquins, Ginette Lévesque se lance dans l’écriture de nouvelles avec son dernier opus intitulé Les Butineuses dans lequel les odeurs signent la toile de fond de chaque récit.

 « Agréables ou pas, les odeurs s’infiltrent dans notre mémoire, parfums persistants, et nous font voyager dans le temps. On dit que les Belles Dames parcourent jusqu’à cinq mille kilomètres pour obtenir le nectar de leur choix. À l’instar de ces butineuses, découvrez, au fil de ces nouvelles, de grandes voyageuses qui ont butiné d’odeur en odeur, quelques fois florale, végétale ou corporelle. »

Voilà l’invitation que lance Mme Lévesque aux lecteurs, curieux d’entrer dans son univers aux odeurs significatives sous-jacentes à la courte histoire racontée. Si petits soient-ils, ses récits se révèlent néanmoins intenses et remplis d’émotions, mettant en lumière l’humain, autant dans sa simplicité que dans sa complexité.

L’emploi des odeurs n’est pas innocent, indique d’entrée de jeu l’autrice blainvilloise. C’est l’un des sens que perdent progressivement les personnes touchées par l’Alzheimer, spécifie Mme Lévesque, qui destine les profits des ventes de son dernier livre à la Société d’Alzheimer des Laurentides, « en soutien aux personnes atteintes de cette maladie qui vivent souvent avec un odorat altéré », peut-on lire sur la jaquette arrière.

Si l’autrice associe son nom à la cause de l’Alzheimer, c’est en raison de la présence de l’organisme dans les Laurentides et qui se démène bien sûr pour soutenir les personnes qui en souffrent, mais pas seulement. « On parle de la recherche, mais ce sont beaucoup plus les proches aidants qui ont besoin de soutien », estime Mme Lévesque.

L’autrice rappelle le lien entre l’Alzheimer et l’odorat. « La mémoire olfactive, c’est un peu comme la mémoire musicale. On dit toujours : la première musique que tu mémorises est la voix de ta mère. Eh bien, la mémoire olfactive a le même effet au niveau du cerveau. C’est une mémoire très forte. »

Vingt-deux récits

Vingt-deux récits, vingt-deux histoires différentes, qui donnent envie de découvrir tous les autres titres, une fois terminée la lecture d’un premier récit. C’est que l’autrice sait captiver son lectorat en faisant ressortir l’essentiel d’une histoire. On y découvre ainsi Le chauffeur, Mademoiselle Bec Sec, Lady in Red, La galeriste, Le Maury, Marie-Claire, pour ne nommer que ceux-là. Mais chacun des personnages détient une tranche de vie personnelle — bien que fictive — qui mérite d’être racontée.

L’autrice amène également ses lecteurs à voyager. « Malgré moi, je me suis rendu compte que les voyages s’étaient pas mal invités dans mon livre. Il y a beaucoup de voyages », souligne-t-elle.

Des voyages sous toutes leurs formes, mais aussi des sourires, voilà ce qu’elle souhaite offrir à son lectorat avec cet ensemble de courtes nouvelles. Parmi les commentaires qu’elle reçoit de ses lecteurs, on se reconnaît souvent, dit-elle avec une certaine fierté, visiblement désireuse de leur offrir un moment de détente agrémenté de clins d’œil.

Publié à compte d’auteur, sous Marketing Pro-Forma, le dernier livre de Ginette Lévesque est disponible à la Librairie Carcajou, à Sainte-Thérèse, et il sera possible de croiser l’autrice dans les salons du livre à venir dans la région.