Une très belle exposition de toiles nommée&nbsp;Ouverture sur le monde&nbsp;inspirée de l’architecture urbaine et du quotidien de ses habitants signée Réal Moisan est en vedette à la Maison du citoyen de Boisbriand jusqu’au 14 décembre. Une vingtaine de toiles que tout amateur d’art pictural prendra plaisir à découvrir.&nbsp;



Ce peintre autodidacte natif du Saguenay se consacre entièrement à son art depuis qu’il a pris sa retraite, il n’y a pas si longtemps. Pendant une longue partie de sa vie, c’est en tant designer intérieur qu’il s’est affairé. D’abord à son propre compte avec son commerce à Chicoutimi, puis à titre d’enseignant dans une école de métiers spécialisés de Laval.



Or, il a eu la piqure pour les jeux de formes sur toile dès l’âge de sept ans, initié par un oncle à l’usage artistique de la spatule. Il n’oubliera jamais cette liberté qu’offre la création artistique.



L’appel de l’art



L’enseignement et la famille noircissant son agenda à temps plein, il n’y touchera plus jusqu’au début du nouveau siècle, même si des dessins prenaient forme de temps à autre dans sa tête.



Puis son besoin de créer s’est imposé. D’abord l’aquarelle durant cinq ans, puis suivront l’huile et l’acrylique. Et surtout, pas question de pinceaux. Le peintre a développé une nette préférence pour la spatule pour donner forme sur toile aux croquis qui lui viennent à l’esprit.&nbsp;



Mais l’artiste ne s’éloigne jamais très loin du designer.&nbsp;&nbsp;Réal Moisan voue une véritable fascination pour l’architecture et la perspective qu’il transpose dans chacune de ses toiles.&nbsp;



« Je suis un maniaque de la perspective, que j’ai enseigné durant 20 ans. La perspective nous fait pénétrer dans le tableau, car elle nous amène à voir plus loin », souligne-t-il.&nbsp;



De tempérament cartésien, il aime structurer ce qu’il met en images de façon harmonieuse et joliment coloré. Même sa signature est glissée dans un cadre, à l’intérieur de chaque œuvre.&nbsp;



Hymne à la vie



Sa démarche proposera d’abord des œuvres fortement chargées d’images urbaines, avec gratte-ciel et habitants sur fond aux couleurs intenses et profondes. Un hymne à la vie avec des images de gens qui se regroupent, de familles réunies, qui marchent alors que d’autres roulent à vélo.



Au fil du temps, de son propre aveu, Réal Moisan a progressé dans sa démarche. Maintenant, ses toiles illustrent toujours des scènes d’action mais de façon plus épurée et sur fond éclairci, offrant ainsi une impression de zénitude grâce aux couleurs douces et calmes privilégiées par le créateur.&nbsp;



L’artiste évolue. « Je travaille depuis quelques temps avec la mise en abîme, soit un tableau dans un tableau. Je zoome pour que l’on voit ce qu’il y a au loin afin d’aider le spectateur à pénétrer dans le tableau », explique l’artiste Réal Moisan.



Son art plait. L’artiste a déjà participé à plusieurs symposiums, expositions et projets collectifs, un peu partout au Québec. Après l’exposition de Boisbriand, il prépare une série de toiles qu’il exposera dans une galerie d’art du Saguenay en mai prochain.

C’est devant une salle comble et de spectateurs que l’artiste québécoise qui mène sa barque d’interprète autant au Québec que dans l’Hexagone s’est produite, offrant un spectacle rempli de chaleur et de douceur.&nbsp;



D’entrée de jeu, celle-ci a offert un bouquet de chansons tiré de ses anciens albums, ces beaux titres qui ont su charmer le public au fil des ans comme&nbsp;Jamais assez loin, Parle-moi.&nbsp;Un segment québécois que l’artiste d’origine gaspésienne sait mettre en valeur de sa voix chaude.



Entre deux cultures



En fait, son spectacle se veut une passerelle entre ses deux amours, celui de l’Amérique folk-country et celui pour la grande chanson française.



Tout au long du spectacle, on ressent l’affection particulière de cette grande interprète pour le folk-country, courant musical dont la fusion s’accouple si bien aux émotions de l’âme humaine.&nbsp;



Il faut dire que l’artiste sait se montrer chaleureuse et accueillante, tant dans ses gestes que dans la série d’anecdotes qu’elle prend le temps de nous raconter.&nbsp;



Mais si l’artiste sait interpréter traduire l’âme québécoise avec justice, elle n’en demeure pas moins une chanteuse ayant une prédilection pour les grands textes chargés de sens qu’elle rend majestueusement, entourée de ses musiciens qu’elle surnomme affectueusement Les frères Boulay&nbsp;: Jocelyn Trottier, Olivier Laroche, Alex Kirouac, Frédéric Beauséjour et Pierre Marcotte.



