«Je savais qu’un jour j’écrirais, de dire le plombier de profession, mais je ne savais pas par quoi je commencerais. Je dirais que j’ai été foudroyé par l’inspiration alors que j’étais assis sur une terrasse à Mont-Tremblant. J’ai vu l’ours polaire dessiné par l’artiste Robert-Émile Fortin, malheureusement décédé aujourd’hui.»
Avant d’écrire son histoire, Daniel St-Amour a demandé à l’artiste de peindre six tableaux et l’un d’eux a été choisi pour faire la page couverture de son roman.
«J’ai commencé, dit-il, à l’écrire en 2002 et je l’ai terminé en 2003. Pendant huit mois, je me suis discipliné à écrire une heure par semaine, le dimanche matin. J’ai tenté de publier avec quatre ou cinq éditeurs et j’ai essuyé des refus. J’ai laissé dormir mes écrits jusqu’en 2010. Puis, j’ai décidé de faire un envoi à tous les éditeurs. J’ai ainsi obtenu des critiques sur ce que je devais améliorer, car on m’a confirmé que j’avais une idée très originale.»
Daniel St-Amour s’est, par après, déniché une place au Salon du livre de Saguenay. «Ça m’a ouvert des portes et j’ai appris plein de choses que je ne connaissais pas. J’ai compris comment être éditeur moi-même et j’ai suivi des cours au niveau de l’écriture. J’ai toujours voulu écrire et maintenant j’aime écrire.»
Dans son roman, même si l’ours polaire rencontre Noé, Moïse, Jésus, Bouddha et Mahomet, les personnages ne parlent jamais de religion. «Je trouve que ça ressemble à une histoire à caractère initiatique un peu comme Le Petit prince de Saint-Exupéry ou le film Forrest Gump», explique l’auteur.
Ce dernier renchérit ainsi: «Que mon livre soit lu par un jeune ou un adulte, l’histoire peut être interprétée différemment, car ils n’ont pas les mêmes références. C’est un livre qui parle d’amour, de haine, de deuil, de rédemption, de paix, de guerre, de résilience. Il faut parfois oublier son passé pour que l’avenir se présente à nous. C’est ce que l’ours polaire a découvert. Ça se gagne, le bonheur. Il y en a qui ont le bonheur plus facile que d’autres parce qu’ils s’en font moins que les autres. Ils ont tout simplement une attitude pour préserver leur bonheur.»
Daniel St-Amour est à l’œuvre dans un autre projet d’écriture d’un genre très différent, soit un thriller à suspense militaire. «Ça se passe au Québec, dans l’État de New York et en Afghanistan. Ça concerne le terrorisme islamique et je m’intéresse beaucoup aux mercenaires privés. Je projette de publier ce livre pour juin 2013. Je pense même à une trilogie, mais il n’y a rien encore de couler dans le ciment.»
Son livre Sans religions, le testament de l’ours polaire est vendu à 14,95 $ à la boutique M’as-tu lu, dans le Vieux-Saint-Eustache, et à la librairie Mercier, à Sainte-Thérèse. Il est également possible de l’acheter directement sur le site [www.sansreligions.com].