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Richard Abel sur scène avec Elegancia le 18 mai

Photo Reine Côté –

Richard Abel invite les amateurs de belle musique à assister à son concert Elegancia du 18 mai, à l’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Blainville.

Richard Abel sur scène avec Elegancia le 18 mai

Publié le 08/05/2025

Voilà déjà 40 ans que Richard Abel charme les amateurs de belle musique avec son pianottement, tantôt classique, tantôt pop.

Loin d’envisager la retraite, il persiste et signe en présentant le 18 mai prochain le spectacle Elegancia à l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, à Blainville, sur le coup de 15h.

Elegancia, c’est le spectacle fétiche du musicien, qui s’est établi à Sainte-Thérèse voilà une trentaine d’années. Il sera entouré d’une quinzaine de musiciens, tous vêtus d’un costume rappelant les années 1860, l’époque des robes à crinoline et des habits masculins soignés.

Mais qu’on ne s’y trompe pas : la vedette sera bien le musicien Abel, qui se donne comme double rôle d’animer son concert en plus de laisser ses doigts s’articuler sur les touches noires et blanches de son piano.

Au programme : quelques pièces du répertoire classique, des valses, un peu de Chopin, mais aussi des airs nettement plus contemporains, des succès populaires, dont sa pièce préférée : Don’t Cry for me Argentina !

Richard Abel se défend d’être un simple musicien populaire. Y allant de ses commentaires entre chacune de ses performances, il démystifie ses pièces, partageant anecdotes et souvenirs. C’est un véritable show qu’il veut offrir à son public. Une promesse à laquelle il s’engage avec Elegancia, un spectacle au programme mi-classique, mi-contemporain, accompagné de Carole Caza, qu’il qualifie de chanteuse à la voix d’ange.

Les spectateurs entendront entre autres des pièces de Schubert, de Chopin, d’Ennio Morricone et peut-être même d’Abba.

Le musicien ne s’en cache pas : le spectacle Elegancia est son plus gros succès en carrière. « On offre du rêve aux gens, on offre une époque. Les valses y sont à l’honneur comme celles de Strauss et le Barcarolle des Contes d’Hoffmann. Je joue de grandes pièces populaires, mais qui ont de la classe », indique-t-il, en ajoutant s’inspirer du répertoire d’interprètes populaires comme Nana Mouskouri.

L’exploit d’un musicien populaire

Et l’artiste se défend bien de n’offrir qu’un contenu grand public sans finesse. C’est qu’il a séduit plus d’un sceptique sur simple gageure d’un remboursement et qu’on ne lui a jamais demandé d’honorer.

Après tout, Richard Abel a fait paraître 24 albums, dont l’un strictement classique enregistré avec l’Orchestre Philharmonique de Prague, certifié Platine grâce à ses 120 000 copies vendues.

Tout un exploit pour un musicien, qui s’est d’abord fait un nom comme accompagnateur de grands artistes, avant de prendre son envol.

Un exploit d’autant plus notable pour Richard Abel dont la première phase de vie vécue dans la plus grande pauvreté a laissé ses stigmates mais aussi une forte ambition doublée d’une volonté indestructible, ce que l’on peut découvrir en lisant sa biographie racontée par la plume du journaliste Denis-Martin Chabot.

Et une vie remplie de moments cocasses et d’anecdotes au détour de ses voyages, qu’il n’hésite pas à partager sur scène avec le public.

Avec ses 70 ans bien sonnés et un visage qui en laisse peu d’indices, Richard Abel entend partager sa musique encore un bon moment avec le public. Et le spectacle du 18 mai en convaincra à coup sûr plus d’un à l’idée qu’un musicien est comme le bon vin : il se bonifie avec le temps.