Chansons à texte



Elle nous a ainsi offert son interprétation de&nbsp;Tu ne me dois rien, chanson de Stephan Eicher, qu’elle avoue avoir écouté à plus de 400 reprises. Dans la même veine, on a pu entendre&nbsp;Le Météore,&nbsp;de Stephan Faukner et&nbsp;Ne me dis pas qu’il faut sourire, une chanson tirée de son album Nos lendemains et qui a été écrite par le Français Benjamin Biolay.



La chanteuse qui affectionne particulière la chanson française et ses artisans s’est aussi fait plaisir en interprétant un bloc de cinq chansons d’Alain Bashung, artiste mythique en France dont elle a récemment repris les succès sur son dernier album&nbsp;intitulé&nbsp;Les chevaux du plaisir&nbsp;: Boulay chante Bashung.&nbsp;



Enfin, Isabelle Boulay n’a pas oublié d’offrir deux de ses plus grands succès et sûrement parmi les titres les plus populaires de son répertoire&nbsp;:&nbsp;Entre Matane et Bâton rouge&nbsp;ainsi que&nbsp;Le Saule.



D’Amérique et de France, un spectacle assurément à la hauteur de la réputation outre-frontière de l’artiste québécoise que demeure Isabelle Boulay.

D’Amérique et de France avec Isabelle Boulay

Depuis plusieurs semaines, la photographe de Rosemère consacre une grande partie de son temps à cette initiative.&nbsp;



Mais qui est donc la portraitiste derrière cette belle initiative ?



Capteuse de beauté



La photographe Sonia Daviault a opté pour une démarche professionnelle singulière&nbsp;: capter la beauté, chercher la lumière chez ceux qu’elle met en vedette dans l’objectif de sa caméra.



En retournant sur les bancs du Collège Marsan pour y étudier la photographie, en 2009, elle savait qu’être portraitiste l’intéressait plus que tout. C’est que le visage humain reflète son âme, sa lumière intérieure. La lumière, toujours la lumière.&nbsp;



Dans le studio caché dans l’espace arrière de sa maison de Rosemère, des centaines d’articles féminins n’attendent que des corps à parer&nbsp;: des centaines de robes, de bijoux et de souliers. De quoi faire rêver la fillette qui dort en soi.



Avec la collaboration de maquilleuses et coiffeuses, elle consacre ainsi la moitié de son temps professionnel à une clientèle féminine, dont elle fait ressortir la splendeur, parfois cachée et peu exploitée.&nbsp;



Passionnée par l’humain, la photographe Sonia Daviault en a fait profiter certaines causes humanitaires&nbsp;: le cancer du sein, la Fondation Fémina.&nbsp;



Pour vous messieurs&nbsp;



Le 26 novembre, c’est la beauté de l’homme qu’elle souhaite capter de son œil esthète et avisé. Et pour une cause lui tenant particulièrement à cœur&nbsp;: celle du cancer de la prostate.&nbsp;



C’est en apprenant le diagnostique de cancer de la prostate d’un ami proche qu’elle a décidé de chercher une façon de surpasser son sentiment d’impuissance.&nbsp;



C’est alors que lui est venue l’idée d’inviter 100 hommes à se faire photographier à faibles coûts de façon à amasser la somme de 5&nbsp;000 $ pour la recherche sur le cancer de la prostate. «&nbsp;C’est ma façon de combattre de sentiment d’impuissance face à cette maladie&nbsp;», souligne-t-elle, avec un sentiment de faire œuvre utile.&nbsp;



Unis pour lui



Sous le titre&nbsp;:&nbsp;Unis pour lui, elle tiendra une séance photo qui se tiendra au Days Inn de Blainville, le 26 novembre prochain, de 9h à 17h.&nbsp;



«&nbsp;Le but de cette initiative, c’est de sensibiliser les gens à cette cause. S’il y a 100 hommes qui se déplacent et qui en parlent autour d’eux, ça va sensibiliser des gens autour du cancer de la prostate&nbsp;», assure Mme Daviault.



Cette dernière accueillera donc les hommes volontaires à se prêter à l’exercice avec un band life, une dégustation du Whisky Premium de la Distillerie Côte des Saints, et une table remplie de cadeaux, qui seront tirés en fin de journée. Le tout épaulée d’une maquilleuse bénévole qui lui offre de mettre les messieurs en beauté.&nbsp;



L’initiative de Sonia Daviault fait son chemin, si bien qu’elle a déjà accumulé et surpassé l’objectif monétaire qu’elle s’était fixé.&nbsp;



Si elle réunit 100 hommes comme prévu, la cagnotte pourrait même grimper à 10&nbsp;000 $. Et au profit d’une noble cause, le cancer de la prostate étant celui qui est le plus répandu chez les hommes. La somme amassée sera reversée à Procure,&nbsp;le seul organisme de bienfaisance au Québec dédié à la lutte contre le cancer de la prostate.



L’offre de la photographe est alléchante; en plus de prendre part à une bonne œuvre, chaque participant masculin repartira avec une photo professionnelle qu’il pourra utiliser avec fierté.&nbsp;

Ouverture sur le monde pictural de Réal Moisan