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Maryse Ménard présente « Interférence »

Maryse Ménard (à gauche) en compagnie de Christine Baudette, mairesse de Boisbriand (à droite), lors du vernissage d’« Interférence »

Maryse Ménard présente « Interférence »

Publié le 22/05/2023

Le 12 mai dernier avait lieu le vernissage d’Interférence à la Maison du citoyen de Boisbriand. La peintre thérésienne Maryse Ménard révèle cette fois des œuvres abstraites vibrantes et spontanées.

« Pour moi, les interférences, c’est tout ce qui me vient et tout ce qui me touche quand je peints, confie l’artiste. Ça transparait dans les toiles. »

Présente au vernissage, la mairesse de Boisbriand, Christine Beaudette, se réjouit de la tenue de telles expositions.

« C’est très apprécié, on découvre chaque fois des talents qui sont fantastiques, commente-t-elle. Pour nous, je pense que c’est une richesse. »

Une toile vaut mille mots

L’art est un moyen d’expression privilégié pour Maryse Ménard, qui aime laisser la spatule et l’acrylique transcrire ses états immédiats.

« Quand je suis prête, j’attaque la toile, mais ça ne va pas toujours où j’ai pensé », explique-t-elle.

Selon la peintre, les tableaux d’Interférence, tout comme ses œuvres en général, témoignent de l’énergie du moment de leur création, ce qui explique leur caractère organique et synesthésique.

« Faire une toile, c’est vivre le moment présent », illustre Maryse Ménard.

La « beauté de la chose » se trouve pour elle dans la subjectivité de l’art abstrait, c’est-à-dire que les spectateurs sont libres de percevoir les toiles de façons différentes et individuelles.

« Une série, ça peut nous apporter à plusieurs endroits. »

Zoom sur l’artiste

Après avoir pratiqué en tant que designer industrielle pendant 30 ans, Maryse Ménard s’est mise à la peinture il y a trois ans. Elle exerce maintenant le métier de peintre à temps plein, pourvue d’un bagage en création de bijoux et en céramique artistique.

« J’ai toujours travaillé les matériaux et les couleurs, mais je ne m’étais jamais permise de peindre », témoigne-t-elle

Elle confie être tombée en amour avec le troisième art, qui lui a valu une reconnaissance de plus en plus marquée : elle fait partie, depuis tout récemment, des artistes représentés par la galerie L’Harmattan de Baie-Saint-Paul.

« Je suis une bonne élève, dit-elle en riant. Le démarchage est important et je le fais de façon très sérieuse. »

Le séjour d’Interférence à la Maison du citoyen se prolongera jusqu’au 18 juin. Les toiles peuvent également être consultées sur le site internet de Maryse Ménard, à l’adresse : https://www.marysemenard.com/.

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